Images et voyages plongée Aquamonde 65
Le photographe équipé en macro représente t-il un danger pour l’environnement subaquatique ? La question peut sembler saugrenue, mais lors de la dernière édition du Festival MIMA 2015, des dispositions drastiques ont été prises en ce sens. Les organisateurs ont décidé de ne pas autoriser ce type de photo lors de la compétition qui a réuni 21 équipes. Est-ce à dire que la macro photographie sera dorénavant interdite sur les sites de Medes ?
Cela semble difficile à croire et, qui plus est, à réaliser. Selon les dires du directeur du Parc Naturel, pas moins de 100000 plongées ont été réalisées l’année dernière à L’Estartit. Parmi ces plongées, il y avait certainement un grand nombre d’incursions réalisées par des photographes et parmi eux combien étaient équipés en macro ? La photo avec une optique grand angulaire et un premier plan surdimensionné entraine une proximité tout aussi importante qu’en macro. Le problème est sans doute plus dans l’attitude du plongeur photographe et ceci, quel que soit son matériel. Une politique d’information généraliste sur l’équilibrage du plongeur et l’utilisation d’un point d’appui bien maîtrisé semble plus appropriée.
Ce problème du rapport entre le photographe et la protection du substrat n’est pas nouveau. Depuis déjà de nombreuses années, des voix s’élèvent pour interdire une proximité inférieure à un mètre entre le plongeur et le corail. Certes, une telle disposition serait peut-être efficace, mais n’y a-t-il pas ici une politique exagérée qui serait contreproductive ? Ne faut-il pas, au contraire, montrer la beauté des fonds dans toutes ses facettes et insister sur la nécessité de la protéger en étant un plongeur responsable ? Quelle est la proportion de photographes irrespectueux par rapport aux plongeurs loisir mal équilibrés ? Les destructions dues aux aléas climatiques, au réchauffement de la planète, à la pêche ou à la pollution en général n’est-elle pas bien plus importante ?
Bien entendu, ces arguments souvent avancés ne doivent pas tout excuser, mais comme dans bien des sujets, il convient de rester modéré et de ne pas tout interdire en se couvrant à outrance pour se donner bonne conscience. Durant sa vie de photographe et à son grand désarroi, Robert Pakiela (Directeur d'Aqumonde) a vu quelquefois des plongeurs en venir aux mains sous l’eau, au risque de causer un accident. L’intégrisme pseudo-écologique n’est certainement pas la solution sur terre comme dans l’eau.
Cela semble difficile à croire et, qui plus est, à réaliser. Selon les dires du directeur du Parc Naturel, pas moins de 100000 plongées ont été réalisées l’année dernière à L’Estartit. Parmi ces plongées, il y avait certainement un grand nombre d’incursions réalisées par des photographes et parmi eux combien étaient équipés en macro ? La photo avec une optique grand angulaire et un premier plan surdimensionné entraine une proximité tout aussi importante qu’en macro. Le problème est sans doute plus dans l’attitude du plongeur photographe et ceci, quel que soit son matériel. Une politique d’information généraliste sur l’équilibrage du plongeur et l’utilisation d’un point d’appui bien maîtrisé semble plus appropriée.
Ce problème du rapport entre le photographe et la protection du substrat n’est pas nouveau. Depuis déjà de nombreuses années, des voix s’élèvent pour interdire une proximité inférieure à un mètre entre le plongeur et le corail. Certes, une telle disposition serait peut-être efficace, mais n’y a-t-il pas ici une politique exagérée qui serait contreproductive ? Ne faut-il pas, au contraire, montrer la beauté des fonds dans toutes ses facettes et insister sur la nécessité de la protéger en étant un plongeur responsable ? Quelle est la proportion de photographes irrespectueux par rapport aux plongeurs loisir mal équilibrés ? Les destructions dues aux aléas climatiques, au réchauffement de la planète, à la pêche ou à la pollution en général n’est-elle pas bien plus importante ?
Bien entendu, ces arguments souvent avancés ne doivent pas tout excuser, mais comme dans bien des sujets, il convient de rester modéré et de ne pas tout interdire en se couvrant à outrance pour se donner bonne conscience. Durant sa vie de photographe et à son grand désarroi, Robert Pakiela (Directeur d'Aqumonde) a vu quelquefois des plongeurs en venir aux mains sous l’eau, au risque de causer un accident. L’intégrisme pseudo-écologique n’est certainement pas la solution sur terre comme dans l’eau.
Sommaire magazine plongée Aquamonde n°65 :
Edito
Préambule
Choix photographique : Clown en contre-plongée
Brèves
Achats
Les nouveautés
Portfolio : Michel Braunstein
Découverte régionale : La Pointe de la Revellata
Voyage photo plongée : Komodo, retour vers le jurassique !
Compétition photo plongée: Le 35e Championnat de France à Galeria
Faune : Des perroquets sous les ondes
Cours technique photo subaquatique : Du compact à l’hybride ou au reflex
Dossier spécial : MIMA 2015
Matériel photo plongeur : Le Canon 5D Mark III en caisson Subal
Astuce : Une adaptation des hublots Subal
Les rendez-vous photographiques
Les petites annonces
Infos: www.aquamonde-magazine.fr