voyage plongée KiritimatiVoyage plongée Kiritimati

Je suis à Kiritimati, le plus grand atoll du monde et peut-être le plus ancien, coincé entre lagon et océan. L’horizon est partout. Cette ancienne île Christmas, appartient à la république des Kiribati (33 îles réparties entre îles Gilbert, îles Phoenix et îles de la Ligne) dont la capitale est Tarawa-Sud dans l’archipel des îles Gilbert, à 3300 km d’ici (4 heures de vol)... Dive now !
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Voyage plongée Madagascar : Tsarabanjina l'éloge du bonheur

voyage plongée madagascarLe bonheur, c’est un état d’esprit. Une manière de penser. Il faut savoir qu’il existe pour l’apprécier. Il faut le chercher pour le trouver. Il existe, sur notre belle planète, des lieux, beaucoup, qui favorisent sa rencontre : le sommet d’une dune en Namibie, au pied des Annapurnas, au milieu de la forêt amazonienne, sur un rocher de la calanque de Sormiou, au fond de son jardin, entre ses draps ! Tsarabanjina*, à Madagascar, en fait partie ! Sans hésitation...

Pascal nous accueille, pieds nus, vêtu d’un simple paréo noué autour de la taille, avec beaucoup de chaleur et de professionnalisme. Il nous précise : « A Tsarabanjina, la tenue vestimentaire est… insulaire ! » Ceci n’est pas fait pour me déplaire. Je ne reverrais mes chaussures qu’à la fin du séjour…
A peine débarqué, tandis que sous mes pieds le sable fait un bruit de velours parmi les allées de filaos, je rencontre enfin les esprits des îles, entre le ciel et la mer. Tout concorde dans ma tête pour atteindre une véritable symbiose de ce minuscule bout de terre, pas n’importe lequel il est vrai et l’idée que je me fais du Paradis. Bon, j’y viens !

Au sud de l’archipel des Mitsio, Tsarabanjina est l’une des îles les plus esthétiques que mes pas ont eu le plaisir de fouler, que mes yeux ont pu admirer, que mes neurones ont immortaliser à jamais : entre Maldives, Seychelles et Polynésie. Cela vous tente ?

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Ici, à l’instar des couleurs qui s’éveillent sous les rayons du soleil levant, la métamorphose s’opère à un rytme lent et les sens s’apaisent. Une humeur légère flotte dans l’air. Aussi, en me laissant griser par la brise qui rafraîchit Tsarabanjina, le temps rime avec beauté, sérénité et volupté. Je consomme, avec modération, ces bribes de bien-être dérobées à la vie.

Drapé dans son habit de lumière, ce fleuron de l’hospitalité qui brille au beau milieu des mers, se décline en de multiples couleurs au gré de la journée. Les nuits, légères sous un ciel aseptisé de toute pollution, aux frontières de l’irréel avec les étoiles multipliées, sont assurément aussi belles que les jours.

Comme autant de vibrations naturelles qui enveloppent mon corps : la magie opère… Dans ce havre de grâce raffiné, je peux me reposer de mes découvertes et penser, sans hâte, à des choses lointaines que je croyais disparues. Je peux ainsi trouver le repos de l’esprit, de l’âme peut-être, en alliant bien-être et sport, farniente et plongée. Un peu timide, cette île ne demande qu’à être conquise et aimée, en douceur… Larguer les amarres, dégraffer langoureusement sa ceinture de sable blanc, soulever délicatement ses vaguelettes azurs pour y découvrir le plaisir de fonds presque vierges au pied des roches noires, vestiges d’anciens volcans.

A marée basse, le sel se dépose dans les multiples anfractuosités, formant de véritables vasques où reste emprisonnée une faune minuscule, dans l’attente de la prochaine marée haute… six heures plus tard. A l’est de l’île où se détache une parcelle de terre, quelques pêcheurs s’affairent autour de leur pirogue à balancier. Une femme fardée du M’sindzano, un masque de beauté à base de Tamotamo, une poudre jaune, et d’Ylang-ylang, accroche des poulpes au soleil.

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A Tsarabanjina, il est impossible d’ignorer la mer. Son chant constant berce nos paroles. Nous nous surprenons à chuchoter. Même si je ne me contente pas de la contempler ou de l’admirer de mon bungalow parfaitement situé sur la plage, je reconnais que le spectacle est assez fantastique entre les explorations aquatiques qui sont ici à la hauteur de mes espérances. La variété réputée des espèces de l’océan Indien apporte quotidiennement une touche de féérie à ce séjour insulaire.

Les quatre frères de l’archipel des Mitsio sont quatre rochers posés pour être photographier en recevant le soleil couchant.

Au quatrième frère nommé Antsoa, le plus au nord, Sandra, Véronique, Dominique, Erwan et moi nous immergeons sur une vingtaine de mètres. Deux requins pointes-noires déguerpissent à notre approche tandis que nous sommes littéralement enveloppés par des milliers de petits vivaneaux jaunes. Quelquefois, des carangues affamées viennent troubler la quiétude du lieu en perçant des trouées dans les bancs de poissons apeurés. Après leur passage, la vie reprend son cours : le poisson-scorpion ne bouge toujours pas dans l’attente de sa proie, les poissons-anges se balladent, les carpes rouges se caressent, les perroquets se gavent de corail, les platax flottent, immobiles, et les poissons-clowns se lovent dans les minuscules bras de leur anémone. Un poisson-feuille blanc se balance sur une éponge. Durant cinquante minutes, une infime partie de l’immense océan Indien s’offre ici à nous, impudique, inondée du soleil tropical, juste pour notre plaisir.

Au sud, Bengovo, le premier frère, ressemble à une soucoupe volante survolée de nombreuses frégates noires. Il nous réserve un festival de poissons-crocodiles, une dizaine, une abondance de grosses porcelaines, une vingtaine, et un combat terrible de deux nudibranches dont l’un y laissera une antenne ! Quelle violence dans cet affrontement de deux animaux de quelques centimètres seulement ; je suis presque terrifié… Bon, j’exagère un peu mais tout de même. Le perdant s’éloigne du plus vite qu’il le peut.

Plus tard, au coucher de soleil sur les quatre frères, bercés par un rhum arrangé vanille-café, cuvée 2006, qui tourne les têtes, nous nous remémorons ces multiples scènes de la vie sous-marine. Le Talio, un léger vent d’ouest vient balayer nos visages heureux et caresser les cheveux des femmes. Manjahary, le responsable du bar, nous précise qu’en été, c’est plutôt le Varatraza qui souffle de l’est. Quand cet homme au sourire sympathique joue au solitaire, il gagne toujours… moi, jamais ! Il m’explique aussi que Tsarabanjina veut dire « belle à regarder », ou bien « belle vue », si l’on met l’accent sur la lettre B comme le font les habitants de Tana. Il est vrai que le spectacle est idyllique, que l’on soit sur ou autour de cette île : elle est perdue dans le canal du Mozambique mais entourée d’autres sœurs, ce qui rend l’horizon plus intéressant.

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Koma, le deuxième frère, est le lieu des petites raies bleues à points jaunes et des raies torpilles. Il y en a à chaque coin de gorgones Subergorgia mollis et presque derrière chaque arbuste de corail vert. Deux murènes-ruban, l’une très petite, noire et jaune, l’autre, un peu plus grosse, bleue et jaune, se dandinent dans le courant. Une murène de Java, entourée de ses labres nettoyeurs bleu et noir, se tapissent sous les blocs de rochers tandis qu’un Ptéroïs volitans juvénile découvre, avec intérêt, un photographe sous-marin. Un petit poisson-feuille et une minuscule murène jaune viennent également agrémenter ce décor qui explose littéralement de couleurs vives des multiples algues encroûtées sur la paroi. Au palier, une petite tortue verte Chelonia mydas vient nous chercher pour nous ramener à la surface où Saïdou nous attend avec le bateau. Oui, je confesse avoir pratiqué le « turtle-feeding » pendant dix bonnes minutes. Le soleil aussi est au rendez-vous, comme tous les jours… sans nuages : Une plongée d’exception !

Au troisième des quatre frères, à Betania, c’est le banc de cent barracudas qui nous accueille dès notre immersion, fidèle au rendez-vous. Ils sont suivis, de très près, par de beaux spécimens de platax facétieux qui se délectent des bulles de Sandra avant qu’elles n’éclatent. L’un d’eux, le plus gros, se balade avec un rémora collé au flanc gauche. J’ai déjà assisté à ce spectacle assez curieux : simple amusement, comportement agressif ou traitement médical pour eux ? Les biologistes sont priés de m’éclairer sur ce sujet. Merci d’avance…

Sur vingt mètres, un mérou ouvre sa gueule à plusieurs reprises. Pour m’intimider ou bien c’est l’heure de la sieste ? Un gaterin se fait déparasiter sans se soucier de mes éclairs de flash. Des dizaines de crevettes se cachent dans une anfractuosité. Une raie-torpille déguerpie à la vitesse grand V. Des nudibranches dévorent une ponte de danseuse espagnole. Horrible aussi est le combat de deux éponges encroûtantes pour agrandir leur territoire : c’est presque insupportable de violence ! Je plaisante encore bien sûr. Dilemme parmi les plongeurs : quel est le plus intéressant de ces quatre frères ? Aucun ne répond la même chose. Chaque instant est donc vécu différemment. On s’en serait douté ! Comme tous les instants de vie d’ailleurs. J’ai aussi beaucoup de mal à répondre à la question qu’on me pose souvent : quel est le plus bel endroit au monde pour la plongée ? Une réponse cohérente et crédible me semble impossible.

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Un petit lézard vert fluo m’attend, fidèle, dans mon bungalow…
Au lieu dit « les tétons » ( ah, quel joli nom ! ), deux petits rochers à peine émergés se dressent vers le ciel. Moins romantique, une colonie de fous ont peint en blanc, de leurs excréments, la roche noire. L’absence de courant nous permet aisément de faire le tour des dédales de pierre entre zéro et dix-huit mètres sur le sable. Un beau mérou-patate ne nous quitte plus tandis que deux bancs de cochers et de lutjans se rejoignent. Ils effectuent une danse pour Sandra, probablement parce que sa combinaison a la même couleur que leur robe… Portrait de poissons-anges. Portrait de gros-yeux et portrait de poissons-limes, parmi les branches de corail vert : vive la photographie sous-marine !

La « Baleine », près de Betania, est un petit sec sans prétention mais, dans moins de quinze mètres d’eau, nous observons un superbe banc de cochers très photogéniques, des dizaines de perroquets broutant le corail, sans nous calculer. Sous nos palmes, un parterre de « sept doigts » et d’étoiles de mer-coussins. Sur le sable, un poisson-scorpion est allongé, dans l’attente d’une caresse de Sandra ?… Quelques gorgones et des vers plats parcèment notre balade. Sur le chemin du retour, cinq dauphins nous accompagnent vers Tsarabanjina.

Quel plaisir aussi, à chaque lever de jour, d’observer les dizaines de petits crabes blancs danseurs jouant, dos au soleil, au rythme de l’écume blanche des vagues qui lèchent le sable encore vierge de tous pas.

Puis « Kasimo », avec courants et contre-courants entre les petites grottes, de six à quinze mètres de profondeur qui abritent une dizaine de superbes platax peu farouches, des gaterins coopérants et des cochers dociles. Le gros diodon et le perroquet particulièrement costaud se moquent des mouvements de l’eau. Idem pour le poisson-scorpion vautré dans son demi bénitier décoré d’une belle porcelaine. Par contre, un nudibranche semble quelque peu décoiffé ! Quelques belles carpes rougent agrémentent aussi le décor. Un gros thon passe dans le bleu.

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Commentaires sur le bateau en pensant déjà au délicieux déjeuner qui nous attend sur la terrasse suspendue au-dessus de l’une des plages intimes de l’île, à l’ouest. La délicieuse salade d’agnatsira, ressemble étrangement à la criste marine de nos côtes méditerranéennes, le flan-coco est exceptionnel et le café Zanatany, cueilli à mille deux cent mètres d’altitude dans la région du lac Tasy, sublime : « D’un arôme riche et fruité, d’un corps plein et crémeux, d’un goût subtilement acidulé, doux et délicat, long en bouche, laissant apparaître une note chocolatée. » C’est un grand cru à déguster à un moment privilégié et ce séjour à Tsarabanjina en est un ! Plaisir des sens. Plaisir de tous les sens. Le bonheur à l’état pur. Tout un programme…

Au loin, un pêcheur attardé promène tout doucement sa pirogue, au rythme de sa pagaie qui caresse l’eau, silhouette noire sur l’horizon d’azur. La mer s’offre sur la plage en vagues épuisées . Souhaitons que, toujours, ces plages adorables résonneront du bruit de l’océan délicat, tandis que les oiseaux marins planeront d’îles en îles pour perpétuer cette immatérialité du temps qui passe.

Alors, l’un des rares paradis terrestres nous montrera le chemin à suivre… Et, un cri résonnera dans mes tempes : Tsarabanjina !

* Prononcez Tsarabanjin : en malgache, on oublie la dernière voyelle

Henri ESKENAZI
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INFORMATIONS PRATIQUES


Plage ile de Madagascar
  • Situation : longitude 48° 32’ Est et latitude 13° 01’ Sud
  • Formalités : Passeport en cours de validité et encore 6 mois après le retour. Visa délivré sur place ( 13 euros ).
  • Santé : Pas de vaccin obligatoire. Traitement antipaludéen conseillé.
  • Courant électrique : 220 volts et prises françaises.
  • Décalage horaire : T.U. + 1 ou 2 heures selon la saison ( + 1 heure sur l’île )
  • Meilleure saison : De mai à octobre.
  • Capitale : Antananarivo ( ou Tananarive, en français )
  • Température : Air = 28 à 30°C ( Nosy-Bé )
  • Eau = 25 à 27°C
  • Monnaie : l’ Ariary ( 1 euro = 2500Ar environ )
  • Langue : Malgache, Français.
  • Pour s’y rendre : Vols « Air France » Paris-CDG/Tana ( 10 heures ), « Air Madagascar » Tana/Nosy-Bé ( 1 heure ), minibus aéroport/port d’Hellville ( 30 minutes ) et bateau rapide Nosy-Bé/Tsarabanjina ( 1 heure 30 minutes ).
A savoir :
  • 21 bungalows de 45 m2 en bois avec véranda et hamac
  • Ile francophone
  • Connection internet
  • Bibliothèque
  • Massages ( 1 heure = 75000Ar )
  • Pas de moustiques
  • On ne porte pas les bouteilles
A voir, à faire :

Antananarivo, Nosy-Bé, excursion sur la plus grande des îles de l’archipel des Mitsio avec un village de pêcheurs, activités gratuites ( ski nautique, catamaran, canoë, volley-ball, tennis, pétanque )

A lire :

« Les larmes du roi Radame » ( Ed. Plon )

La plongée à Madagascar:

2 plongées/jour, 9.00 & 14.30, à 15/20mn de navigation ; une dizaine de sites peu profonds ( 12 à 28m ) avec léger courant quelquefois.

Souvenirs:
  • Nappes blanches en coton, brodées de motifs naïfs, au marché de Nosy-Bé
  • Vannerie ( paniers, chapeaux de paille ), tissage ( sacs ), à « L’Atelier » de Nosy-Bé
  • Papier « Antaimoro » d’Ambalavao
  • Jouets en bois ou en fer-blanc, gravures sur bois, poterie, bijoux au marché d’Andravoahangy de Tana
« Le prix est à discuter », selon la tradition malgache !

Le concept: « Une île à soi »

Une île de petite taille favorable à l’isolement, le calme et l’exclusivité.
Une île exclusive dans son rapport avec la nature. Proximité, parfums et délices.
Une île où l’on se ressource, se régénère hors du temps à la rencontre de son propre rythme, sans contraintes.
Une île sans nouvelles, sans télévision et sans téléphone ( à l’exception du portable personnel que l’on ouvre ou éteint à son gré ).
Une île sans contrainte vestimentaire autre que le paréo et pieds nus afin de goûter le contact régénérant du sol en sable, même au bar…
Une île sans autre fond sonore que les vagues et les oiseaux ; colorée des couchers de soleil.
Une île où l’on prend soin de soi par le repos, la détente, le sport, les massages et une restauration simple des produits de la mer principalement.
Une île avec une petite maison à soi, dans un confort simple mais douillet.
… Une île à soi, pour soi.

Coordonnées utiles :

Ambassade de la République Malgache
4, avenue Raphaël
75016 PARIS
Tél. : 01 45 04 62 11

Contact:

CONSTANCE LODGE TSARABANJINA MADAGASCAR
Tél. : 00(261) 32 05 152 29
Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Web : www.tsarabanjina.com

Le to du voyage:

Voyageurs du Monde
55, rue Sainte-Anne
75002 PARIS

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