voyage plongée KiritimatiVoyage plongée Kiritimati

Je suis à Kiritimati, le plus grand atoll du monde et peut-être le plus ancien, coincé entre lagon et océan. L’horizon est partout. Cette ancienne île Christmas, appartient à la république des Kiribati (33 îles réparties entre îles Gilbert, îles Phoenix et îles de la Ligne) dont la capitale est Tarawa-Sud dans l’archipel des îles Gilbert, à 3300 km d’ici (4 heures de vol)... Dive now !
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Séjour plongée: les délices du Belize

séjour plongée à belizeLe Belize se mérite. En effet, un minimum de quatre heures sont nécessaires pour se rendre en bus confortable de Playa del Carmen à Chetumal au Mexique, plein sud, par une route particulièrement droite, bordée de la selva, sauvage et dense, à droite comme à gauche. Avec un arrêt pipi au milieu. Après un passage police et douane, plus ou moins long, nous embarquons sur un bateau rapide pour atteindre la ville de San Pedro sur l’île d’Ambergris caye, après deux heures de navigation en pleine mer...

Après un autre passage police et douane tout aussi aléatoirement long que le premier, nous marchons une dizaine de minutes jusqu’à notre hôtel en plein centre ville. La plage est à dix mètres et le centre de plongée, à cinq minutes à pied. L’ambiance caraïbe est tout de suite présente. On y parle anglais, espagnol mais surtout créole, un « broken up English » assez incompréhensible. Un peu de maya et de garifuna aussi. La musique sud-américaine, forte à très forte, jaillit des fenêtres. Les rastas nous abordent avec une nonchalance égale à leur gentillesse. Le touriste est ici bien vu.
 

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Les rues sont sillonnées de multiples voitures de golf, ne dépassant pas les 20km/h, qu’il est facile de louer pour visiter l’île. De toutes façons, les très nombreux brises vitesse ou caniveaux profonds empêchent tout excès de vitesse. Une femme policière veille près d’un des rares panneaux stop. Avec le sourire. Les restaurants en bord de plage sont accueillants et nous offrent une cuisine variée. Le choix est facile.

Une bonne nuit de repos est indispensable avant notre première plongée au Belize. A « Tackle box », juste en face à dix minutes, le tombant se jette dans l’océan. La barrière de corail, inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1996, est la plus longue de l’hémisphère nord et du monde après celle de l’Australie. Elle s’étire sur 184 miles (près de 295km) jusqu’à la frontière mexicaine. Peu de couleurs mais de nombreuses éponges tapissent le fond vers trente mètres. Les gorgones ondulent dans le léger courant. Immédiatement, quatre requins nourrice de belle taille viennent à notre rencontre pour le plus grand plaisir des photographes et des cinéastes. Nous les avons même quelquefois tous sur la même photo. En pleine eau, au fond sur le sable, parmi les coraux, portraits, avec ou sans rémoras. Un vrai régal. L’un d’eux à un gros hameçon planté dans la bouche. Vestige d’une rencontre avec l’homme, moins pacifique que la notre.

Retour au club pour une petite collation : eau, café, thé, noix de coco, pastèque, melon et ananas. Pas de surcharge de cholestérol en vue durant cette semaine. Le personnel est efficace et souriant.
 

bateau de plongée sur belize    population locale belize    barracuda eau belize


Deuxième immersion après une heure de pause, sur « Amigos canyon », avec la même ambiance entre dix et vingt mètres. En prime, un requin gris qui passe dans le bleu, sans grand bancs de poissons mais avec toute la faune classique : lutjans, carangues, perroquets, barracudas, mérous. La liste est longue.

Superbe plongée de nuit dans la réserve marine de Hol Chan (« petit canal » en maya), entre Ambergris caye et Caye Caulker, avec des dizaines de raies pastenagues qui jouent au gré de nos lampes entre deux langues de sable, sans compter les murènes vertes en chasse, toujours en quête d’une proie à gober. J’assiste en direct à la capture d’un petit poisson par un mérou. Scène de mort faisant partie de la vie sauvage. L’attaque est tellement rapide que mes réflexes insuffisants ne me permettent de photographier que le corail vide et flou. J’essayerai de faire mieux la prochaine fois. Après cinquante minutes trop rapides, mon ordinateur affiche 8,8 mètres. Pas de quoi se faire mal…

Coucher tôt car lever tôt le lendemain à 4.15 pour une navigation de trois heures vers le « Blue hole », au centre de Lighthouse reef, rendu célèbre par le commandant Cousteau dans les années 70. A mi chemin, nous traversons Turneffe atoll où quelques pêcheurs quittent leur maison sommaire sur leurs embarcations à voile. Parmi les chenaux empruntés, nous approchons la mangrove d’assez prêt. Le soleil se lève à tribord, essayant de se faire la place parmi d’épais nuages noirs et menaçants. La lumière, presque irréelle, semble résumer tous les matins du monde.

Enfin nous y sommes. Un peu las mais excités. Sous nos palmes, 125 mètres à pic dans le bleu dense et profond. Nous plongeons, Philippe, Jean-Michel et moi, le long de ce gouffre parfait de plus de 300 mètres de diamètre, en gardant le récif main gauche. La descente est exceptionnelle, source de belles histoires et de rêves fous. Sur notre gauche, vers une quarantaine de mètres, se dressent, fiers et majestueux, de nombreux stalactites et stalagmites concrétionnés. Les plus gros doivent mesurer presque dix mètres pour un diamètre de plus d’un mètre. Il est possible de déambuler entre eux en jouant avec la faible lumière qui atteint notre profondeur. En contre-jour, certains de ces pics rocheux se détachent dans le bleu, presque noir. Les phares des autres plongeurs accentuent cette atmosphère très spéléo. Nous distinguons la silhouette de quelques requins gris, que notre présence n’intéresse pas. Il y a 10.000 ans, le plafond de cette immense grotte s’est effondré puis l’eau à tout recouvert. C’est maintenant un monument naturel classé parc national.
 

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Ici, l’envie de se déplacer nous quitte. Juste se hâter avec lenteur. Partir à point pour apprécier le temps qui passe. Et succomber au charme hypnotique de ce trou bleu. Dans ce décor d’une beauté à couper le souffle, ce gouffre attire le regard plus que tout autre lieu. Croyant ou pas, il est difficile de résister à l’envie de s’immerger. Comme un morceau de ciel énigmatique tombé dans l’eau, pour nous faire rêver et nourrir nos désirs. On pourrait presque croire à un mirage.

Ceux qui pensent que la mer est infinie doivent peut-être revoir leurs certitudes, face à ce puits profond qui plonge vers le néant. Au bord de ce trou bleu, j’ai l’impression de plonger, sans retenue, vers les immensités océanes dans une onde d’un bleu laiteux idyllique. Bienvenue sur une autre planète, pour un voyage insulaire et intérieur. Peu de présence humaine. L’océan règne en maître, au milieu de nulle part. L’air a un goût de sel. Cette particularité géologique semble avoir mille histoires à raconter : l’aventure peut commencer dans cette région perdue à la surface du monde.

Sauter dans l’eau, c’est se sentir définitivement parti pour redoubler de surprise quand le miracle de la nature se produit. Les bleus rivalisent avec les verts, tandis que les vagues s’accoquinent avec les coraux qui bordent l’espace principal se déployant comme un loft ouvert à la mer. La vision est féerique. Avec une douce impression que les âmes s’enlisent et que la lumière obsédante trompe la perception du temps. Ici s’exprime le don des récits lointains qui ne nous lâchent plus.
 

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Avant de quitter ce merveilleux site de « Lighthouse reeef », posé au milieu de nulle part, nous déjeunons sur la plage de Half moon caye où il est possible de côtoyer des iguanes et d’observer de nombreuses frégates. Les mâles à la gorge rouge hypertrophiée draguent insolemment les femelles dans une turbulente cacophonie. Bien entendu, les plaisanteries fusent quant aux moyens utilisés par ces oiseaux pour arriver au bout de leurs envies sexuelles… Nous effectuons encore deux plongées sympathiques, bien que moins impressionnantes, sur les sites de « West point et « Long caye », dans la zone des 20 mètres. Fatigués mais heureux, le trajet inverse s’effectue vers San Pedro au nord-ouest. A la nuit tombée.

Le lendemain matin, à « Victoria tunnel », nous pénétrons un boyau d’une dizaine de mètres, assez étroit dont l’entrée est à 25 mètres et la sortie vers 30 mètres. Là, un requin nourrice nous attend, tel un guide vigilant. Et, mise à part le « Blue hole », plongée d’exception, le top du top pour nous au Belize reste la plongée à « Esmeralda ». Pas moins d’une dizaine de beaux requins nourrices viennent à notre rencontre. Notre guide décide d’en attraper un pour le mettre en catalepsie, en le retournant sur le dos. Les rémoras perdent un peu le nord mais nous n’observons aucune excitation au niveau des autres animaux. Les plongeurs qui nous accompagnent sont subjugués. Après plusieurs minutes, le requin relâché s’éloigne sans précipitation. Voire même, il revient vers nous. Ce qui confirme mon idée que ce n’est pas la quantité des humains qui nuit à la vie sauvage mais plutôt leur comportement. Aucune attitude agressive, pas de fuite. J’ai même vérifié à plusieurs reprises que les requins nourrices reviennent du large pour se mêler à nous. Presque jusqu’au contact. A méditer.
 

photo varan belize    ville de san pedro à belize


Durant la dernière soirée du jeudi au Belize, je découvre le « chicken drop », un jeu idiot mais marrant, dans une ambiance un peu arrosée des cocktails locaux. C’est très détendu, sur fond sonore aux décibels assez élevés. Un petit enclos avec 100 carreaux peints aléatoirement d’un nombre de 1 à 100. Les paris vont de 1 à 10 dollars béliziens. On dépose une poule au milieu qui, à un moment, se déleste de quelques excréments. Si nous avons le bon nombre, nous remportons la mise.

J’y ai perdu un dollar. Idiot, je vous avais dis !

« Le bonheur est un rêve d’enfant ».

Henri ESKENAZI

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Droit de reproduction réservé - Copyright texte et photos Henri Eskenazi


Le Belize est une terre entre ciel et eau, un petit morceau de forêt tropicale ouvert sur la mer des Caraïbes. Chaque voyage me rapproche ainsi d’une nouvelle expérience qui me chavire les yeux avec la promesse d’un avenir serein. Cela m’aide à puiser l’énergie et la force fantasque, nécessaires pour conter la vie.
Sigmund Freud

 


Les Mayas

Les Mayas de l’époque préhispanique, créateurs d’une civilisation fascinante, ont laissé à la postérité des dizaines de cités révélant une architecture remarquable, une sculpture d’une grande perfection technique, de nombreuses fresques, des constructions, des vases de céramique et un registre détaillé de leurs croyances religieuses, de leurs rituels, de leur vie en communauté, de leurs habitudes et de leur histoire. Lors d’un voyage plongée, il me semblerait dommage de ne pas en profiter pour visiter les principaux sites.

Belize technique

  • Régime politique : Monarchie constitutionnelle, membre du Commonwealth, indépendant depuis 1981
  • Superficie : 22 966km2 (0,04 fois la France)
  • Population : 356 600 habitants (12 hab./km2)
  • Capitale : Belmopan
  • Décalage horaire : -8h (en été), -7h (en hiver)
  • Courant électrique : 110 volts et prises à fiches plates. Prévoir un adaptateur
  • Climat : Subtropical, c’est-à-dire chaud et humide. Meilleure saison de janvier à avril. Ouragans fréquents en octobre
  • Monnaie : Le dollar bélizien (1dollar US, accepté partout = 2 dollars béliziens)
  • Santé : Prévoir un anti moustiques

La plongée

Les cayes (prononcez « kiiz ») constituent l’un des principaux attraits du Belize. Et il n’y a que l’embarras du choix. Imaginez une myriade d’îles, d’îlots et de bouts de sable le long de la barrière de corail, à quelques miles de la côte. Tellement petites et plates que certaines disparaissent et réapparaissent au rythme des ouragans. La plupart sont inhabitées, enfouies sous la mangrove, véritables refuges pour les animaux marins et les oiseaux. Certaines abritent des resorts, avec cocotiers et eau cristalline, comme Ambergris caye ou Caye Caulker.

  • Blocs alu 12 litres
  • Caisson hyperbare
  • En profiter pour plonger au Mexique : Playa del Carmen (cénotes, requins bouledogues), Cozumel…

A San Pedro

Achats : « Graniel’s » (bijoux, objets en bois)
Location de vélos et voitures : Joe’s Byke Rentals et Polo’s Cart Rentals
Resto :

  • Pupuseria (très sympathique)
  • Fido’s (spécialités béliziennes, type « rice and beans », langoustes, conques), pour boire une bière Belikin sur la plage
  • Wahoo’s lounge, pour le « chicken drop »

Remerciements :

La société « Nauticam » pour la qualité de son matériel de prise de vue.

Contact :

« Phocea mexico »
Calle 10 entre 1era avenida y 5ta
C.P. 77710 Playa del Carmen
Q. Roo - Mexique
Tél : + 52 (984) 873 12 10
Fax : + 52 (984) 879 47 09
E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Site web : www.phoceamexico.com
(Centre ambassadeur charte Longitude 181)

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