Recherche océanographique et centre de plongée à Madagascar

Le Bora Dive & Research est un centre de plongée et de recherche océanographique implanté sur l’île Sainte Marie, à Madagascar. Il s’investi dans de nombreux projets scientifiques en partenariat avec des universités et des organismes de protection de l’environnement. Il est en grande partie, impliqué dans la recherche sur les mammifères marins, et plus particulièrement sur les baleines à bosse, qui migrent chaque année dans le canal de Sainte Marie. Mais ses domaines d’études sont variés, le centre permet de recevoir des scientifiques en mission pour des recensements de la faune et de la flore sous marine, des collectes de données et d’échantillons ou encore de la recherche archéologique.

La dernière mission réalisée par deux étudiantes de l’Université de Cap Town, a permis d’effectuer un recensement des algues dans différents secteurs de l’île. Un guide d’identification de ces algues est en cours d’élaboration et sera bientôt mis à la disposition du grand public. Ce projet a contribué à la connaissance de la biodiversité des macroalgues de Madagascar et leur distribution en fonction des types d’habitats, et a permis de faire des identifications des sites potentiels de l’espèce Dugong Dugon.
 

   

Le centre met à disposition des scientifiques d’avantage de moyens de recherche (bateau, locaux, matériel de plongée), pour faire évoluer les connaissances encore faible sur l’environnement marin de l’île Sainte Marie. Le Bora Dive and Research, combinant plongée de loisir et recherche scientifique, représente également une occasion unique pour les touristes de rencontrer et d’échanger avec ces scientifiques et de mieux comprendre leur travail.

Des conférences sont régulièrement organiser, simple et accessible, permettant de sensibiliser le plus grand nombre sur la situation des espèces menacées et de leur habitat. L’impact sur la population, qui permettra un changement sur l’ecosystème (si minime soit il) est évidemment le but premier de tout scientifique, car à quoi bon étudier une espèce qui serait vouée à disparaître dans un futur proche ?