Plongée sur l'Empress
Une journaliste franchit 10 000 km pour plonger sur l'Empress
Une historienne, journaliste et spécialiste de la plongée, Dianne Strong, a parcouru plus de 10 000 km pour replonger sur l'épave de l'Empress of Ireland, 36 ans après sa première «visite».
Elle habite l'Ile de Guam, sur le Pacifique, à 1 500 km de Tokyo. «Je suis venue en avion de Tokyo à Montréal» explique-t-elle. Mardi dernier, Mme Strong et le Rimouskois Philippe Beaudry ont replongé sur l'Empress et retrouvé le capitaine Fernand Bergeron qui les y avait conduits la première fois, en septembre 1970.
«L'Empress est un trésor d'histoire que vous devez chérir, préserver et promouvoir. Les paquebots du Canadien Pacifique ont transporté des milliers d'immigrants venus peupler l'Amérique. La suite de l'histoire aurait été fort différente sans eux» affirme-t-elle. Dianne Strong a notamment écrit des ouvrages sur les épaves de la seconde guerre mondiale dans le Pacifique. «Plonger dans le Pacifique n'a rien à voir avec ici. Là bas, l'eau est à 88 degrés Farenheit; ici, elle est à 34!. Et il y a les courants et d'autres difficultés.» Philippe Beaudry a aussi apprécié sa plongée. «C'est juste un peu plus «tough» à 61 ans, comme moi, ou à 62, comme Dianne. L'équipement pèse presque 100 livres. Ma dernière plongée, je l'avais faite avec Robert Ballard, en 1999.»
Source: Pierre Michaud - Progrès Echo
Une historienne, journaliste et spécialiste de la plongée, Dianne Strong, a parcouru plus de 10 000 km pour replonger sur l'épave de l'Empress of Ireland, 36 ans après sa première «visite».
Elle habite l'Ile de Guam, sur le Pacifique, à 1 500 km de Tokyo. «Je suis venue en avion de Tokyo à Montréal» explique-t-elle. Mardi dernier, Mme Strong et le Rimouskois Philippe Beaudry ont replongé sur l'Empress et retrouvé le capitaine Fernand Bergeron qui les y avait conduits la première fois, en septembre 1970.
«L'Empress est un trésor d'histoire que vous devez chérir, préserver et promouvoir. Les paquebots du Canadien Pacifique ont transporté des milliers d'immigrants venus peupler l'Amérique. La suite de l'histoire aurait été fort différente sans eux» affirme-t-elle. Dianne Strong a notamment écrit des ouvrages sur les épaves de la seconde guerre mondiale dans le Pacifique. «Plonger dans le Pacifique n'a rien à voir avec ici. Là bas, l'eau est à 88 degrés Farenheit; ici, elle est à 34!. Et il y a les courants et d'autres difficultés.» Philippe Beaudry a aussi apprécié sa plongée. «C'est juste un peu plus «tough» à 61 ans, comme moi, ou à 62, comme Dianne. L'équipement pèse presque 100 livres. Ma dernière plongée, je l'avais faite avec Robert Ballard, en 1999.»
Source: Pierre Michaud - Progrès Echo