voyage plongée KiritimatiVoyage plongée Kiritimati

Je suis à Kiritimati, le plus grand atoll du monde et peut-être le plus ancien, coincé entre lagon et océan. L’horizon est partout. Cette ancienne île Christmas, appartient à la république des Kiribati (33 îles réparties entre îles Gilbert, îles Phoenix et îles de la Ligne) dont la capitale est Tarawa-Sud dans l’archipel des îles Gilbert, à 3300 km d’ici (4 heures de vol)... Dive now !
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Voyage plongée: Nouvelle-Calédonie, mais quel caillou !

Voyage plongée Nouvelle CalédonieEvasion... L’envie de rompre avec la routine et le désir de découvrir se saisit encore de moi. Je perçois ici la vision d’une terre où la mer résonne, où les ocres inspirent et où l’océan me fait sentir un homme nouveau. L’espace maritime est immense et le lagon, le plus grand du monde. Au cœur du Pacifique Sud, il est une île baignant dans une mer vert émeraude aux reflets d’or. Je suis en Nouvelle-Calédonie, une contrée pas comme les autres, avec ses morceaux de paradis, ses certitudes de beauté et ses trésors écologiques.

Tel un touriste voyeur, je traverse cette grande île, les yeux fixés sur les divers horizons. Selon le côté, je choisis de voir le soleil se lever ou bien de contempler ce même astre se coucher. Quel bonheur, chaque fois, de quitter le béton des villes pour le bleu du ciel et de la mer. J’évolue au milieu d’un décor naturel arrogant de santé qui, chaque matin, me donne le la. Je ressens mieux ici la douceur de l’eau et le soleil à même la peau.

Cette terre de contrastes ne connaît rien d’autres que l’exceptionnel. Elle est avant tout une terre de démesure avec des îles uniques qui trouvent une impulsion singulière dans leur histoire tectonique mouvementée. Avec pour point de départ, une sorte de monde parallèle absolument insolite. Elle se caractérise par des formes naturelles aux contours contrastés qui s’emboîtent les unes dans les autres telles les pièces d’un puzzle, tout en se distinguant par des lignes douces et les différentes couleurs chaudes qui les singularisent, faisant ainsi apparaître d’autres nouvelles figures ou objets. Comme la création d’autres paysages. Encore et encore.

Plongée Nouméa    Plongée calédonie

Nouméa, aux larges baies rieuses, en est la capitale et la plus grande ville de Nouvelle-Calédonie, véritable chrysalide dorée d’architecture française. Avec Dumbea et le mont Dore, le grand Nouméa forme une agglomération d’environ 100 000 habitants, soit plus de la moitié de la population de l’île. C’est le centre historique de la Calédonie contemporaine avec ses anciens quartiers du centre et de la vallée des Colons et l’ancien bagne de Nouville. C’est aussi le noyau économique que représente l’usine de transformation du minerai du nickel de Doniambo. C’est enfin le carrefour du tourisme renaissant de l’île avec ses plages accueillantes qui s’étendent tout autour des baies de la presqu’île et que je me plais à contempler du sommet des monts Koghis, à 1061 m.

Loin de l’effervescence de Nouméa, la découverte de la brousse offre des décors innombrables où il fait bon explorer et découvrir, le cœur ouvert à l’aventure. Le réseau routier est excellent et les formules d’hébergement sont variées. Ici, chaque élément semble s’insérer dans l’ensemble pour former un tout équilibré, à l’infini de mon regard.

La Nouvelle-Calédonie est tour à tour flamboyante, rugueuse, rebelle ou luxuriante avec des paysages insolites qui semblent se modeler hors du temps, sa végétation et sa faune qui évoluent librement dans la mangrove, la savane de Niaoulis, le maquis, les forêts. Livrées à leur seule inspiration dans un état relatif d’isolement, ces îles du bout du monde à l’envers du notre sont aussi des contrées culturellement authentiques et complexes à la fois, où la nature est débridée. On y trouve un vrai kaléidoscope ethnique car à chaque communauté correspond une identité culturelle originale, riche de coutumes et d’usages. L’atmosphère de ce pays de France est unique dans cette vaste région de l’autre côté de la planète. Un souffle de bonheur et de bien-être semble flotter dans l’air, conjuguant force et énergie. Une escale sensitive avec la promesse de belles rencontres.

Nouvelle-Calédonie   Séjour plongée Nouvelle-Calédonie    voyage Calédonie

Bordé de son lagon immense, ce beau caillou fait la part belle aux autres îles paradisiaques dont on rêve tant. Ses multiples langues de sable, véritables retraites de sérénité qui l’entourent, invitent aux sports sous-marins. Plonger au cœur de cet océan, c’est un peu découvrir la nature fragile dans toute son intimité, tout émoustillé par tant de beauté et de diversité. C’est là l’esprit même du plongeur passionné, explorer le monde et son infinie faune qui le peuple. Flâner au fil de la planète et des saisons qui passent. Essayer de mieux décrypter notre époque. Défricher plus d’espaces différents pour déchiffrer un peu plus de bonheur. Nager en contemplant la mer. Sensations idylliques d’être au cœur de ce bleu pacifique, sur cette Terre originelle, véritable eldorado où règne l’une des plus grandes endémicités végétales des îles lointaines.

Départ immédiat vers le nord-ouest, la Nouvelle-Calédonie broussarde, pour arriver à Bourail après 200 km d’une bonne route. Sur la côte ouest, terre des stockmen et des rodéos, c’est plutôt une région de grands espaces ou quelques fermes dominent le paysage du haut de leurs collines ou parfois se cachent dans des vallées ombragées. Je sillonne une terre pleine de contrastes entre mer et montagne avec cette sensation d’infini qui caractérise cette région : plaines agricoles et pastorales, littoral exceptionnel aux plages à perte de vue et petits coins de paradis préservés.

En une seule et même journée, accompagné de mes amis Nadine et Bernard, je pars à la découverte des plages de la Roche Percée, de la Baie des Tortues, de Poé et de celle des Amoureux où nous apercevons des dugongs et des tortues marines. Au marais Fournier, parmi les immenses banians, ces arbres séculaires, je traque les cerfs et les oiseaux. Au domaine de Deva, je me sens ici au cœur de la nature pour partager ces immensités somptueuses qui surplombent un lagon aux milles couleurs. Du sommet des collines, je contemple la faille qui s’étire vers le grand large et où je plongerai à deux reprises avec Noémie, Luc et Jeff le lendemain, fort courant sortant. Sentir monter l’adrénaline et oublier tout le reste. Les requins gris, les larges raies pastenagues et raies léopards, les barracudas queue jaune, les perroquets à bosse seront au rendez-vous, malgré une visibilité moyenne. Une raie guitare et quelques belles tortues également. Au cours de ce voyage, j’échange aussi avec les hommes, leur histoire faite de contes et de légendes.

Plongée Poindimié    plonger à Poindimié

Depuis 2008, six zones marines de Nouvelle-Calédonie sont inscrites au patrimoine mondial reconnu par l’UNESCO. Une grande partie du lagon bouraillais fait partie de cet ensemble qui forme un des trois systèmes récifaux les plus vastes au monde. En effet, les lagons et récifs coralliens que j’explore abritent des écosystèmes intacts peuplés d’une biodiversité marine exceptionnelle. Ils offrent un habitat pour de nombreuses espèces marines emblématiques du Pacifique. Et çà se voit instantanément, à peine les yeux sous la surface ! Le Nord et l’Est sont authentiquement différents. La végétation abondante côtoie des rivières généreuses qui se jettent dans le lagon turquoise.

A Poindimié, j’ai la chance de plonger à l’extérieur du lagon et sur la double barrière récifale, assez rarement rencontrée. Bien sûr la faune y est très riche comme dans toutes les eaux qui baignent la Nouvelle-Calédonie mas ici, c’est surtout le nombre et la grandeur des gorgones qui m’impressionnent. Les tunnels, grottes et surplombs sont véritablement tapissés de ces éventails légèrement balayés par le petit courant agréable. Laurent, accompagné de Léa, me fait partager ses multiples découvertes macroscopiques : nudibranches, crabes des crinoïdes, crevettes dans les anémones avec leurs clowns facétieux. Nous recherchons assidument les hippocampes pygmées et les poissons-fantômes arlequins. De beaux moments partagés.

Plus tard, avec Martin, le responsable du centre de randonnée palmée, je découvre ici cette activité avec beaucoup d’intérêt. La passion et le professionnalisme de mon guide me font apprécier les richesses des récifs coralliens de cette région. Entre 2 et 30 mètres, je compte les innombrables espèces du Pacifique y compris cette grosse tortue Carette presque aussi grosse que moi.

L’arrêt sur l’îlot Tibarama est un véritable moment de communion avec la nature. De plus nos rapports avec les accompagnatrices kanak Adèle et Jeanne sont du pur bonheur. Elles sont aussi agréables et souriantes que compétentes et bonnes apnéistes. Pouvoir faire 6 parfaites bulles circulaires, stabilisée sur le dos en pleine eau à 10 mètres, tout en photographiant le soleil et les randonneurs au milieu des bulles : du jamais vu pour moi. Chapeau bas ! Elles nous montrent, toujours avec un large sourire, les murènes rubans bleu et jaune dans 2 mètres de profondeur alors qu’un très grand banc de sardines nous entoure et que nous longeons la plage de corail. Mailys et Jimmy qui m’accompagnent n’en croit pas leurs yeux. Tant de belles choses à voir dans si peu d’eau.

A Hienghène, dans la lagune de la tribu de Lindéralique, c’est un véritable jeu de lumières qui s’offre à moi lors d’une excursion pédestre d’une vingtaine de minutes à travers les plantations d’ignames et de taros, ainsi que la découverte d’un jardin kanak. A bord d’un bateau, nous nous glissons sur la rivière, le long des falaises déchiquetées par le vent et plongeant dans la lagune : Le Rocher de Chester, La Grotte du Pendu, la Tête de Cheval, l’Homme Couché, autant de formes magiques sculptées par la nature. Ainsi que la célèbre Poule Couveuse qui se dessine parfaitement.

Thierry, mon guide à Hienghène, m’explique tout sur les palétuviers. C’est un véritable puits de science. 18.00, il fait nuit. Seule l’obscurité du ciel est dérangée par les nombreuses étoiles accompagnant un bel hamac de lune. Réveil berceur par deux coqs insomniaques, alors qu’il est presque minuit. Un margouillat dans ma chambre, trouble le silence de ma solitude. Je suis loin en Nouvelle-Calédonie et nulle part ailleurs.

Tôt le lendemain matin, avec Thierry, Régine et Amélie, nous partons découvrir les sentiers botanique et sous-marin de l’îlot Hienga au cœur d’une aire marine protégée. L’approche est à la fois ludique et éducative, dans le respect des normes de préservation de l’environnement et de sécurité. Sous l’eau, plus profond, les plongées exceptionnelles sur les sites de la Cathédrale et de la Pointe aux Cachalots, me permettent de déambuler au milieu d’une architecture tourmentée et recouverte de gorgones rouge ou orange de taille plus que respectable. Les innombrables poissons sont chez eux, y compris les requins gris, le requin-marteau, en pleine eau, les barracudas, les caranges. Les poissons-clowns se pressent nombreux autour de leurs anémones. La vie est partout au hasard des tunnels, grottes et boyaux. Plus bas, le sable blanc s’étale à une cinquantaine de mètres.

Plongée requin Hienghène    Séjour plongée Hienghène

Le sud renvoie plutôt l’image d’un monde mystérieux et sauvage qui dissimule derrière son aspect désertique une richesse écologique sans pareil, un paradis animal et végétal exceptionnel. Ici, le luxe ne se voit plus de la même façon. C’est l’espace.

A l’extrême sud-ouest de la Grande-Terre, se trouve la baie de Prony (connue également pour sa célèbre aiguille qui remonte du fond à -38 m jusqu’à -2 m sous la surface, un stalagmite immense construit au fil des millénaires par l’eau bouillonnante qui s’en échappe). Nous partons de la baie de la Somme plus petite, sur un catamaran de 42 pieds pour une journée d’observation des baleines à bosse (Megaptera novaengliae). En plusieurs fois, nous en approchons une dizaine dans le respect de la charte signée par notre guide Fred. Ces majestueux animaux nous gratifient de leurs plus beaux sauts ou de leur nageoire caudale dressée avant chacune de leurs immersions qui peut durer une demi-heure. Une croisière remplie de toute la magie de la nature océanique.

Lifou, Prehu en langue locale, est avec Ouvéa l’une des îles Loyauté. Au gré des légendes et des caprices telluriques, elle s’est formée au fil des années, offrant maintenant des plages éblouissantes, des cocoteraies, des vanilleraies, des falaises vertigineuses surplombant les flots turquoise, d’immenses grottes, des anses secrètes . Dès mon arrivée après 35 minutes de vol depuis l’aéroport de Magenta à Nouméa, Eddy mon guide souriant n’a cesse de me vanter son île en me racontant des histoires. A Nord, les visites de la falaise de Jokin, la chapelle Notre-Dame de Lourdes à Easo et la baie de Jinek sont un régal pour les souvenirs de mes jours à venir. Pour la visite de la grotte du Diable à Tingeting, c’est Ange qui me fait découvrir ce joyau naturel de 40 mètres de hauteur avec des anfractuosités où l’on peut deviner les empreintes de gros bénitiers venus d’un temps où la mer n’était pas là. Moi non plus ! Le vieux sage kanak m’apprend que le diable était en fait quelques cannibales réfugiés dans cette superbe grotte. Un comble : Ange, propriétaire de la grotte du Diable. En chemin, j’ai le « plaisir » de sentir l’odeur du fruit du Noni ou fromager, du Roquefort en pire…

Lifou    Plongée Lifou

La soirée se termine sans pouvoir déguster une roussette (la chauve-souris) au lait de coco, mais sans omettre de nous arrêter au Nakamal pour avaler quelques Kavas (à 100, 2, 3, 4 ou 500 francs CFP) qui calment les esprits et transforment mes réalités en rêves… Je reste toutefois assez frais pour plonger le lendemain au départ de Xepenehe avec Edouard, la force tranquille, sur les sites de Gorgone reef et Tomoko, de toute beauté. La première immersion est une merveille de gorgones immenses, rouges et orangées, avec une visibilité frisant les 40 mètres. Les yeux me brûlant presque de tant de couleurs. Au passage, j’apprécie tout de même un énorme barracuda, une tortue complaisante et deux balistes verdâtres. La deuxième plongée est plutôt un concentré de tunnels formant un dédale où il est bon de se perdre en flânant sous les rayons de lumière qui zèbrent les parois. Des dizaines de grosses langoustes nous observent, même pas inquiètes de notre passage. A la sortie, un petit poisson feuille gris et deux nudibranches font passer notre regard en mode macro. Un petit requin de récif timide se blottit sous un énorme corail tabulaire. Sur les sites des arches, des canyons et du Cap Martin, les plongées calédoniennes représentent aussi les plus beaux exemples des fonds du Pacifique, avec l’isolement en plus. Nous ne sommes jamais plus de trois sous l’eau… No comment.

Au niveau terrestre, je ne manque pas au Sud, les visites de la baie de Luengöni, la baie de Wadra et le cap des Pins, la falaise de Xodre et la plage de Peng., la baie de Chateaubriand à We. La nature ici, s’est surpassée dans un tableau scintillant où se mélangent les bleus et les verts. Réputée pour ses magnifiques falaises avec une grande variété de plages aussi exceptionnelles les unes que les autres, Lifou est la plus verte et la plus peuplée. Avec une superficie de 1150 km2 (comme la Martinique), je découvre une île aux multiples paysages et aux mille couleurs. Plus encore que dans d’autres îles, la variété des sites naturels m’invite à sa découverte. La côte, entaillée de baies longues et profondes, allie la grâce des longues plages de sable fin, les falaises tranchées dans l’ancien récif et les fonds coralliens aux couleurs magiques. L’intérieur de l’île, vaste plaine édifiée sur le vieux lagon, est recouvert de denses et intimes forêts tropicales propices à la randonnée.

La vivacité des traditions et de la coutume reste bien tangible, aussi bien lors des grandes fêtes coutumières que dans tous les actes de la vie quotidienne tels l’agriculture ou la construction des cases. Je vibre de ces empreintes dans l’histoire et de toutes ces mémoires de la terre. Sous l’eau, je trouve des champs de gorgones, des coraux multicolores, des requins gris, raies, thons, caranges, napoléons… Ils sont tous là. Et je ne compte pas les 6 500 types de mollusques marins recensés ! Toute cette faune riche place la Nouvelle-Calédonie comme une des toutes premières destinations plongée au monde. De plus, en vue de préserver le lagon et ses trésors, on a multiplié ici le nombre des réserves marines aussi bien sur la Grande Terre que sur les îlots proches et le grand récif, véritables fenêtres sur le passé. Un exemple rare d’un écosystème quasi intact.

La Nouvelle Calédonie    Voyager en Calédonie

Activité en plein essor, la randonnée aquatique trouve ici son allure de croisière avec au moins trois lieux mythiques sur la Grande Terre : Nouméa (Aquanature) au sud, Poindimié (Aqualagoon) et Hienghène (Babou côté océan) au nord-est. Mon ami Bernard Andréani, initiateur de cette activité en Nouvelle-Calédonie il y a déjà pas mal d’années, me sert de guide. Et quel guide ! Alors que je m’évertue à enchainer les apnées, il m’attend décontracté sur le sable à trente mètres ou bien franchi les tunnels percés dans le récif corallien, avec élégance et facilité. Pour ma part, je préfère profiter de la surface, là où le soleil éclaire au maximum mes sujets photographiques. Quelle réussite pour cette activité qui devrait se développer de plus en plus, y compris en métropole.

Nos balades au départ de Nouméa sur l’îlot Signal et le récif Laréguère sont riches en surprise. A une demi-heure de navigation en catamaran à moteur, je peux côtoyer une dizaine de tortues peu farouches, quelques requins pointes blanches tout aussi placides, certains même allongés sur le sable ou tapis dans une anfractuosité de corail. Quelques mérous, platax ou autres poissons rouges se partagent le territoire de coraux dans quelques mètres d’eau seulement. Non loin, derrière le platier, une île garnie de quelques cocotiers éparses, se dégagent sur un fond de ciel bleu.

D’où provient mon attirance pour les îles ?

Peut-être parce qu’elle me permettent de vagabonder au cœur de mes souvenirs, me procurent des sensations pour en faire surgir des images et ainsi, mieux comprendre mon propre chemin. Les îles représentent le décor des moments de ma vie, comme un temps suspendu dans la course des jours qui passent, une route vers moi-même avec de multiples cailloux déposés çà et là, pour ne point me perdre. De cette balade « personnelle » en Nouvelle-Calédonie, entre la terre, l’eau et le ciel jaillissent un épanouissement, une harmonie, une émotion. On peut y séjourner dans un grand hôtel ou simplement, au milieu d’un décor de rêve, s’y attabler pour un festin intime ou un dîner en solitaire à l’abri d’un refuge sophistiqué, face à une nature spectaculaire. Profiter d’un abri sublime, d’un refuge divin en vue de perspectives inédites, un beau prétexte à la paresse. Le juste équilibre esthétique entre la nature et les villes, entre l’humain et l’animal.
Mon désir : Surtout, rester connecté … à la nature.

« Une chose à retenir est qu’il faut parler aux animaux. Si vous le faites, ils vous répondront. Mais si vous ne leur parlez pas, ils ne vous répondront pas et vous ne les comprendrez pas. Si vous ne les comprenez pas, vous les craindrez. La crainte génère la peur et la peur la destruction. Si vous détruisez les animaux, vous vous détruisez vous même. »

Le chef amérindien Dan George

Où plonger en Nouvelle Calédonie    Croisière Plongée Nouvelle Calédonie

Le voyage, c’est une invitation à prendre son temps pour mieux le perdre. C’est un moment singulier, un court métrage dans sa vie. C’est léger comme un printemps, une ouverture avec de vrais petits plaisirs : partir à l’aventure, lézarder, trouver une plage, de l’herbe tendre, de l’ombre ou un rayon de soleil, des voix. Voyager c’est un délicieux art de vivre, alors tout compte. Déambuler le nez au ciel avec l’envie de superposer les atmosphères. Le temps de se recentrer et se rendre plus disponible. A autrui et à soi-même. L’occasion d’ouvrir sa fenêtre sur d’autres parties du monde. Eventuellement un pied de nez à la frénésie de la société qui nous envoûte. En Nouvelle-Calédonie, je me sens transporté peut-être plus qu’ailleurs, je vis l’exceptionnel face à une nature environnante grandiose où les décors époustouflants invitent à la contemplation et où le luxe se fait discret. Si loin et si proche, cette île reste connectée au monde tout en préservant ses beautés naturelles avec son lagon, l’un des plus bleu et des plus beaux du monde. J’y plonge mes yeux sans cesse. La nature ayant plus de grandeur que moi, je profite en toute quiétude de ces quelques moments de bonheur, tels des voyages dans le voyage.

1, 2, 3… Soleil !

Depuis plus de quarante années de périples et de prises de vue, j’ai eu l’occasion d’archiver plus de 500 000 images de 140 pays différents. J’avoue aimer parcourir le monde pour témoigner des beautés qu’il recèle. Chaque déplacement bouscule ma vie avec douceur et provoque en moi une envie toute neuve de repartir. Je perçois aujourd’hui véritablement l’intérêt d’avoir photographié tant de paysages et d’animaux, des villes et des humains aussi, dans l’attente de devenir un voyageur immobile, bercé de mes rêves et nourri de souvenirs. Faisant de la Terre mon terrain de jeu, j’essaye du mieux que je le peux, de préserver la Nature car chacun de nous en est le gardien. C’est nous qui avons besoin d’elle et non le contraire. Sillonnant le monde, j’accomplis ainsi mon destin, comme autant de frissons inattendus, étincelles magiques dans un temps suspendu.

« Savoir, c’est le devoir d ‘apprendre et de comprendre. »

Henri ESKENAZI

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Droit de reproduction réservé - Copyright texte et photos Henri Eskenazi

Photos de drone : Martin Ravana à Poindimié,
Yann Chouard à Hienghène et
« EyeFly Pacifique » à Prony
 


INFORMATIONS PRATIQUES VOYAGE PLONGÉE NOUVELLE CALÉDONIE



Histoire :
En septembre 1774, l’anglais James Cook découvre une grande île alors que son vaisseau « La Résolution » se dirige vers la Nouvelle-Zélande. Il la baptise « New Caledonia » en souvenir de l’Ecosse. La seconde guerre mondiale marque un tournant dans l’histoire du territoire. La Nouvelle-Calédonie, projetée en avant-poste dans le conflit du Pacifique, s’ouvre sur le monde moderne. L’île découvre l’abondance et la société de consommation au contact des soldats américains. En 1998, les Calédoniens approuvent, lors du référendum du 8 novembre, la signature des « Accords de Nouméa » qui instaurent un véritable pacte de stabilité pour 20 ans ainsi qu’un statut de plus grande autonomie au sein de la République.

Géographie :
Troisième île du Pacifique après la Papouasie Nouvelle-Guinée et la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie est située au sud de la Mélanésie, à environ 1 500 km de l’Australie. Tahiti se trouve à 5 000 km et la France métropolitaine se situe à 18 000 km. La Grande Terre, espace le plus peuplé et le plus riche de l’archipel néo-calédonien, est traversée dans toute sa longueur par une chaîne de hautes montagnes (Chaîne centrale) où s’épanouissent des forêts aux essences variées et souvent uniques au monde (Niaoulis, Santal).

  • Le point culminant est le Mont Panié avec 1628 m
  • Longueur = 400 km et largeur = 50 à 70 km, soit 16 890 km2
  • Barrière corallienne de 1 600 km délimitant un espace marin protégé de 24 000 km2
  • Coordonnées GPS : 166° E, 21° S (Tropique du Capricorne)
 
Flore sous-marine Calédonie

Climat :
L’île de « l’éternel printemps » bénéficie d’un climat de type « tropical océanique » chaud et ensoleillé toute l’année. Deux saisons séparées par de brèves intersaisons, peuvent être distinguées :

  • Une saison « chaude » (l’été austral) de décembre à mars avec des températures moyennes de 25 à 27° C, accompagnée de courtes précipitations tropicales.
  • Une saison « fraîche » (l’hiver austral) d’avril à novembre avec des températures moyennes de 20 à 23° C, pendant laquelle il reste tout à fait agréable de se baigner.

Formalités :
Pour se rendre en Nouvelle-Calédonie, un passeport en cours de validité est obligatoire en raison notamment des escales.

Vaccinations :
Aucun certificat de vaccination n’est exigé. Toutefois, il est vivement conseillé d’être à jour dans ses vaccinations courantes (diphtérie, tétanos, polio).

Aérien :
Au départ de France, Aircalin offre aux passagers la possibilité de relier Nouméa quotidiennement grâce ses accords de partenariat avec des compagnies aériennes, notamment, celui établi avec le groupe Air France/KLM via les escales Tokyo ou Osaka. La Nouvelle-Calédonie est une île aux multiples facettes, où Aircalin, « les ailes du Pacifique », vous y transportera.

  • Tél. : 0826.621.320 www.aircalin.com
  • Tél. : 3654 www.airfrance.fr
 

Décalage horaire :
L’heure locale est en avance de 11 heures sur l’heure G.M.T. soit de 10 heures sur l’heure d’hiver métropolitaine et de 9 heures sur l’heure d’été.
 

Faune sous-marine Calédonie

Monnaie :
L’unité monétaire est le Franc CFP (Franc Pacifique), en abrégé F CFP ou XPF (banques), dont la parité avec l’Euro est constante : 1 000 XPF = 8,38 Euros, soit 1 Euro = 119,33 XPF.

Téléphone :
Le code de la métropole vers la Nouvelle-Calédonie est +687.

Langues :
Le français est la langue officielle. Une trentaine de dialectes mélanésiens est utilisée par les différentes tribus kanakes.

Electricité :
220 volts et prises françaises.

Eau :
L’eau potable courante est excellente.

Religions :
La population est à 90 % d’obédience catholique ou protestante.

A goûter :
Le bougna, plat typique mélanésien composé de viande ou de poisson accompagné de fruits et de légumes tels la banane « poingot », l’igname, la patate douce, le taro, la patate « curry », le tout arrosé de lait de coco, enveloppé dans des feuilles de bananier et cuit au four à pierre.

A voir, à faire à Nouméa :

  • Le Phare Amédée
  • Le centre culturel Tjibaou
  • Le musée de Nouméa
  • L’aquarium
  • Le musée maritime
  • La baie de l’Anse-Vata
  • La baie des Citrons

En avion, au départ de l’aéroport de Magenta à Nouméa :

  • L’île des Pins ou Kunié
  • Lifou ou Drehu


Guide :
« Nouvelle-Calédonie » de Lonely Planet

Programme voyages plongée Nouvelle-Calédonie

LE PHARE AMÉDÉE:

Les phares, par leur architecture, leur taille, leur lumière, leur accessibilité relative, embrasent depuis toujours l’imaginaire et suscitent la fascination. A 45 mn en bateau de Nouméa, se trouve l’îlot du phare Amédée qui fut construit à Paris en 1862 après que le projet en eut été présenté à l’exposition internationale de Londres. Les Parisiens purent le voir se dresser sur les hauteurs de la Villette avant qu’il ne fût embarqué pour Port-de-France en 1864. La première pierre fut posée le 18 janvier 1865 et l’allumage eut lieu le 15 novembre 1865. La tour métallique mesure 56 m.

Au-dessus de l’entrée, une inscription rappelle les dates de sa construction. Le feu, d’une puissance de 30 000 bougies, porte à 23 milles marins par temps moyen et à 32 milles par temps clair. Après une magnifique promenade de 13 milles sur le lagon, on aborde l’île boisée de cocotiers, de bouraos et de filaos, sur laquelle se dresse le phare commandant, avec le feu du Tabou, la passe de Boulari utilisée par de nombreux navires.

CONTACTS:

Pour l’hébergement :

  • A Nouméa, « hôtel Le Lagon », tél 26 12 55
  • A Poindimié, « hôtel Tiéti », tél 42 64 00
  • A Hienghène, « Koulnoue village », tél 42 81 66
  • A Lifou, « Drehu village hôtel », tél 45 02 70

Pour la plongée :

  • A Bourail, « Bourail Aqua Diving », tél 78 08 88
  • A Poindimié, « Tieti Diving », tél 42 42 05
  • A Hienghène, « Babou côté océan », tél 42 83 59
  • A Lifou, « Lagoon Safari », tél 45 40 60

Pour la randonnée palmée :

  • A Nouméa, « Aquanature », tél 26 40 08 & Bernard Andréani (au départ du Kuendu Beach), tél 77 90 72
  • A Poindimié, « Aqualagoon », tél 42 88 99
  • A Hienghène, « Babou côté océan », tél 42 83 59

Pour l’observation des baleines :

  • A Prony, « Calédonie charters », tél 27 27 27

Pour l’observation des tortues marines :

  • A Bourail, « l’association Bwara », (à la recherche de bénévoles), Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

REMERCIEMENTS:

  • Nouvelle Calédonie Tourisme

Tél 01 47 03 14 74 (Paris)
Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Tél (+687) 24 20 80 (Nouméa)
www.nouvellecaledonie.travel

  • - Bernard Andréani, mon guide passionné et généreux
  • A toutes les personnes qui m’ont aidé à la bonne réalisation de ce reportage : Nadine, Annabella, Noémie, Martin, Thierry, Fred, Valérie, Mailys, Jimmy
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