Conseil des ministres en plongée aux Maldives
Le président de l'archipel des Maldives, dans l'océan Indien, a réuni samedi un conseil des ministres à près de quatre mètres sous l'eau pour dénoncer le réchauffement climatique qui menace d'effacer son pays de la surface du globe. A moins de deux mois du sommet de Copenhague, Mohamed Nasheed a présidé en tenue de plongée cette réunion inhabituelle d'une demi-heure au fond d'un lagon aux eaux turquoise...
A 3,8 mètres sous l'eau, il avait autour de lui onze ministres, le vice-président et son directeur de cabinet, au fond du lagon où des tables avaient été installées. La télévision nationale a montré les images de ce curieux conseil au milieu des poissons tropicaux. Les participants ont tracé un "SOS" sur un tableau en plastique. "Le monde entier doit s'unir dans un véritable effort de guerre pour mettre fin à la hausse des températures", ont-ils écrit.
"C'est un message que nous voulons lancer au monde pour faire comprendre que si rien n'est fait contre le changement climatique, voilà quel sera l'avenir des Maldives", a déclaré le chef de l'Etat aux journalistes en sortant de l'eau. L'archipel, une destination touristique de luxe au sud du sous-continent indien, avec ses plages de sable fin et ses eaux cristallines, risque d'être submergé par les eaux d'ici 2100 si le réchauffement se poursuit, selon les prévisions des Nations unies.
Ce conseil des ministres très spécial a forcé le président et son équipe à s'entraîner pendant deux semaines sous la supervision de plongeurs professionnels. Ce n'est pas la première fois que Nasheed, élu à la présidence il y a un an, cherche à mobiliser la communauté internationale contre les dangers qu'entraîne le changement climatique.
Un mois à peine après son entrée en fonctions, il avait envisagé de créer un fonds souverain destiné à financer la réinstallation des 350.000 habitants des Maldives en cas de submersion mais a dû y renoncer en raison de la situation économique de l'archipel. En mars dernier, donnant l'exemple, il a annoncé que les Maldives allaient passer complètement aux énergies renouvelables dans les dix prochaines années, ce qui en ferait le premier pays à ne plus émettre de dioxyde de carbone.
Son projet d'énergies vertes, d'un montant de 1,1 milliard de dollars, nécessitera 155 turbines éoliennes, produisant chacune 1,5 mégawatt, et un demi-kilomètre carré de panneaux solaires, pour répondre à la demande en énergie de la population.
Il entend également acheter et détruire des "crédits carbone" à l'Union européenne pour compenser les émissions des touristes qui vont et viennent en avion pour leurs vacances dans l'archipel. Les émissions de gaz à effet de serre réchauffent le climat de la planète et avec la fonte des glaces le niveau des océans monte, ce qui menace l'existence même de pays insulaires comme les Maldives, dont l'altitude moyenne est très faible.
"C'est un message que nous voulons lancer au monde pour faire comprendre que si rien n'est fait contre le changement climatique, voilà quel sera l'avenir des Maldives", a déclaré le chef de l'Etat aux journalistes en sortant de l'eau. L'archipel, une destination touristique de luxe au sud du sous-continent indien, avec ses plages de sable fin et ses eaux cristallines, risque d'être submergé par les eaux d'ici 2100 si le réchauffement se poursuit, selon les prévisions des Nations unies.
Ce conseil des ministres très spécial a forcé le président et son équipe à s'entraîner pendant deux semaines sous la supervision de plongeurs professionnels. Ce n'est pas la première fois que Nasheed, élu à la présidence il y a un an, cherche à mobiliser la communauté internationale contre les dangers qu'entraîne le changement climatique.
Un mois à peine après son entrée en fonctions, il avait envisagé de créer un fonds souverain destiné à financer la réinstallation des 350.000 habitants des Maldives en cas de submersion mais a dû y renoncer en raison de la situation économique de l'archipel. En mars dernier, donnant l'exemple, il a annoncé que les Maldives allaient passer complètement aux énergies renouvelables dans les dix prochaines années, ce qui en ferait le premier pays à ne plus émettre de dioxyde de carbone.
Son projet d'énergies vertes, d'un montant de 1,1 milliard de dollars, nécessitera 155 turbines éoliennes, produisant chacune 1,5 mégawatt, et un demi-kilomètre carré de panneaux solaires, pour répondre à la demande en énergie de la population.
Il entend également acheter et détruire des "crédits carbone" à l'Union européenne pour compenser les émissions des touristes qui vont et viennent en avion pour leurs vacances dans l'archipel. Les émissions de gaz à effet de serre réchauffent le climat de la planète et avec la fonte des glaces le niveau des océans monte, ce qui menace l'existence même de pays insulaires comme les Maldives, dont l'altitude moyenne est très faible.