Nouveau caisson plongée en Bretagne
L'unique caisson hyperbare plongée breton se trouve au CHU de Brest qui a reçu un nouvel équipement en provenance d'Allemagne. Il peut accueillir jusqu'à douze patients. Quand on entend caisson hyperbare plongée, on pense aussitôt à l'accident de plongée. Mais avec 40 à 50 accidents de plongée sous-marine annuels en Bretagne, cela ne représente que le quart des 200 patients traités à Brest chaque année...
Monoxyde de carbone
Le principe du caisson de décompression est de soumettre le malade à une pression supérieure à la pression atmosphérique pour augmenter son oxygénation. Pour amplifier cet effet, il est placé sous masque à oxygène. À chaque séance, les patients sont accompagnés par un infirmier qui ne peut effectuer qu'une plongée par jour, le plus souvent à 2,5 fois la pression normale, ce qui équivaut à une plongée en mer à 15 mètres de profondeur. En seconde position, après la plongée, sous-marine, viennent les intoxications au monoxyde de carbone. En diminution, grâce aux campagnes d'information sur les risques d'un chauffage défectueux, elles représentent encore 20 à 30 patients par an.
Les Côtes-d'Armor arrivent en tête pour ce risque. Ensuite viennent des pathologies moins connues comme l'embolie gazeuse (bulle d'air dans le sang) ou la gangrène gazeuse (infection à germes qui se développent sans air), le traitement des lésions causées par une radiothérapie, les retards de cicatrisation après chirurgie ou chez le diabétique, les syndromes d'écrasement de membres ou les surdités brusques et récentes... Ces problèmes nécessitent de fréquentes séances, entre dix et 40 pour certaines cicatrisations. En revanche, un accident de plongée ou une intoxication au monoxyde pourra se régler en une à trois séances d'une à deux heures. Chaque année, entre 3.000 et 3.500 séances sont assurées à Brest.
Un coût de 900.000 €
Le caisson de décompression est disponible 24 heures sur 24 pour les patients civils et militaires. Si la Marine nationale dispose de petits caissons embarqués, elle ne dispose plus, dans l'Ouest, de caisson à terre depuis 2007. Les caissons les plus proches sont à Angers, Lille, Le Havre ou Bordeaux. Le nouvel équipement est deux fois plus grand que le précédent. L'ancien caisson vétuste datait de 1976 et posait bien des problèmes techniques lorsqu'il fallait faire entrer une personne transportée sur un brancard par l'ouverture trop petite. «Depuis octobre, le constructeur Haux nous a fourni un caisson qui nous permet d'attendre l'installation du nouveau caisson», précise le Pr Charles Arvieux, chef du service anesthésie réanimation du CHU de Brest. L'investissement de 900.000 € est financé à parité par le CHU et l'Agence régionale d'hospitalisation.
Source: www.letelegramme.com
Auteur: C. Le Guen
Le principe du caisson de décompression est de soumettre le malade à une pression supérieure à la pression atmosphérique pour augmenter son oxygénation. Pour amplifier cet effet, il est placé sous masque à oxygène. À chaque séance, les patients sont accompagnés par un infirmier qui ne peut effectuer qu'une plongée par jour, le plus souvent à 2,5 fois la pression normale, ce qui équivaut à une plongée en mer à 15 mètres de profondeur. En seconde position, après la plongée, sous-marine, viennent les intoxications au monoxyde de carbone. En diminution, grâce aux campagnes d'information sur les risques d'un chauffage défectueux, elles représentent encore 20 à 30 patients par an.
Les Côtes-d'Armor arrivent en tête pour ce risque. Ensuite viennent des pathologies moins connues comme l'embolie gazeuse (bulle d'air dans le sang) ou la gangrène gazeuse (infection à germes qui se développent sans air), le traitement des lésions causées par une radiothérapie, les retards de cicatrisation après chirurgie ou chez le diabétique, les syndromes d'écrasement de membres ou les surdités brusques et récentes... Ces problèmes nécessitent de fréquentes séances, entre dix et 40 pour certaines cicatrisations. En revanche, un accident de plongée ou une intoxication au monoxyde pourra se régler en une à trois séances d'une à deux heures. Chaque année, entre 3.000 et 3.500 séances sont assurées à Brest.
Un coût de 900.000 €
Le caisson de décompression est disponible 24 heures sur 24 pour les patients civils et militaires. Si la Marine nationale dispose de petits caissons embarqués, elle ne dispose plus, dans l'Ouest, de caisson à terre depuis 2007. Les caissons les plus proches sont à Angers, Lille, Le Havre ou Bordeaux. Le nouvel équipement est deux fois plus grand que le précédent. L'ancien caisson vétuste datait de 1976 et posait bien des problèmes techniques lorsqu'il fallait faire entrer une personne transportée sur un brancard par l'ouverture trop petite. «Depuis octobre, le constructeur Haux nous a fourni un caisson qui nous permet d'attendre l'installation du nouveau caisson», précise le Pr Charles Arvieux, chef du service anesthésie réanimation du CHU de Brest. L'investissement de 900.000 € est financé à parité par le CHU et l'Agence régionale d'hospitalisation.
Source: www.letelegramme.com
Auteur: C. Le Guen