Plongée au recycleur aux Iles à Sion
La journée internationale de la plongée en recycleur à Sion: «C'est de la plongée bio! On ne rejette pas de CO2!» plaisante Bernard Joly. L'ancien militaire spécialisé dans les interventions aquatiques aide Olivier Vocat à organiser, dimanche aux Iles à Sion, une rencontre internationale du recycleur. L'an dernier, la troisième rencontre avait déjà réuni un large panel de machines différentes. De nouvelles sont attendues cette année. ldd
«C'est la quatrième du genre. L'an dernier, quelque vingt passionnés étaient venus présenter leurs machines. En tout, nous étions une soixantaine de participants.»
Une pratique ancienne. Si elle peut sembler plus complexe que la variante traditionnelle à l'aide de bouteilles, la plongée en recycleur est pourtant plus ancienne. «Le principe de base est simple. Les gaz expirés passent par de la chaux qui permet de fixer le CO2. Les avantages sont nombreux», poursuit Bernard Joly. «La quantité de mélange utilisé est moins élevée et l'autonomie est plus importante qu'en circuit ouvert. En outre, la faune est nettement moins dérangée.» Olivier Vocat confirme: «C'est en plongeant en recycleur qu'on découvre ce qu'est vraiment le monde du silence.»
Contraintes nombreuses. A ce jour, la pratique reste réservée à un cercle relativement restreint. «Les contraintes sont nombreuses», commente Bernard Joly. «Il faut être extrêmement minutieux et connaître son matériel sur le bout des doigts. Un système respiratoire externe devient le prolongement de ses propres poumons. En cas de problème, les choses peuvent aller très vite. On ne dispose que de peu de temps pour effectuer les procédures de secours. Au-delà de la formation qui lui permet de prendre connaissance du fonctionnement de son recycleur, l'utilisateur doit comprendre qu'une mise à jour constante de ses compétences est nécessaire via des exercices répétés.»
Découverte et échanges. De l'engin mécanique bricolé dans un garage à «l'usine à gaz» électronique, nombre de machines différentes seront présentées dimanche. «Autour du bassin lémanique, guère plus d'une vingtaine de personnes en utilisent. Cela reste confidentiel», raconte Olivier Vocat. «Notre but est de permettre aux passionnés de partager leurs expériences avec les autres plongeurs désireux d'en connaître un peu plus. Volontairement, nous avons choisi le site des Iles. La profondeur ne dépasse pas 40 mètres. Si le recycleur permet d'aller plus profond plus longtemps, ce n'est pas le but d'une journée telle que celle-ci.»
Des plongeurs allemands, suisses, italiens et français sont attendus. Le spéléonaute français, Sylvain Redoutey, qui a dépassé les 200 mètres au Goul de la Tannerie, sera notamment présent.
Source: www.lenouvelliste.ch
«C'est la quatrième du genre. L'an dernier, quelque vingt passionnés étaient venus présenter leurs machines. En tout, nous étions une soixantaine de participants.»
Une pratique ancienne. Si elle peut sembler plus complexe que la variante traditionnelle à l'aide de bouteilles, la plongée en recycleur est pourtant plus ancienne. «Le principe de base est simple. Les gaz expirés passent par de la chaux qui permet de fixer le CO2. Les avantages sont nombreux», poursuit Bernard Joly. «La quantité de mélange utilisé est moins élevée et l'autonomie est plus importante qu'en circuit ouvert. En outre, la faune est nettement moins dérangée.» Olivier Vocat confirme: «C'est en plongeant en recycleur qu'on découvre ce qu'est vraiment le monde du silence.»
Contraintes nombreuses. A ce jour, la pratique reste réservée à un cercle relativement restreint. «Les contraintes sont nombreuses», commente Bernard Joly. «Il faut être extrêmement minutieux et connaître son matériel sur le bout des doigts. Un système respiratoire externe devient le prolongement de ses propres poumons. En cas de problème, les choses peuvent aller très vite. On ne dispose que de peu de temps pour effectuer les procédures de secours. Au-delà de la formation qui lui permet de prendre connaissance du fonctionnement de son recycleur, l'utilisateur doit comprendre qu'une mise à jour constante de ses compétences est nécessaire via des exercices répétés.»
Découverte et échanges. De l'engin mécanique bricolé dans un garage à «l'usine à gaz» électronique, nombre de machines différentes seront présentées dimanche. «Autour du bassin lémanique, guère plus d'une vingtaine de personnes en utilisent. Cela reste confidentiel», raconte Olivier Vocat. «Notre but est de permettre aux passionnés de partager leurs expériences avec les autres plongeurs désireux d'en connaître un peu plus. Volontairement, nous avons choisi le site des Iles. La profondeur ne dépasse pas 40 mètres. Si le recycleur permet d'aller plus profond plus longtemps, ce n'est pas le but d'une journée telle que celle-ci.»
Des plongeurs allemands, suisses, italiens et français sont attendus. Le spéléonaute français, Sylvain Redoutey, qui a dépassé les 200 mètres au Goul de la Tannerie, sera notamment présent.
Source: www.lenouvelliste.ch