Campagne océanographique Ifremer à Momareto
Suivre la campagne océanographique Momareto ? Direction...la toile !
Le 7 août, la campagne Momareto, sous la direction de deux chercheurs du laboratoire Environnement profond de l’Ifremer, mettra les voiles pour les sources hydrothermales du sud des Açores et ce jusqu’au 6 septembre. Tous les internautes passionnés par la mer pourront suivre les expériences et les découvertes des 55 scientifiques embarqués à bord du dernier né de la flotte océanographique française.
Momareto verra la mise en œuvre des moyens de communication novateurs du Pourquoi pas ?. Les internautes pourront ainsi découvrir au quotidien le travail des scientifiques et poser leurs questions via le site Internet dédié à Momareto : Cliquez ici
La campagne Momareto est menée dans le cadre du programme international MoMAR (Monitoring the Mid Atlantic Ridge) pour le suivi temporel des systèmes hydrothermaux de la dorsale médio-Atlantique et des écosystèmes associés. Avec le robot télé-opéré Victor 6000, trois sites seront étudiés (Menez Gwen, Lucky Strike et Rainbow), leur profondeur pouvant atteindre 2300 m. L’objectif : valider de nouveaux outils pour l’observation de la biodiversité des grands fonds et étudier la dynamique des écosystèmes hydrothermaux. Au même moment et sur la même zone, une autre campagne, Graviluck, sera menée dans le cadre de MoMAR déployant L’Atalante et Nautile pour l’étude de la structure de la croûte océanique et de sa dynamique.
Momareto s’intéressera plus particulièrement aux sources hydrothermales situées sur la dorsale médio-Atlantique (zone qui voit les plaques Amérique et Afrique-Europe s’écarter de 3 cm par an). Sur ces évents d'eau chaude semblables aux geysers terrestres se déploie une faune tout à fait unique.
La première partie technologique de la campagne sera consacrée à la mise en œuvre de nouveaux outils permettant d’explorer, de décrire, de quantifier et d’observer la biodiversité des grands fonds. Ces nouveaux outils ont été développés dans le cadre du projet européen EXOCET/D, coordonné par l’Ifremer. Les scientifiques étudieront la réponse des espèces hydrothermales aux variations de leur environnement dans la seconde partie de Momareto. Un projet d’écologie, ciblé sur les moulières de Lucky Strike, visera à définir la composition de ces assemblages de faune en fonction de leur environnement. Cette expérience se poursuivra en fin de campagne par le déploiement du prototype TEMPO, module d’observation biologique instrumenté qui permettra pour la toute première fois de suivre la dynamique temporelle de ces moulières pendant un an.
Technologie : premier "direct" des grands fonds réussi
Le 31 août, une retransmission vidéo en direct des travaux du Victor 6000, mobilisé à plusieurs milliers de mètres de profondeur dans le cadre de la campagne Momareto, a été organisée avec le centre Ifremer de Brest. Une prouesse technologique que l’Ifremer compte à terme partager avec le grand public.
Depuis le 7 août et jusqu’au 6 septembre, l’Ifremer mène au sud des Açores une campagne océanographique, Momareto, pour le suivi temporel des écosystèmes hydrothermaux de la dorsale médio-Atlantique.
Bénéficiant avec le Pourquoi pas ? de moyens de communication particulièrement innovants, l’Ifremer a profité de cette campagne du dernier né de sa flotte pour réaliser ce premier "direct" des grands fonds.
Une connexion vidéo a ainsi été mise en place entre le centre de recherche de Brest et le Victor 6000, alors que celui-ci effectuait une plongée sur le site Lucky Strike à 1 700 mètres de profondeur.
Techniquement, les images captées par les huit caméras du Victor 6000 ont parcouru les 8 kilomètres de câble qui relient le robot sous-marin au Pourquoi pas ?. Les images ont ensuite été compressées à bord, grâce à des standards identiques à ceux utilisés pour la transmission de chaînes de télévision par satellite ou TNT. Les images ont enfin été envoyées par satellite vers le centre de Brest où elles ont été visualisées.
En raison du chemin parcouru et du nombre de relais entre le Victor 6000 et le centre de Brest, les images et le son arrivent avec 1 à 2 secondes de retard. Mais, au regard des difficultés techniques liées à l’établissement de communications maritimes et sous-marines, ce délai est extrêmement court.
A l’avenir, l’organisation de telles retransmissions à destination du grand public pour que celui-ci puisse partager en direct avec les scientifiques leurs découvertes est envisagée. Chacun peut dès maintenant suivre au quotidien leur travail via le site internet dédié à Momareto : : Cliquez ici
Le 7 août, la campagne Momareto, sous la direction de deux chercheurs du laboratoire Environnement profond de l’Ifremer, mettra les voiles pour les sources hydrothermales du sud des Açores et ce jusqu’au 6 septembre. Tous les internautes passionnés par la mer pourront suivre les expériences et les découvertes des 55 scientifiques embarqués à bord du dernier né de la flotte océanographique française.
Momareto verra la mise en œuvre des moyens de communication novateurs du Pourquoi pas ?. Les internautes pourront ainsi découvrir au quotidien le travail des scientifiques et poser leurs questions via le site Internet dédié à Momareto : Cliquez ici
La campagne Momareto est menée dans le cadre du programme international MoMAR (Monitoring the Mid Atlantic Ridge) pour le suivi temporel des systèmes hydrothermaux de la dorsale médio-Atlantique et des écosystèmes associés. Avec le robot télé-opéré Victor 6000, trois sites seront étudiés (Menez Gwen, Lucky Strike et Rainbow), leur profondeur pouvant atteindre 2300 m. L’objectif : valider de nouveaux outils pour l’observation de la biodiversité des grands fonds et étudier la dynamique des écosystèmes hydrothermaux. Au même moment et sur la même zone, une autre campagne, Graviluck, sera menée dans le cadre de MoMAR déployant L’Atalante et Nautile pour l’étude de la structure de la croûte océanique et de sa dynamique.
Momareto s’intéressera plus particulièrement aux sources hydrothermales situées sur la dorsale médio-Atlantique (zone qui voit les plaques Amérique et Afrique-Europe s’écarter de 3 cm par an). Sur ces évents d'eau chaude semblables aux geysers terrestres se déploie une faune tout à fait unique.
La première partie technologique de la campagne sera consacrée à la mise en œuvre de nouveaux outils permettant d’explorer, de décrire, de quantifier et d’observer la biodiversité des grands fonds. Ces nouveaux outils ont été développés dans le cadre du projet européen EXOCET/D, coordonné par l’Ifremer. Les scientifiques étudieront la réponse des espèces hydrothermales aux variations de leur environnement dans la seconde partie de Momareto. Un projet d’écologie, ciblé sur les moulières de Lucky Strike, visera à définir la composition de ces assemblages de faune en fonction de leur environnement. Cette expérience se poursuivra en fin de campagne par le déploiement du prototype TEMPO, module d’observation biologique instrumenté qui permettra pour la toute première fois de suivre la dynamique temporelle de ces moulières pendant un an.
Technologie : premier "direct" des grands fonds réussi
Le 31 août, une retransmission vidéo en direct des travaux du Victor 6000, mobilisé à plusieurs milliers de mètres de profondeur dans le cadre de la campagne Momareto, a été organisée avec le centre Ifremer de Brest. Une prouesse technologique que l’Ifremer compte à terme partager avec le grand public.
Depuis le 7 août et jusqu’au 6 septembre, l’Ifremer mène au sud des Açores une campagne océanographique, Momareto, pour le suivi temporel des écosystèmes hydrothermaux de la dorsale médio-Atlantique.
Bénéficiant avec le Pourquoi pas ? de moyens de communication particulièrement innovants, l’Ifremer a profité de cette campagne du dernier né de sa flotte pour réaliser ce premier "direct" des grands fonds.
Une connexion vidéo a ainsi été mise en place entre le centre de recherche de Brest et le Victor 6000, alors que celui-ci effectuait une plongée sur le site Lucky Strike à 1 700 mètres de profondeur.
Techniquement, les images captées par les huit caméras du Victor 6000 ont parcouru les 8 kilomètres de câble qui relient le robot sous-marin au Pourquoi pas ?. Les images ont ensuite été compressées à bord, grâce à des standards identiques à ceux utilisés pour la transmission de chaînes de télévision par satellite ou TNT. Les images ont enfin été envoyées par satellite vers le centre de Brest où elles ont été visualisées.
En raison du chemin parcouru et du nombre de relais entre le Victor 6000 et le centre de Brest, les images et le son arrivent avec 1 à 2 secondes de retard. Mais, au regard des difficultés techniques liées à l’établissement de communications maritimes et sous-marines, ce délai est extrêmement court.
A l’avenir, l’organisation de telles retransmissions à destination du grand public pour que celui-ci puisse partager en direct avec les scientifiques leurs découvertes est envisagée. Chacun peut dès maintenant suivre au quotidien leur travail via le site internet dédié à Momareto : : Cliquez ici
