voyage plongée KiritimatiVoyage plongée Kiritimati

Je suis à Kiritimati, le plus grand atoll du monde et peut-être le plus ancien, coincé entre lagon et océan. L’horizon est partout. Cette ancienne île Christmas, appartient à la république des Kiribati (33 îles réparties entre îles Gilbert, îles Phoenix et îles de la Ligne) dont la capitale est Tarawa-Sud dans l’archipel des îles Gilbert, à 3300 km d’ici (4 heures de vol)... Dive now !
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Voyage plongée Negros : un voyage au bout de l’envers

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Tout d’abord, ne penser à rien, ensuite continuer pour voir l’Asie autrement. Avec les yeux, embrasser tout l’espace et le calme de cette île philippine pour me laisser doucement bercer par la naissance du soleil, dans un repos presque absolu tout près des flots. Plonger. Me retrouver. Ne plus penser à rien sauf à l’essentiel, car il est des voyages qui grandissent l’esprit… « Accueil, dynamisme et jeunesse caractérisent ce pays riche en sensualité. Un voyage à travers les éléments, qui jailli sur des notes toniques marines révélant un cœur délicat marqué par des notes légèrement salées tandis que le fond doux dévoile des notes plus exotiques mêlées à la chaleur des espaces ventés. Une fragrance fraîche et sensuelle pour femmes et hommes épris de nature et d’aventure».

l est tôt le matin. L’horizon a encore du mal à séparer le ciel de la mer. Chaque matin, l’île d’Apo commence à souligner les contours de sa silhouette sous les rayons naissant du soleil. Déclarée sanctuaire sous-marin pour protéger ses formations coralliennes et ses poissons rares, Apo Island constitue pour l’université des Silliman, un centre d’étude au large. Malgré quelques courants forts, sa profusion de poissons en fait une excellente destination de plongée. Parfaite harmonie que dégage cet instant de profonde satisfaction. L’atmosphère est paisible. Peu à peu, la terre et les gens s’éveillent. Suis-je loin ? En voyage, j’essaye d’utiliser mes pensées comme un peintre, ses crayons et ses huiles. Je les choisis pour la beauté de leur impact sur la toile de mon cerveau. Je les espère natures et saines, ni tâchées, ni trafiquées. De mon regard, je les découvre comme on nuance les couleurs sur une palette. Puis, ainsi gravées au plus intime de ma vie, elles m’accompagnent tout au fil du temps, telles des compagnes discrètes et tolérantes. En touches invisibles, les mers m’apprivoisent, m’enchantent, me comblent. Même si elles changent sans cesse, elles ont sur moi, des effets identiques : la sérénité du bonheur et l’intensité de la passion. Suis-je envoûté par le mythe de Gaïa, la « Terre-Mère » ?
 
 
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Chaque lieu à une histoire à conter. Chaque instant apporte une vérité. Il suffit de porter attention, avec curiosité, aux mondes qui nous entourent, sans à priori, en abandonnant nos habitudes. Je me voudrais éternellement satisfait de la nature. Il m’est impossible d’imaginer la vie sans elle. La voir danser, chanter, sauter, sourire et composer des rimes, en plus des arômes qu’elle dégage afin ce combler l’humain que je suis. Les humains. Touriste gâté d’aujourd’hui, je tente de me rappeler la quiétude, partagée d’inquiétude, du marin d’autrefois qui débarquait sur ces terres inconnues, comme la découverte de saveurs nouvelles : « Faire fondre 175g de chocolat noir coupé en morceaux dans une casserole avec trois cuillerées à soupe d’eau. Dès qu’il est lisse, retirer du feu. Casser trois œufs en séparant les blancs des jaunes. Ajouter les jaunes un à un dans le chocolat en mélangeant bien entre chacun d’eux. Battre les blancs en neige ferme en ajoutant 60g de sucre en poudre en plusieurs fois et les incorporer délicatement au chocolat. Mettre la mousse dans des coupes et les placer au réfrigérateur en attendant que notre adorable serveuse nous les propose. » Ici ou ailleurs. Sur et sous l’eau, prenons le temps de nos passions ! Plus besoin de compléments alimentaires inutiles, voire dangereux.

L’embouteillage dans lequel nous nous faufilons est grandiose. Une Jeepney violette, rose et jaune, décorée de quarante deux phares et de vingt rétroviseurs (je les ai compté !), slalome entre les multicabs et les vélo-taxis. Les klaxons et les chants des coqs de combat qui bordent la route parsemée d’effluves de brochettes et de maïs grillé, ponctuent notre chemin vers l’hôtel. Une famille de six personnes nous double sur une moto. Un pêcheur à l’épervier lance son filet avec grâce, dans les eaux paisibles d’une petite baie. Des cerfs-volants dessinent le ciel légèrement nuageux.  Contraste des premières perceptions d’un pays. Les fils électriques tissent de véritables toiles d’araignées entre les poteaux. Un panier de basket construit sur un arbre, au beau milieu de la chaussée distrait trois joueurs et c’est l’heure du marché ! Les adultes sourient. Les enfants rient. « Le vêtement est coupé dans des étoffes fluides. Le motif uni clair avec des teintes lumineuses permet d’alléger la silhouette. Une pochette en lin, un sac de voyage adapté au quotidien pour y ranger ses Nikon, I-Phone et MacBook complètent le style baroudeur». Rechercher des loisirs et des plaisirs proches de la nature, qui enrichissent le moral et n’appauvrissent pas le mental. Ce qui est simple est-il sain ?
 
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Quotidiennement et à moins de cinq minutes, en Bangka, de notre resort Thalatta, nous descendons le long d’une pente douce de sable et d’herbiers jusqu’à une vingtaine de mètres. En chemin, nous croisons des anémones habitées de nombreux poissons-clowns qui jouent les stars devant nos objectifs, quelques beaux nudibranches, deux hippocampes jaune et brun, des crinoïdes de couleurs différentes où se nichent des poissons et des crabes aux teintes identiques. Un rason juvénile semble perdu sur le sable. Un grondin reste immobile près d’une saule, totalement ensablée. Un serpent tricot-rayé se dandine dans les prairies d’herbes. Entre deux massages près de la piscine d’eau de mer, la vue sur Apo Island est magique. Un jour sur deux, à vingt minutes de navigation, nous effectuons un safari à la journée sur cette île, avec trois immersions. Sur la côte sud-ouest, « Rock West » est plutôt réservé à la photo d’ambiance avec une multitude de coraux durs et mous en parfaite santé. Nous y croisons deux tortues carettes en compagnie de plusieurs rémoras. Le courant léger et confortable nous évite le palmage. Stabilisés à vingt mètres, notre heure de plongée se transforme en presque cent minutes de plaisir dont la moitié dans cinq mètres d’eau où la lumière rend le flash quasiment superflu. C’est un pur régal, dans une eau à 27°C avec un 12 litres seulement : Le paradis des biologistes et des photographes… Pause café puis, au lieu dit « Chapel », juste en face du minuscule village de pêcheurs, Jean-luc et moi, nous nous régalons d’animaux de plus en plus petits : crabes, crevettes, galathées, porcellanes et bien d’autres dont le nom m’échappe. Au retour, qu’il est plaisant d’essayer d’identifier les espèces rencontrées en consultant les ouvrages de références, aidés de notre ami biologiste Patrick Louisy. Après une collation conséquente, la troisième plongée s’effectue plus au nord, à « Largahan », à la recherche du plus grand nombre de poissons-clowns dans leurs anémones : Qui en répertoriera le plus ? Sans négliger bien sûr, le gros poisson-crapaud noir, les poissons-fantômes arlequins, le serpent tricot-rayé, les diodons, les rascasses et les innombrables anguilles de sable toujours aussi timides.

Au retour de nos plongées, les enfants sur la plage nous crient des « hellos » joyeux, des « what are you doing ? » amusés et nous appellent « baba nemo » : Touchant ! Nos trois plongées à l’est de Apo Island sont aussi intéressantes qu’à l’ouest, à l’abri du vent du nord qui soulève les vagues. Le courant, assez fort au début, se calme au cours de nos balades. Nous profitons ainsi de ces magnifiques tables de coraux à perte de vue, enrichis de poissons en bancs. De temps en temps, un beau spécimen de mérou croise notre regard. Les nombreuses anémones sont en parfait état, habitées de leurs fidèles poissons-clowns et crevettes. Entre « Katipanan », « Sanctuary » et « Rock East », nous approchons plusieurs tortues vraiment peu farouches ! Un barracuda également. Le retour surface se fait sous un soleil de plomb qui inonde la riche végétation de l’île. Notre superbe Bangka blanche nous attend. Petite visite au village, à la chapelle, entre les ruelles étroites qui serpentent parmi les maisons de pêcheurs au toit végétal : sourire, gentillesse et hospitalité font partie du décor. Les jeux dans l’eau, autour de notre bateau, en compagnie des enfants du village, représentent un grand moment d’émotion qui nous laisse un sacré goût de « revenez-y ». Ah, les Philippins … « Frais et vivifiant, ce nouveau Grand Cru en Edition limitée, nous projette vers des horizons sensoriels inédits. Le premier, subtil et équilibré, développe des notes végétales fraiches, alors que le deuxième, vif et tonique, apporte la vivacité de ses notes fruitées d’agrumes. L’harmonie fusionnelle se réalise dans un accord parfait. Partageons un instant de pur bonheur et laissons-nous ainsi emporter aux confins de l’exploration gustative ». Face à moi, la superbe île luxuriante de Negros offre ses montagnes violettes enveloppées de nuages, sa forêt fertile et ses sommets volcaniques.
 
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Vers 18.00, à la tombée de la nuit, à « Maluay » juste devant notre hôtel à cinq minutes à la palme, nous attendent bien sagement vers quinze mètres, un tout petit poisson-crapaud blanc qui agite son leurre, un poisson-feuille vert, deux poissons-fantômes arlequins, trois crabes-araignées presque invisibles dans les récifs artificiels, sur la pente douce de sable noir et des tas de nudibranches aux couleurs incroyables ou de crevettes bizarres éblouies par nos lampes. Le magique s’offre à nous ! Pour plagier un homme politique connu, la mer en général et la plongée, en particulier, c’est « le changement dans la continuité ». Un éternel recommencement propre au milieu liquide. Aucune balade sous-marine ne ressemble à la précédente, fusse au même endroit. Là est le secret de la découverte… et du plaisir infini. Plus tard, nous savourons cet agréable moment de partage de nos photos sur l’ordinateur en même temps que Patrick nous régale de quelques morceaux de flûte et que François nous initie au Didgeridoo, cet instrument de musique des arborigènes d’Australie, à la sonorité envoûtante.

Etre ou paraître ? Le sentiment de beauté semble étroitement lié à nos ressentis. En effet, le désir de montrer ce qui est beau est en relation directe avec notre envie d’offrir aux autres ce qui nous plaît : peut-être un don de soi déguisé ? La recherche d’une certaine reconnaissance ? N ‘est pas beau, ce qui est beau… Est beau, ce qui plaît ! Et j’adore les Philippines et les Philippins. Je me plais ici. Ainsi, j’y trouve la beauté. Des lieux et des gens. « Trois mouvements composent ce voyage. Le premier Moderato assai s’en tient à une forme sonate de principe, le deuxième Allegro ma non agitato nous porte vers le cœur de l’œuvre, andante maestroso, proche du rondo, forme que nous retrouvons dans le finale, presto. Les deux premiers mouvements évoluent dans un climat de gaieté, véritable poème à la mémoire de la beauté. »

Une véritable symphonie ! Même à l’envers du décor. « Philippines = Paradis + Perfection + Pureté »
 
 
Henri ESKENAZI
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INFORMATIONS PRATIQUES

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Où çà se trouve ? :

Negros est l’une des îles du groupe des Visayas dans l’archipel des Philippines qui comptent 7107 îles dont 2500 ne portent pas de nom et 1000 seulement sont habitées, 11 d’entre elles représentent 94% de la superficie totale du pays. Située entre Cebu à l’est et Panay au nord-ouest, c’est la quatrième plus grande du pays (215km de long) avec de nombreuses plantations de canne à sucre. L’île, à 60mn en avion de Manille, est divisée entre deux provinces, Negros Oriental et Negros Occidental avec Bacolod comme ville principale. L’hôtel se situe au sud-est de Negros, à 30mn au sud de l’aéroport de Dumaguete, capitale de Negros Oriental, en face de l’île Apo.

Les papiers : Passeport valable 6 mois après la date de retour. Pas de visa nécessaire sauf pour un séjour supérieur à 21 jours, demander un visa à l’ambassade. Billet de retour exigé.

La santé : Traitement antipaludéen recommandé mais pas indispensable. Pas de vaccination obligatoire. Produits anti-moustiques. Eau non potable.

Le temps
: Température de l’air entre 22° et 34°C, température de l’eau entre 27 et 29°C. Climat tropical avec trois saisons (sèche de mars à mai, humide de juin à octobre, froide de novembre à février).

Le décalage horaire par rapport à la France
:
  • en été, + 6 heures.
  • en hiver, + 7 heures.
photo poisson aux philippinesLes sous : Le Peso philippin (100 pesos = moins de 2 euros).

Le parler
: Filipino ou tagalog, cebuano et anglais.

La population
: 80 millions d’habitants avec 10 millions à Manille, 3,7 millions à Negros et 500 000 à Bacolod.

La religion
: Catholique à 90%.

L’électricité
: 220 volts (prises françaises).

La plongée
:
  • + de 3000 espèces de poissons et 450 espèces de coraux !
  • Bouteilles 12 litres aluminium avec robinetterie DIN ou INT.
  • 2 à 3 plongées par jour en Bangkas (barques traditionnelles à deux balanciers) + plongées du bord + plongées de nuit.
  • Une quinzaine de sites, de 0 à 50 m, entre 5 et 30 mn du centre.
  • Les principaux lieux : A Zamboanguita, du nord au sud, Mohon, Maluay (en face de l’hôtel), Pier, Malatapay, Basak, Guinsoan nord et sud, Cock pit. Sur Apo Island située à l’est de Negros, du nord au sud, à l’ouest, Largahan, Chapel, Katipanan, Rock West et à l’est, Cogon, Mamsa, Kan Uran, Sanctuary, Rock East.
Quoi faire à part plonger ? :
  • L’île d’Apo (au départ de Zamboanguita), PMT dans le Parc marin pour les non-plongeurs.
  • Les deux lacs Balinsasayao et Danao.
  • Le marché traditionnel de Malatapay (1/2 jour), à 200m de l’hôtel, le mercredi et le lac Balanan (1/2 jour), calme en semaine, pour le coucher de soleil et les villages sympathiques en chemin.
  • Les chutes de Casaroro (1 jour), d’une hauteur de 30 mètres avec 335 marches pour y arriver…
  • Les grottes de Mabinay, à 100m l’une de l’autre (Panligawan, 143m de long et Pandanihan, 282m de long).
  • Les massages de l’hôtel
poisson clown à ile de negrosPourquoi y aller ? :
  • L’hôtellerie parfaite.
  • L’accueil des Philippins.
  • La macrophotographie.
  • La cuisine délicieuse.
  • On ne porte pas les bouteilles.
A goûter :
  • Bihon guisado = pâtes avec porc, crevettes, légumes et sauce de soja.
  • Fish sinigang = soupe de légumes au tamarin.
  • Poisson au lait de coco.
  • Jus de mangue frais.
Les points faibles :
  • Peu de gros animaux.
  • Peu de plages magiques.
  • Bagages en soute = 20kg et bagages en cabine = 7kg.
A prévoir :
  • Taxe touristique pour le Parc marin = 100 pesos par plongée.
  • Connexion Wi-Fi gratuite.
A lire :
  • Guide des Philippines (Ed. Kummerly & Frey).
Expressions de base :
  • Oui = Opo
  • Non = Hindi po
  • Bienvenue = Mabuhay
  • Bonjour = Magandang umaga po
  • Au revoir = Palaam na po
  • Merci = Salamat
Conseil :
Si vous avez un minimum de 5 heures d’escale à Hong Kong, il vous est facilement possible de visiter cette ville sachant que toutes les 12mn, vous pouvez prendre un train qui vous amène de l’aéroport au centre-ville en 24mn (à Kowloon, Nathan road et Temple street) mais, prévoir un minimum d’une heure en arrivant, pour passer les formalités (possibilité de consigne pour les bagages à main un peu lourds). Le retour est rapide vu que vous avez déjà votre carte d’embarquement au départ : 2 voyages en un ! N’hésitez pas.

Adresses utiles :biologie en plongée aux philippines
  • Ambassade de France à Manille : 6th floor, Pacific Star building, Makati Avenue, angle de Senator, Gil Puyat Avenue, Makati. Tél. +632 810 19 81
  • Ambassade des Philippines à Londres (le plus proche) : 00 44 (0207) 835 1100 & Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Urgences sur place : 166 ou 168
Pour le matériel photographique :
« Photodenfert » 6, rue Schoelcher – 75014 Paris
Tél. : 01 43 35 14 92 - Internet : www.photo-denfert.com

Pour les stages de biologie :
Association « Peau-Bleue »
Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Remerciements :
Patrick (hôtel), Raphaël et son équipe (plongée), June (réparateur de flash improvisé !...)

Contact :



81, rue Saint-Lazare, 75009 Paris
Tél: 01 44 63 64 10
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Web: www.blue-lagoon.fr
Tarif: A partir de 1700 euros : vols aller-retour Paris/Cebu + taxes d’aéroport + transferts aéroport/hôtel/aéroport + 7 nuits en chambre double et pension complète + forfait de 15 plongées ( 2 par jour en bateau et 1 du bord ).

UN CONCEPT...

« C.A.P. » = Connaître, Aimer, Protéger la mer
Son slogan : On aime ce que l’on connaît et l’on protège ce que l’on aime.
Son but : Aujourd’hui faire connaître au grand public, par le biais de la photographie (conférences, éditions…), les espèces animales et les sites marins et/ou sous-marins les plus vulnérables de notre planète, afin de les faire plus aimer et donc de mieux les protéger dans le futur.

Qui vit dans les anémones ?corail en plongée aux philippines
(Une découverte de la science pour 12 lycéens plongeurs)

Durant une semaine, le Thalatta Beach Resort et le centre de plongée Easy Diving ont accueilli un groupe de 12 lycéens de l’Ecole Internationale de Genève et quatre de leurs encadrants. Ils étaient aux Philippines en parallèle avec leurs études, pour participer à une étude scientifique en plongée sur les anémones de mer et les espèces qui s’y associent. Patrick Louisy, responsable scientifique de l’association Peau-Bleue, était chargé de leur encadrement scientifique.

Henri Eskenazi : S’impliquer dans un projet scientifique en plongée est sans doute très formateur pour de jeunes plongeurs. Quels sont les principaux intérêts pédagogiques de ce projet ?
Patrick Louisy : Pour des jeunes gens, la confrontation à une problématique de recherche scientifique, c’est une ouverture concrète vers le monde des adultes, une situation où l’esprit s’attache à de vrais enjeux. En plongée, quand il faut repérer, observer, dénombrer, mesurer, écrire sur une ardoise sous-marine, on apprend à gérer les contraintes techniques (stabilisation, poumon ballast, communication…) de façon « automatique » : une avancée déterminante dans l’expérience d’un plongeur en devenir. Et puis, ce qui est sans doute le plus important, ces jeunes plongeurs réalisent qu’en observant attentivement, on peut non seulement découvrir des phénomènes parfois étonnants, mais aussi trouver la réponse à des questions qu’on se pose : on peut fabriquer de la connaissance plutôt que de simplement s’en nourrir…

HE : Au delà de l’intérêt pédagogique pour les élèves, quels étaient les objectifs scientifiques de cette étude ?
PL : L’objectif de cette étude sur les anémones de mer et les animaux qui les habitent était de mieux décrire et comprendre la façon dont les différentes espèces de poissons-clowns (mais aussi d’autres poissons et des crustacés) utilisent les différentes espèces d’anémones. Pour cela, à chaque fois qu’une anémone était rencontrée, il fallait noter sur une ardoise sous-marine l’espèce d’anémone et sa taille, ainsi que le détail de ses habitants (espèces, nombres, tailles). En une semaine, des observations ont été collectées sur 156 anémones et leurs hôtes ! Par ailleurs, les données ainsi collectées seront comparées avec les résultats d’une étude comparable faite en 2008 dans la région de Manado (parc marin de Bunaken et détroit de Lembeh, nord des Célèbes).

HE : Pourquoi avoir choisi les Philippines ?
PL : Les Philippines et l’est de l’archipel Indonésien constituent ce que certains appellent le triangle d’or de la biodiversité marine. Il y a là plus d’espèces marines que n’importe où ailleurs… Dans la région de Zamboanguita et autour de l’île d’Apo, nous avons ainsi pu recenser 8 espèces différentes d’anémones, 7 espèces de poissons clowns et une quinzaine d’autres espèces de poissons et crustacés associés.

la fauen sous marine aux philippinesHE : Peut-on vraiment faire confiance à des plongeurs amateurs pour réaliser une étude scientifique ?
PL : La réponse commence par un constat : les plongeurs ne sont statistiquement pas plus bêtes que la moyenne des êtres humains, scientifiques compris…Pourvu qu’on leur apporte les connaissances de bases nécessaires à l’étude d’un sujet, ils s’y attèlent avec une efficacité souvent étonnante ! Et ce groupe de lycéens n’a fait que renforcer cette conviction, héritée de l’expérience des « Voyages Bio Sous-Marine » (voyages de plongée naturaliste et scientifique, dont plus de 20 ont été organisés depuis 2002).

HE : Donc, lors des Voyages Bio Sous-Marine, les participants ne se content pas de « jouer à la science », ils participent réellement à l’avancée des connaissances scientifiques…
PL : Effectivement. Et ce travail sur les anémones de mer et leurs hôtes est un exemple des projets scientifiques que l’association Peau-Bleue a pu développer grâce aux Voyages BSM. Mais nous en avons d’autres, qui tous reposent sur la participation des plongeurs amateurs : étude du comportement des dauphins dans le sud égyptien, programme « Fish Watch » d’étude des peuplements de poissons en Mer Rouge, quantification des espèces originaires de Mer Rouge dans les peuplements de poissons en Turquie…

HE : Sur ces différents thèmes, il est prévu, je suppose, de nouveaux Voyages Bio Sous-Marine ?
PL : En 2010, nous organisons en effet un Voyage BSM sur chacun de ces programmes (en partenariat avec Blue Lagoon). En juillet, une opération Fish Watch aura lieu dans le sud égyptien (Marsa Nakari), suivie d’une semaine d’étude des dauphins à Shaab Sataya, encore plus au sud. Fin septembre se déroulera le troisième recensement des poissons originaires de Mer Rouge à Kas, en Turquie. Enfin, nous partirons en novembre pour étudier poissons et vie fixée à Nosy Be (Madagascar), en coopération avec une ONG et des scientifiques locaux.

HE : Mais qui peut participer aux Voyages Bio Sous-Marine ? On imagine qu’il faut un minimum de compétences…
PL : En réalité, la seule compétence indispensable, c’est une autonomie « technique » (niveau 2 ou équivalent), qui garantit que les plongeurs (ou snorkeleurs) pourront s’investir pleinement dans l’observation scientifique sans risque pour leur sécurité. Pour le reste, un réel intérêt pour la vie marine suffit : après deux jours de formation initiale, chacun progresse à son rythme et participe à son niveau à l’étude scientifique, qui est une véritable aventure d’équipe.
 
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