voyage plongée KiritimatiVoyage plongée Kiritimati

Je suis à Kiritimati, le plus grand atoll du monde et peut-être le plus ancien, coincé entre lagon et océan. L’horizon est partout. Cette ancienne île Christmas, appartient à la république des Kiribati (33 îles réparties entre îles Gilbert, îles Phoenix et îles de la Ligne) dont la capitale est Tarawa-Sud dans l’archipel des îles Gilbert, à 3300 km d’ici (4 heures de vol)... Dive now !
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Plongée à Erquy en Bretagne

Plongées à Erquy... certes la Manche n'est pas la Méditerranée, et certains plongeurs septentrionaux vous diront que ça vaut mieux comme ça ! Nous avons donc décidé d'aller tremper nos palmes de ce côté du littoral français, souvent boudé (à tort d'ailleurs) par les accros des bulles. La Bretagne a déjà l'avantage de proposer des eaux non chlorées pour les plongeurs parisiens à moins de 5 heures de route...

Ce qui n'est pas négligeable quand on passe son année à se tortiller dans de l'eau certes bleu turquoise, mais où les poissons se font plutôt rares, mise à part quelques diodons ou hippocampes en caoutchouc apparaissant parfois dans nos eaux parisiennes au gré des baptêmes.



A notre arrivée, première idée reçue démentie. Alors que nous avions quitté les bouchons franciliens du vendredi soir sous un véritable déluge automnal, nous voilà à Erquy, sur les Côtes d'Armor sous un soleil bien franc. Première surprise plutôt agréable ! Nous voilà donc au club de plongée Histoire d'Eau, situé dans les locaux de la base nautique d'Erquy, tout émoustillés à l'idée d'aller voir ce qui se passe dans ces eaux vertes. Question infrastructure, le club est au top. Des vestiaires spéciaux réservés aux plongeurs, filles et garçons séparés s'il vous plaît, des douches chaudes réglables avec un débit suffisant pour rincer plus que 12 cheveux (les utilisateurs réguliers de certaines piscines parisiennes me comprendront), des portes manteaux, des étagères en hauteur pour les affaires sèches, bref le bonheur ! Le club dispose de deux bateaux pouvant accueillir chacun une quinzaine de plongeurs. Seul petit désagrément : selon la marée, à votre retour de plongée, il faut parfois marcher un peu avant de rejoindre le vestiaire. Mais pas de soucis, Pascal, le patron d' Histoire d'O, pense à tout et appelle une camionnette qui vient récupérer les blocs histoire que personne ne se fasse mal au dos !

Pour le moment, que des bons points pour le club. Mais allons donc voir à quoi ressemblent les plongées...

L'Elvète, où nous trempons nos palmes pour la première fois, est à environ 5 minutes de bateau du club. La plongée s'effectue au pied d'un petit phare, autour d'une roche posée sur un fond d'environ 20 m, accessible à tous les niveaux. C'est décidément notre jour de chance, la visibilité est excellente et tous nos amis sous-marins ont l'air d'être de sortie. A peine la tête sous l'eau nous voilà nez-à-nez avec une raie torpille. Nos flashs à répétition n'ont pas l'air de la déranger plus que ça et elle reste bien tranquille, posée sur le sable, en bonne ambassadrice des lieux. Un peu plus loin, c'est une seiche qui nous salue, pas très affectueusement j'en ai peur, de ses deux tentacules relevés. Il suffit alors de tourner la tête pour en voir une autre, et encore une autre, et ainsi de suite jusqu'à ne plus pouvoir les compter. Nous voilà donc au beau milieu d'un rassemblement de grosses seiches, qui nous en font voir, au sens propre, de toutes les couleurs. Dans le même périmètre, il semble que toutes les roussettes du pays se soient également donné rendez-vous ici. Peut-être y a t'il un Woodstock sous-marin ce matin à l'Elvète...



Les roussettes, qui sont sûrement les poissons parmi les plus zen du monde, ne sont absolument pas farouches. Si vous vous approchez tranquillement, vous pouvez vous allonger sur le sable et presque la toucher du bout du nez. Il est bien difficile alors de résister à la tentation de la caresser ! Encore quelques mètres et c'est une coquille Saint Jacques de belle taille, sûrement dérangée par un coup de palmes, que l'on voit "sautiller" en pleine eau, à une dizaine de centimètres du fond sableux. C'est un spectacle très amusant et l'on regrette vite qu'il ne dure que quelques secondes. Enthousiasmés par la balade, les 18C° de l'eau ne nous semblent pas si terribles. Un coup d'oeil à nos manomètres nous indique qu'il est cependant l'heure de remonter. Heureusement, le temps d'aller manger des saussices-galettes, spécialité de la région, et nous revoilà à l'eau, à La Basse à Brouard. Les conditions sont très changeantes ici. Alors que le matin, seul un léger courant sans conséquences nous portait le long de la plongée, c'est maintenant un courant digne d'une passe tropicale qui nous saisit dès la mise à l'eau. L'installation d'une ligne de vie et la descente au mouillage sont impératives.

A 18 mètres de profondeur, le courant n'a pas faibli mais les rochers nous offrent une protection suffisante, pour que l'on puisse profiter de la plongée sans être épuisé au bout de deux minutes. Dans une faille, notre lampe éclaire un timide couple de turbots. Un peu plus loin, c'est un énorme congre, qui se cache dans le fond de son trou. Des ignachus, les petites araignées que l'on retrouve dans les anémones en Méditerranée, se baladent sur le sable. L'une d'entre elles a la bonne idée de faire sa sieste sur une gorgone jaune. Les photographes peuvent s'en donner à coeur joie ! Enfin, une armée de petites crevettes, défendant vaillamment un timide congre pourtant quelques milliers de fois plus gros qu’elle, finira de nous réjouir. Les plongeurs bio seront charmés par la richesse des fonds de la Manche, la diversité des espèces rencontrées lors d'une même plongée étant véritablement remarquable.


Le lendemain, sur le site de La Basse de l’Est, un morceau de laminaire semble bizarrement coller verticalement à la paroi. Un coup d'oeil en dessous et voilà qu'un petit oeil craintif nous observe, l'air pas très rassuré. En soulevant un peu le laminaire, l'on s'aperçoit que c'est un crabe dromi, reconnaissable à sa carapace très bombée, qui se sert de l'algue comme d'une cape de camouflage en la tenant à l'aide de ses pinces tout contre lui. C'est ainsi que l'énorme homard bleuté du trou d'à côté se fait voler la vedette par un petit crabe imaginatif. Sur le sable, les grosses seiches nous offrent un balai hypnotisant. Le courant se lève et il est déjà l'heure de dire au revoir à tout ce petit monde. Tout le monde sort au parachute, et les deux bateaux font la navette pour récupérer toutes les palanquées. Le temps de se réchauffer sous les douches bouillantes du club et nous voilà sur la route. La grisaille parisienne n'attend pas. Mais nul doute que nous irons désormais travailler un peu plus heureux, en sachant que l'on peut aller mettre la tête dans l'eau salée, à moins de 5 heures de Paris. Une raison de plus d'attendre avec impatience le vendredi !

Texte : Heïdi Lafeuil
Photos : Heïdi Lafeuil & Stéphane Paroty

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