voyage plongée KiritimatiVoyage plongée Kiritimati

Je suis à Kiritimati, le plus grand atoll du monde et peut-être le plus ancien, coincé entre lagon et océan. L’horizon est partout. Cette ancienne île Christmas, appartient à la république des Kiribati (33 îles réparties entre îles Gilbert, îles Phoenix et îles de la Ligne) dont la capitale est Tarawa-Sud dans l’archipel des îles Gilbert, à 3300 km d’ici (4 heures de vol)... Dive now !
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Comment s'occuper en plongée

10 conseils du plus sérieux au plus débile ! Je me souviens d’une étonnante croisière aux Bahamas il y a quelques années. Les Bahamas …3 syllabes tintinnabulantes comme des coupes de champagne s’entrechoquant sur le pont d’un yacht de grand luxe en apesanteur au-dessus d’une mer turquoise. En fait de yacht et de champagne, nous nous étions retrouvés un ami plongeur et moi-même sur le pont d’un voilier étriqué avec 15 autres gaillards, américains pour la plupart, chacun occupé à restituer à l’océan démonté son jus d’orange de pot de bienvenue...
Le lendemain, la mer s’étant assagie, notre binôme français s’était immergé le premier sur un fond chamarré d’éponges barriques et de graciles gorgones. Barracudas, carangues, lutjans, gatherins et perroquets nous avaient fait la fête une heure de rang. Nous refîmes surface, l’œil repu de couleurs, pour découvrir stupéfaits nos coreligionnaires yankees attablés et sur le point de conclure leur déjeuner à grands renforts de brownies. Un colosse ventripotent aux bras plus gros que mes cuisses, m’avouait entre deux hoquets n’être resté que 20 mn car «il n’y avait pas grand chose à voir et qu’il s’était ennuyé».

Il en fut ainsi toute la semaine : La plupart de nos plongeurs américains s’immergeaient 20-25mn maximum, nous faisant passer avec notre petite heure de plongée (quoi de plus banal sur des fonds tropicaux de 15-30m !) au mieux pour d’inépuisables marathoniens, au pire, pour d’irresponsables hurluberlus. De temps en temps, nous les croisions sous l’eau, cohortes hagardes de soldats perdus, compensant leur mortelle lassitude par de vigoureux coups de palmes. Planant tels de gros oiseaux aux yeux éteints plus de 3 m au-dessus du fond, ils envisageaient sans conviction les récifs de coraux. Parfois l’un d’eux, saisi d’une illumination soudaine, se décidait à quitter cette errance entre deux eaux pour inspecter l’intérieur d’une éponge tonneau. Mais n’y trouvant rien susceptible d’éveiller son intérêt, il ne tardait guère à rejoindre la morne procession tout en crachant de grosses bulles d’amertume. D’autres encore semblaient captivés par la lecture de leurs instruments et ignorant les bancs de poissons autour d’eux, communiquaient leurs paramètres à leur buddy en roulant des prunelles. Précisons que ces gars là consommaient tout à fait normalement et remontaient le bloc à moitié plein. En discutant avec eux, nous avons réalisé qu’au bout d’une quinzaine de minutes, ils estimaient avoir fait le tour du site, avoir vu tout ce qu’il y avait à voir et pouvaient donc rejoindre la surface sans remords ni regrets. Lorsque quelqu’un profite d’une situation ou de quelque chose qu’il ne mérite pas vraiment, une maxime populaire nous rappelle que «c’est de la confiture donnée aux cochons». Je suis convaincu qu’un cochon, détendeur en groin et palmes aux jarrets, aurait fait un meilleur usage de ces plongées.

Ce cas, certes un peu extrême n’en est pas moins représentatif d’une certaine tendance actuelle : De nombreux plongeurs s’ennuient sous l’eau. On pourrait penser qu’après être passé sous les fourches Caudines d’une rigoureuse formation et avoir investi une coquette somme d’argent dans un attirail sophistiqué, une croisière ou un séjour, le plongeur entende profiter à plein de ses ballades subaquatiques. Seulement voilà, aussi paradoxal que cela puisse paraître, certains ne savent pas s’occuper sous l’eau ! Il faut bien reconnaître qu’aucun module de leur formation ne porte sur ce délicat sujet. Certains encore tout échevelés par leur course aux diplômes, se retrouvent, une fois les plongées techniques expédiées, soudain assaillis d’un vertigineux sentiment de vide : Comment ? Pas de remontées assistées aujourd’hui ? Pas même une RSE de 20m ? On pourrait peut-être quand même se faire un petit vidage de masque à 40m suivi d’un échange d’embout…Misères et turpitudes du jeune breveté. Il va falloir apprendre à plonger pour plonger. Non pour exécuter le doigt sur la couture de la combinaison des exercices se rapprochant souvent de la figure de style, ni pour remplir une ligne de plus dans un carnet maigrichon. Ah le carnet ! Enfant chéri de l’apprenti plongeur, choyé, dorloté, emmitouflé dans sa pochette à l’abri des gouttes, entretenu comme un rosier anglais, enluminé comme un missel de Bénédictin, apprêté comme une monture du Cadre Noir. On y développe des statistiques de profondeur, de température dignes de la NASA, on y décompte les plongées avec une précision d’horloger, pour enfin y célébrer des chiffres phares comme 100, 200, 500 ou 1000 pour les plus persévérants. Au risque de passer pour un austère ministre protestant du rite subaquatique, j’estime que ces icônes profanes détournent le jeune communiant de l’objet même de la plongée.

Alors comment «revenir aux sources même» de la plongée ? Ou en termes plus profanes, comment rentabiliser ses plongées, optimiser le retour sur investissement de ses immersions ? Plusieurs pistes s’offrent aux plongeurs en crise.

1) Apprendre à observer la vie

Ce qui paraît d’une évidence rare à certains, ne l’est manifestement pas pour d’autres. Il suffit pour s’en convaincre d’apercevoir une malheureuse palanquée entraînée, parfois contre son gré, mais pas toujours, par un survitaminé moniteur aux mollets d’acier. Battant des jambes avec la vigueur d’un lapin Duracell, nos véloces plongeurs, disposés selon l’humeur et la rapidité du maître de cérémonie en file indienne ou en tirailleur, progressent au milieu d’impressionnants chapelets de bulles argentées. Parfois trop près du fond, les nuages de sédiments qu’ils ne manquent pas de soulever font irrésistiblement penser à l’attaque d’une colonne de Panzers sur la plaine d’El Alamein. Grâce à Dieu, ils préfèrent la plupart du temps évoluer «en altitude» pour mieux appréhender le paysage. Oh, je ne dis pas que ces gens là ne voient rien. Non, non. Je pense que tout ce qui est sourd, aveugle et qui frise avec le demi-mètre a de fortes chances d’être aperçu par l’un ou l’autre. Une grosse éponge par exemple…Eh oui, pas facile de s’amuser dans ces conditions.

On ne le répétera jamais assez, sous la surface, la lenteur est la clef de la réussite. Tant pour consommer moins que pour observer la vie. Pourquoi aller sous l’eau si ce n’est pour apercevoir les acteurs de cet univers, apprendre à les reconnaître, comprendre les rapports des uns avec les autres ? Inutile pour cela de passer 5 ans à l’Université. Un soupçon de curiosité au départ, quelques guides bien illustrés, une lichette de planches d’identification immergeables et la soif de connaissance fera le reste. Une fois les principaux embranchements reconnus, quelques clefs d’identification assimilées, quel plaisir de mettre un nom sur des espèces croisées déjà cent fois mais jusque là anonymes. Quelle joie de repérer des interactions entre espèces, de dénicher des «oiseaux rares», de débusquer des animaux là où récemment encore on passait, la palme dédaigneuse. Apprendre à regarder. Chercher et trouver la vie là où on ne l’attend pas. Comprendre ce que l’on observe. Voici quelques petits trucs parmi des centaines d’autres pour pimenter des plongées où il n’y a soi-disant rien à voir :
  • Jeter un œil dans les tentacules d’anémones vertes : C’est bien le diable si vous ne débusquez pas un petit crabe araignée du genre Inachus. Idem dans une autre espèce d’anémone, l’aiptasie bleu-vert où se camoufle la belle crevette améthyste aux reflets de nacre mauve. Essayez, cela fonctionne, tant en Atlantique qu’en Méditerranée.
  • Regardez sous les pierres : Elles foisonnent d’animaux étonnants que le néophyte n’a jamais vu. Ophiures aux long bras dégingandés, minuscules holothuries au teint de porcelaine, vers inquiétants, crabes effarouchés, pontes énigmatiques…Bien sûr, il s’agit de remettre la pierre parfaitement en place pour que tout ce petit monde puisse continuer à vivre.
  • Se munir d’un phare, en toute occasion, même en mer tropicale. Illuminez donc l’intérieur des trous, les replis des failles, les obscurs surplombs, à la recherche de crustacés, mollusques ou étonnants poissons comme le lépadogaster, très commun, mais rarement vu car on ne pense pas à le chercher.
  • En Atlantique au Printemps, dénichez les jeunes araignées de mer, recouvertes de fragments d’algues et autres boutures. On peut même parfois les observer en train de se découper des fragments végétaux dans les feuilles de laminaires. Avant de partir, retournez la gentiment et tâchez de déterminer son sexe.
  • A la même saison en Méditerranée, certains labres, notamment les crénilabres, se mettent à confectionner des nids. On les voit papillonner un bout d’algue entre les dents et se diriger vers leur fragile construction. Avec un peu de chance, vous apercevrez Madame Crénilabre inspecter le nid avec circonspection, et une fois rassurée du sérieux de l’ouvrage et de son propriétaire, y pondre ses œufs.
  • Repérez les amoncellements de coquilles de moules et d’autres bivalves. Maître poulpe n’est sûrement pas loin. De la même façon, si à l’orée d’un trou, vous rencontrez une bande de crevettes cavernicoles rouges regardez encore plus attentivement à la recherche d’un congre ou d’une murène. Ils sont inséparables.
  • Faites quelques expériences amusantes avec les oursins. Touchez l’un des piquants et regardez les autres converger vers celui-ci afin de renforcer le dispositif de défense. Placez le à l’occasion sur le dos pour assister à son lent rétablissement. Les girelles et autres petits labres inquisiteurs ne manqueront pas de venir tournoyer autour. Inutile de couper le malheureux en deux !
  • Une petite erreur de cap et vous voilà au beau milieu des «poireaux» de posidonies ou d’une gigantesque forêt de laminaires. Ne vous tirez pas une balle dans la tête tout de suite. Posez-vous tranquillement sur le fond, patientez quelques minutes et observez la vie revenir petit à petit sous les frondaisons. Etudiez la surface des feuilles ou des thalles, recouvertes d’algues calcaires encroûtantes, de bryozoaires aux motifs géométriques, d’hydraires buissonnants. Escargots, crabes lilliputiens, crevettes translucides n’attendent que votre perspicacité pour être démasqués dans les rhizomes des posidonies ou sur les stipes des laminaires.
  • Allez donc jeter un œil sur cette plage de sable au pied du tombant. Non, ne soupirez pas…Mettez-vous bien à l’horizontal, très près du fond et guettez les yeux d’une vive, d’une sole, ou d’une seiche en embuscade. Aidez-vous au besoin du phare. Amusez-vous aussi à remonter la piste laissée sur le sable par le crustacé ou le gastéropode en maraude. Tortillons de vers, orifices respiratoires de bivalves viendront compléter le tableau.
 
Quand le requin, le mérou ou le banc de barracudas ne sont pas au rendez-vous, ce qui, personnellement je l’avoue, m’arrive assez souvent, une simple loupe, une petite ardoise sur laquelle noter ses observations, un thème donné au préalable sur le bateau (trouver et identifier par exemple le plus de crustacés possible) permettent de ravigoter une plongée apparemment mal engagée.

2) Plonger utile en s’engageant pour la protection d’espèces menacées

Figurez-vous que vous pouvez sauver la planète et ses sympathiques habitants en plongeant. Bon enfin, disons que si vous avez du temps libre, et un peu d’argent (et oui maintenant, le bénévolat, cela coûte un peu) vous pouvez partir pour le compte d’une association. Les tâches assignées aux plongeurs sont généralement du recensement de populations. REEF (Reef Environmental Education Foundation) organise ainsi le comptage de certaines espèces de poissons en milieu corallien, Earthwatch celui de mammifères marins, comme les baleines à bec ou les cachalots aux Bahamas, les lamantins au Belize, les dauphins en Espagne ou encore celui de requins pèlerins en Ecosse ou en Cornouaille. En compagnie de scientifiques, vous pourrez vous initier aux méthodes de recensement mais aussi dans certains cas, apprendre à peser, mesurer ou tagger les animaux. Et en plus, le soir vous pourrez vous endormir la conscience tranquille…

3) Faire de la photo (ou de la vidéo)

Alors là, je dis attention ! Moyennant un petit investissement (moins de 1000 Euros), il est vrai que chacun peut s’amuser à tirer le portrait de poissons peu farouches, de compagnons de palanquée photogéniques, bref ramener un souvenir tangible de ses plongées fugitives. Quel plaisir d’allier la technique photographique avec les connaissances du terrain et des espèces ! La plongée se transforme en véritable chasse à l’image, en haletant safari sous-marin, où les minutes s’égrainent si vite qu’on en oublie parfois ses paliers. Mais gare au virus : l’apprenti reporter sous-marin se trouve bien vite limité par son matériel dans sa quête de l’image parfaite. Et alors, c’est le terrible engrenage. Attiré par les devantures des magasins d’optique comme une innocente girelle par le leurre d’une baudroie, le malheureux finit souvent par y épuiser chéquier et carte bleue. La production d’images de qualité a un prix, lequel reste pour le moment fort élevé. Boîtier, objectif macro 50 ou 105mm, grand angle, caisson, hublots adaptés, flashes (un deuxième permet d’éviter les ombres portées), platine pour fixer tout ce petit monde, et puis bien sûr l’armada de pellicules qu’il s’agit de faire développer et ensuite de classer. Dois-je rappeler que de temps en temps (souvent ?) quelques insidieuses gouttelettes viennent ruiner à tout jamais ces joyaux de l’électronique… En vérité, je vous le dis : Si vous n’êtes pas rentier cossu, dentiste dans le XVI ième arrondissement ou prospère chef d’entreprise, réfléchissez-y à deux fois.

4) Apprendre à retrouver son chemin

Voilà de quoi occuper son homme ! Peu importe le niveau, retrouver le mouillage s’avère toujours utile et les plus diplômés ne sont pas forcément les meilleurs à ce jeu-là. Vous vous ennuyez et vous ne vous intéressez pas aux bestioles, alors concentrez vous et faites preuve d’attention : Repérez les lignes et les reliefs du fond, lorgnez de temps en temps l’astre solaire, identifiez la direction du courant, l’alignement des ridules dessinées dans le sable, mémorisez profondeurs et changements de cap et tachez de revenir au bateau. Il n’est pas interdit de s’aider d’un compas…

5) Faire des expériences amusantes

Vous avez du mal à oublier les joies de la plongée technique, vous êtes féru de sciences physiques et appréciez les expérimentations drolatiques mais néanmoins didactiques. Prenez par exemple une balle de tennis et mettez en évidence les merveilles de la pression hydrostatique. Vers 30m, elle s’aplatit comme une galette. Si d’aventure vous êtes ce jour là d’humeur enjouée, placez la balle écrasée dans la poche du gilet d’un de vos camarades. Vers les 10m, la balle reprendra soudainement sa forme avec un formidable bruit d’explosion. Observez alors avec intérêt l’œil inquiet, voire angoissé de votre infortuné compagnon. Eh, eh, eh…Moins hilarant mais tout aussi instructif sur la pression : Descendez un œuf frais (pas dur) à 30m, retirez sa coquille et observez la masse gélatineuse du blanc adopter une forme sphérique avec le jaune flottant à l’intérieur.

6) Faire du scooter sous-marin

Et pourquoi pas ? Si cet instrument a encore souvent une réputation de gadget chez le plongeur loisir français, son usage est assez répandu dans d’autres parties du monde. A essayer, non pas tant pour les distances à parcourir sans efforts que pour la formidable sensation d’évoluer dans un espace à 3 dimensions. Tel un pilote de F16 ou un super héros dépourvu de cape, enchaînez les figures au-dessus du fond. Attention tout de même aux oreilles !

7) Faire des ronds de bulles

Si vraiment vous avez épuisé toutes les autres solutions. Choisir un coin sans courant. Se mettre sur le dos en regardant la surface et retirer son détendeur. La bouche en cul de poule, lâcher une bulle de la taille d’une balle de ping-pong. Vous pouvez vous aider de la langue. Quand la bulle se transforme en beignet, c’est gagné. Une activité peu coûteuse qui aura au moins le mérite de vous détendre.

8) Récréations au palier

Un palier long et réfrigérant ? Sortez donc de la poche de votre gilet un petit Frisbee ou une torpille aquatique et entamez une partie endiablée avec votre palanquée. Soyez suffisamment adroit pour éviter d’aller les chercher au fond ! Si vous aimez être à la pointe de la technique, offrez-vous donc un de ces ordinateurs (made in USA bien sûr) qui proposent des jeux vidéo pour vous sortir de la torpeur du palier. Prenez garde, une fois pris dans le feu de l’action à bien rester aux 3m !

9) Récupérer des balles de golf

Vous avez les dents longues et le sens du commerce. Ne perdez plus votre temps en mer. Démarchez les clubs de golf de votre région pour aller barboter dans les nombreux points d’eau qui jalonnent les cours et repêcher les précieuses petites balles blanches. PADI en a même fait une spécialité ! Evidemment, si vous n’aimez pas les visibilités de 30 cm…

10) Plonger nu

Il fallait y penser. Impeccable pour ne pas avoir la marque du maillot. Quelques clubs spécialisés existent aux USA. Qu’attendons-nous pour en créer un chez nous, en rade de Brest par exemple ? Pour d’inoubliables sensations de fraîcheur. Quelques conseils cependant : Préférez le gilet stabilisateur à la sous-cutale, ne laissez traîner aucun tuyau quel qu’il soit sur le sable et attention aux oursins.

Si malgré tous ces avisés conseils, vous persévérez à errer l’œil vitreux et absent, à vous demander comment vous pourriez bien remplir ce vide qui vous taraude, j’ai une très bonne nouvelle : Restez chez vous pour regarder Cousteau à la télé et faites des économies.

Christophe Migeon
pour Paradise Plongée

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