Une caméra adaptée pour les plongeurs de la Gendarmerie
Les plongeurs professionnels de la Gendarmerie Nationale réalisent toute l’année de nombreuses plongées sous-marines d’investigations dans le cadre d’enquêtes judiciaire : recherche de corps, pièces à conviction, armes… Dans la zone supérieure à -60 m, c’est en général un robot équipé de caméras qui effectue les recherches en raison de la profondeur, des risques pour les plongeurs et des paliers de décompression assez complexes en terme de gestion, lorsque les zones de recherche sont assez larges.
Pour les zones de recherche sur des profondeurs inférieures à -60 m, ce sont les plongeurs qui interviennent directement : les recherches « humaines » permettent d’obtenir des résultats plus probants et plus détaillé qu’un robot téléguidé qui sera forcément moins précis. Le travail des plongeurs de la Gendarmerie (notamment à la brigade nautique d'Agde dans l’Hérault et d’autres brigades sur la côte Atlantique) a été facilité ces derniers mois avec la mise à disposition d’une caméra très innovante de dernière génération, dite à « vision déportée ».
Pour les zones de recherche sur des profondeurs inférieures à -60 m, ce sont les plongeurs qui interviennent directement : les recherches « humaines » permettent d’obtenir des résultats plus probants et plus détaillé qu’un robot téléguidé qui sera forcément moins précis. Le travail des plongeurs de la Gendarmerie (notamment à la brigade nautique d'Agde dans l’Hérault et d’autres brigades sur la côte Atlantique) a été facilité ces derniers mois avec la mise à disposition d’une caméra très innovante de dernière génération, dite à « vision déportée ».
Le principe est simple : la caméra est embarquée par un plongeur et les images sont transmises et enregistrées en temps réel à l’aide d’un câble vidéo relié à la surface. Les enquêteurs et magistrats peuvent ainsi guider le plongeur dans ses recherches, déceler des indices non visibles à l’œil nu, surtout lorsque la visibilité est mauvaise (vase, particules…), ce qui représente 80% des plongées sous-marines des enquêteurs.
Ce type de caméra a été testé avec succès lors du crash d’un avion Airbus A320 de la compagnie Air New Zealand au large des Pyrénées-Orientales. Les enquêteurs du BEA ont passé plusieurs mois devant les écrans en guidant les plongeurs par -40 m de fond, sur les pièces d’avion à filmer, à remonter à la surface… Ce type de fouille est effectué à l’identique des fouilles archéologiques, centimètre par centimètre, la caméra permettant même de faire un relevé de la position du corps ou d’une pièce à conviction.