Expédition plongée Under The Pole
L’expédition polaire sous-marine Under The Pole est une aventure humaine novatrice, à la rencontre de la face sous-marine de la banquise du pôle Nord, un univers caché encore méconnu tant son accès est difficile. Son objectif est de réaliser un témoignage audiovisuel totalement inédit sur ce monde en perdition du fait du réchauffement climatique, afin de constituer sa « mémoire » et de le présenter comme jamais il ne l’a été. Le travail photographique et cinématographique réalisé s’intéressera donc à l’endroit et à l’envers de la banquise...
Il est destiné notamment à la publication d’un livre et à la réalisation d’un film de 90 minutes. En parallèle sera mené un programme scientifique lié au suivit de la fonte de la banquise, à travers les relevés d’épaisseur de neige et de glace qui seront réalisés le long du parcours. D’autre part, le programme de plongée sous-marine permettra de valider certains protocoles de réimmersion thérapeutique en collaboration avec les médecins hyperbare de l’association Géo-Scaph.
Pour atteindre ces objectifs dans leurs diversités, 6 équipiers progresseront à ski en tirant des traîneaux de mars à juin 2010 à travers 800 km de banquise et en réalisant 90 plongées sous-marines entre le pôle Nord géographique et l’île Ellesmere à l’extrême nord du Canada.
D’autre part, elle célèbrera les 100 ans de la conquête du pôle Nord et interviendra dans la continuité de la 4ème Année Polaire Internationale.
Validation de protocoles de réimmersion thérapeutique
Un aspect très intéressant de l’expédition sera d’évaluer des techniques de réimmersion à l’oxygène qui permettent de t raiter les accidents de décompression en l’absence de chambre hyperbare. Ainsi, différents protocoles et appareils seront testés. L’ensemble des données engrangées devrait permettre d’approfondir la technicité et les connaissances dans le domaine peu étudié de la physiologie "extrême". Ce travail sera mené en collaboration avec les médecins spécialistes de la plongée de l’association Géo-Scaph. Par ailleurs, cette équipe de médecins hyperbare assurera la formation et le suivi médical de l’équipe, avec laquelle ils seront en lien direct pendant l’expédition.
L’équipe
L’équipe est constituée de 6 équipiers aux parcours divers rassemblant toutes les compétences indispensables pour réussir un tel projet : organisation d’expéditions, plongée sous-marine en milieu extrême et spécialisation sous-glace, progression et bivouacs sur la banquise, approche professionnelle de l’image, expérience de l’arctique et de la banquise… Plusieurs d’ent re eux ont travaillé sur différentes expéditions de Jean-Louis Etienne:
INFORMATIONS: http://underthepole.com
Pour atteindre ces objectifs dans leurs diversités, 6 équipiers progresseront à ski en tirant des traîneaux de mars à juin 2010 à travers 800 km de banquise et en réalisant 90 plongées sous-marines entre le pôle Nord géographique et l’île Ellesmere à l’extrême nord du Canada.
- Après 65 jours de banquise, le dernier mois de l’expédition sera consacré à l’exploration sous-marine de la côte nord de l’île Ellesmere. Ses fjords glacés, ses cétacés, ses narvals, ses belugas, ses phoques et ses ours blancs mettront en valeur l’explosion de la vie sous-marine à l’approche des côtes.
- C’est donc une évolution de la morphologie de la banquise, de la vie et des écosystèmes qui l’accompagnent, qui sera relatée à travers cette expédition.
- Afin d’être dans les meilleures conditions de préparation au moment du départ, l’équipe a participé en février-mars 2009 à une « répétition générale de l’expédition » qui a eu lieu en Finlande, sur la banquise du nord de la mer Baltique.
D’autre part, elle célèbrera les 100 ans de la conquête du pôle Nord et interviendra dans la continuité de la 4ème Année Polaire Internationale.
Validation de protocoles de réimmersion thérapeutique
Un aspect très intéressant de l’expédition sera d’évaluer des techniques de réimmersion à l’oxygène qui permettent de t raiter les accidents de décompression en l’absence de chambre hyperbare. Ainsi, différents protocoles et appareils seront testés. L’ensemble des données engrangées devrait permettre d’approfondir la technicité et les connaissances dans le domaine peu étudié de la physiologie "extrême". Ce travail sera mené en collaboration avec les médecins spécialistes de la plongée de l’association Géo-Scaph. Par ailleurs, cette équipe de médecins hyperbare assurera la formation et le suivi médical de l’équipe, avec laquelle ils seront en lien direct pendant l’expédition.
Association Géo-Scaph
Fondée par les médecins Jean-Eric Blatteau et Jean-Michel Pontier, cette association a pour objet la promotion d’études scientifiques dans le domaine de la médecine hyperbare et le soutien médical d’expédition et de missions d’exploration sous-marine.
Dr. Jean-Eric Blatteau
Français, 40 ans, spécialiste de médecine hyperbare, médecin chef de l’Ecole de Plongée de la Marine Nationale, plongeur démineur et plongeur professionnel, médecin urgentiste et médecin du sport. Docteur « ès sciences » en physiologie des environnements extrêmes, il dirige des travaux expérimentaux sur la problématique de la décompression.
Dr. Jean-Michel Pontier
Français, 41 ans, spécialiste en médecine subaquatique, plongeur démineur, moniteur fédéral, médecin urgentiste et médecin du sport. Il travail au service de médecine
hyperbare et plongée de l’hôpital Sainte-Anne à Toulon, où il coordonne des travaux de recherche sur les mécanismes biochimiques de la maladie de décompression.
Fondée par les médecins Jean-Eric Blatteau et Jean-Michel Pontier, cette association a pour objet la promotion d’études scientifiques dans le domaine de la médecine hyperbare et le soutien médical d’expédition et de missions d’exploration sous-marine.
Dr. Jean-Eric Blatteau
Français, 40 ans, spécialiste de médecine hyperbare, médecin chef de l’Ecole de Plongée de la Marine Nationale, plongeur démineur et plongeur professionnel, médecin urgentiste et médecin du sport. Docteur « ès sciences » en physiologie des environnements extrêmes, il dirige des travaux expérimentaux sur la problématique de la décompression.
Dr. Jean-Michel Pontier
Français, 41 ans, spécialiste en médecine subaquatique, plongeur démineur, moniteur fédéral, médecin urgentiste et médecin du sport. Il travail au service de médecine
hyperbare et plongée de l’hôpital Sainte-Anne à Toulon, où il coordonne des travaux de recherche sur les mécanismes biochimiques de la maladie de décompression.
L’équipe
L’équipe est constituée de 6 équipiers aux parcours divers rassemblant toutes les compétences indispensables pour réussir un tel projet : organisation d’expéditions, plongée sous-marine en milieu extrême et spécialisation sous-glace, progression et bivouacs sur la banquise, approche professionnelle de l’image, expérience de l’arctique et de la banquise… Plusieurs d’ent re eux ont travaillé sur différentes expéditions de Jean-Louis Etienne:
- Ghislain Bardout – Chef d’expédition
- Emmanuelle Périé
- Alban Michon
- Samuel Audrain
- Stéphane Régnier
- Clément Infante
La banquise : un univers en voie de disparition
La banquise qui recouvre une grande partie de l’océan Arctique été comme hiver varie en étendue et en épaisseur selon les lieux et la saison. Elle se forme lorsque la température de l'eau de mer descend en dessous de -1,8°C. D’une épaisseur moyenne de 2,5 m, elle est faite de glace pluri-annuelle ou glace pérenne et de glace mono-annuelle ou glace de l’année. Mais elle peut faire 5 m d’épaisseur, ou plus encore au niveau des zones de rencontre entre plaques appelées crêtes de compression, qui peuvent atteindre 10 m de haut et plonger à 30 m sous la surface.
La banquise risque fortement de disparaître définitivement en été d’ici 8 à 15 ans (source CNRS/IFREMER) à cause du réchauffement climatique dont elle est une des premières victimes. Bien sûr, elle se reformera l’hiver avec la nuit polaire, mais elle ne sera plus jamais la même : son épaisseur restera celle d’une glace mono-annuelle, on ne la verra plus que de nuit ou par faible lumière, les reliefs que l’on peut y observer seront amoindris…
Pourquoi la banquise fond-elle si vite ?
La banquise est entrée dans un processus de fonte accélérée depuis quelques années. Ce phénomène est dû à la diminution des étendues blanches qui réfléchissaient jadis davantage les rayons du soleil (albédo). En effet, le noir des zones d’eau libre absorbe 75% du rayonnement contre 15% pour une surface enneigée, d’où un réchauffement accru par proximité. Le réchauffement des eaux océaniques et des courants aériens et l’accélération de la dérive de la banquise participe également grandement à la fonte. Il ne faut pas confondre la banquise qui est un océan gelé, avec les calottes polaires du Groenland et de l’Antarctique qui sont constituées de glace d’eau douce, ou avec les icebergs, qui sont des morceaux des glaciers qui se sont détachés à leur arrivée sur la côte. Toutefois, comme eux, la banquise flotte à la surface de l’océan, car la densité de la glace est plus faible que celle de l’eau liquide.
Crédits textes et photos: Under The Pole
La banquise qui recouvre une grande partie de l’océan Arctique été comme hiver varie en étendue et en épaisseur selon les lieux et la saison. Elle se forme lorsque la température de l'eau de mer descend en dessous de -1,8°C. D’une épaisseur moyenne de 2,5 m, elle est faite de glace pluri-annuelle ou glace pérenne et de glace mono-annuelle ou glace de l’année. Mais elle peut faire 5 m d’épaisseur, ou plus encore au niveau des zones de rencontre entre plaques appelées crêtes de compression, qui peuvent atteindre 10 m de haut et plonger à 30 m sous la surface.
La banquise risque fortement de disparaître définitivement en été d’ici 8 à 15 ans (source CNRS/IFREMER) à cause du réchauffement climatique dont elle est une des premières victimes. Bien sûr, elle se reformera l’hiver avec la nuit polaire, mais elle ne sera plus jamais la même : son épaisseur restera celle d’une glace mono-annuelle, on ne la verra plus que de nuit ou par faible lumière, les reliefs que l’on peut y observer seront amoindris…
Pourquoi la banquise fond-elle si vite ?
La banquise est entrée dans un processus de fonte accélérée depuis quelques années. Ce phénomène est dû à la diminution des étendues blanches qui réfléchissaient jadis davantage les rayons du soleil (albédo). En effet, le noir des zones d’eau libre absorbe 75% du rayonnement contre 15% pour une surface enneigée, d’où un réchauffement accru par proximité. Le réchauffement des eaux océaniques et des courants aériens et l’accélération de la dérive de la banquise participe également grandement à la fonte. Il ne faut pas confondre la banquise qui est un océan gelé, avec les calottes polaires du Groenland et de l’Antarctique qui sont constituées de glace d’eau douce, ou avec les icebergs, qui sont des morceaux des glaciers qui se sont détachés à leur arrivée sur la côte. Toutefois, comme eux, la banquise flotte à la surface de l’océan, car la densité de la glace est plus faible que celle de l’eau liquide.
Crédits textes et photos: Under The Pole