Patricia O'Neill Artiste Verrier
Patricia O'NeillArtiste Verrier
Paradise Plongée: Votre activité artistique: une vocation dès le départ ou une découverte à laquelle vous avez souhaité consacrer une majorité de votre temps ? En quelle année avez-vous débuté ?
Patricia O'Neill: Mon intérêt pour les objets en verre commença très jeune, lorsque je jouais avec les boules de sulfure faites par mon grand-père qui était souffleur de verre. Je me rappelle passer des heures, hypnotisée par les couleurs, la lumière, la transparence et la douceur du verre. J’imaginais que chaque globe était un petit monde peuplé de créatures fantastiques et inventais toutes sortes d’histoires.
Je n’ai jamais connu mon grand-père qui est mort durant la seconde guerre mondiale et il m’a fallu attendre 1998 pour que mes rêves enfantins deviennent une passion au quotidien.
Cette année là, j’ai abandonné tout ce qui faisait ma vie en France pour partir vivre aux États-Unis. J’ai vécu cette expérience comme une renaissance, une deuxième chance dans la vie. En l’an 2000, après avoir passé plus d’un an à étudier les bases du métier, j’ai réalisé mon “American Dream” en démarrant mon propre studio de verrerie d’art appelé “O’Neill Glass Art”.
Paradise Plongée: Avez-vous suivi des cours ou intégré une école spécifique ? Vers quel style d’art vous êtes-vous orientée ?
Patricia O'Neill: J‘ai voyagé aux quatre coins des Etats-Unis pour apprendre et me perfectionner sous la tutelle d’artistes renommés. La forme de travail du verre que je pratique est appelée verre formé à chaud ou décoration sur verre.
Paradise Plongée: Vos références et «mentors» dans le domaine artistique ?
Patricia O'Neill: Jack White, dans le domaine artistique en général. Roger Thomas, Kathleen Sheard et Avery Anderson, dans le domaine du verre.
Paradise Plongée: Expliquez-nous en quelques lignes la technique que vous utilisez ?
Patricia O'Neill: La forme de travail du verre que je pratique est appelée verre forme à chaud ou décoration sur verre.
Vous êtes certainement familiers avec l'image du souffleur de verre, dégoulinant de sueur, prélevant une boule de verre en fusion (1100°C) à l'aide d'une longue canne dans laquelle il souffle ensuite afin de façonner un vase ou une bouteille.
Le vitrailliste, lui, travaille à température ambiante. Il découpe des morceaux de verre coloré qu'il assemble avec du plomb pour former des vitraux ou des lampes.
Le décorateur sur verre, ou artiste verrier, travaille à des températures entre 600°C et 900°C. Chaud, mais pas autant que dans l'atelier de soufflage. Par assemblage du verre, collage, déformation par la chaleur et attaque au jet de sable, il crée des objets décoratifs, architecturaux ou utilitaires. Cette forme de travail du verre utilise la chaleur d'un four à verre pour fondre et former le verre, d'où sont nom de "verre formé à chaud".
Les premiers objets en verre formé à chaud ont été réalisés en Mésopotamie, aux alentours de 2000BC.
Paradise Plongée: Les supports que vous utilisez sont de quels types ?
Patricia O'Neill: Cela est vraiment très varié. Bien sur, tout est en verre. Les pièces architecturales ou décoratives, en général de grande taille, sont le plus souvent présentées avec un support en fer forge fabriqué sur mesure par un artisan ferronnier. Mais je fais également des objets pratiques comme des assiettes, des plats et des presse-papiers qui sont de plus petite taille.
Paradise Plongée: Le choix d’un thème artistique est basé sur votre inspiration ? Une expérience ? Des photos ? Autres ?
Patricia O'Neill: Mon inspiration vient de ce que j‘aime, de la Terre et de la Mer. Animaux, symbolisme et spiritualité sont les thèmes principaux de mon travail.
Paradise Plongée: Vos choix et votre technique ont-ils évolué au cours des années ?
Patricia O'Neill: Oui, bien naturellement. J‘ai commencé par faire des vitraux. Mais très vite, je me suis sentie bloquée par les limites imposées par l’inertie du travail du verre à température ambiante. C’est pourquoi je me suis orientée vers le verre formé à chaud. J‘adore travailler le verre dans un four, contrôler sa forme, sa texture, ses couleurs. Les possibilités sont infinies.
Paradise Plongée: Quels sont les sujets que vous plébiscitez ?
Patricia O'Neill: Je décrirais mon travail comme étant un mélange d‘anthropologie, archéologie et spiritualité.
Paradise Plongée: La Faune et Flore sous-marines ont-elles une place importante dans vos œuvres ? Si oui, pour quelles raisons ?
Patricia O'Neill: Nous venons de la mer et nous y retournerons. La faune aquatique a une place très importante dans mon travail, nous seulement car je suis plongeuse, mais aussi parce que je vis sur un minuscule point dans l‘univers appelé la Planète Bleue. J’ai une attraction particulière pour les mammifères marins, surtout les dauphins et les baleines.
Paradise Plongée: Vous réalisez vos œuvres à la commande ou au gré de votre inspiration ?
Patricia O'Neill: A la commande quand l‘occasion se présente, mais surtout au gré de mon inspiration.
Paradise Plongée: Pratiquez-vous d’autres activités artistiques ?
Patricia O'Neill: Non.
Paradise Plongée: Vous exposez et faites connaître vos œuvres de quelle manière ? Dans quels Pays ?
Patricia O'Neill: Mes pièces les plus importantes sont exposées dans des galeries d’art aux Etats-Unis. J’ai aussi développé une ligne de produits que je commercialise sur Ebay.
Paradise Plongée: Vos clients sont généralement de quelle nationalité ?
Patricia O'Neill: Américains, en majorité.
Paradise Plongée: Sur quels évènements intervenez-vous régulièrement ?
Patricia O'Neill: Je ne suis pas une personne très publique….
Paradise Plongée: Avez-vous obtenu des récompenses et prix artistiques ?
Patricia O'Neill: Oui, avant que je ne réalise que ce n’est juste qu’une autre forme de compétition. L’individu affrontant l’individu, le groupe défiant le groupe… Je ne valorise pas hiérarchie, domination et élitisme.
Paradise Plongée: L’art à votre niveau: une profession à part entière ou une activité parallèle ?
Patricia O'Neill: Euh… est ce que 12 heures par jour qualifie comme travail à mi-temps ?
Paradise Plongée: Vivre professionnellement de sa passion artistique, est-ce possible aujourd’hui ?
Patricia O'Neill: Oui, mais cela est un parcours très difficile.
Paradise Plongée: Vos projets en cours et futurs ?
Patricia O'Neill: Je vis plutôt dans l’instant présent.
Paradise Plongée: Un regret sur votre parcours artistique ?
Patricia O'Neill: Aucun. J’ai bien évidemment fais beaucoup d’erreurs, mais j’ai appris de chacune d ‘elles.
Paradise Plongée: En dehors de la peinture, quels sont vos activités et centres d’intérêts ?
Patricia O'Neill: Aller à la découverte de l’Arizona, à pied ou en 4x4, pratiquer le yoga, collectionner les cristaux, voyager.
Paradise Plongée: Vous aimez :
Patricia O'Neill: L’humour, la simplicité, les amis, le bon vin et le chocolat.
Paradise Plongée: Vous détestez :
Patricia O'Neill: Le snobisme sous toutes ses formes, porter des chaussures, les épinards.
Patricia O'Neill et la Plongée Sous-Marine :
Paradise Plongée: Quand et à quelle occasion avez-vous découvert le milieu marin et débuté à plonger ?
Patricia O'Neill: Je suis de la génération qui a grandi en regardant les exploits de Flipper le dauphin à la télévision. J’ai mis la tête sous l’eau pour la première fois pendant des vacances au Club Med en Martinique, en 1990.
Paradise Plongée: Expliquez-nous votre parcours plongée jusqu’à ce jour ?
Patricia O'Neill: A mon retour de Martinique, j‘ai commencé un parcours de formations entrecoupées par de nombreux séjours plongée en France ainsi qu’à l’étranger.
Jusqu’en 1998, j’ai consacré tout mon temps libre à la plongée. Cela a été un parcours de découverte et de nouveauté qui a changé ma vie. Non seulement j’ai découvert le monde sous-marin, rencontré de nouveaux amis, voyagé dans de nouveaux pays, mais j’ai appris à me connaître moi-même à travers cette activité.
Depuis mon déménagement aux Etats-Unis, je n’ai pas beaucoup plongé car je me suis dévouée totalement à l’apprentissage du travail du verre et au démarrage de mon studio. Les choses se stabilisant, je prévois de revenir à la plongée dans un avenir très proche. En ce moment, mon mari suit une formation de plongeur avec NAUI.
Paradise Plongée: Votre plus belle expérience et rencontre sous-marine ?
Patricia O'Neill: A quelques exceptions près, chacune de mes plongées a été une expérience mémorable. Mais s’il me faut en choisir une, je vote pour la magie de la plongée de nuit, sans phare, quand le plancton s’illumine à chaque mouvement et les yeux des crevettes brillent comme des étoiles.
Il m’est également très difficile de choisir une rencontre, car du minuscule nudibranche à la baleine, tout m ‘émerveille et m’émeut. Un souvenir très fort est celui du gros Napoléon (celui à la lèvre fendue) de Ras Mohammed, en Mer Rouge. Il était ma première rencontre avec un très gros poisson, mais ce qui m’ a touchée n’était pas sa taille mais son regard expressif et curieux. Quelques années plus tard, j’ai appris qu‘il avait été abattu, innocente victime de l‘irresponsabilité humaine. Trop d’œufs durs apportés en cachette par les plongeurs l’avaient rendu agressif…..
Paradise Plongée: Dans quels endroits du monde avez-vous plongé ?
Patricia O'Neill: Tous les coins de France, bien sur, mais aussi la Mer Rouge, la zone Caraïbes, les îles Canaries, l’Espagne, Hawaii…
Paradise Plongée: Spots de plongée préférés ?
Patricia O'Neill: Sharm-El-Sheik
Paradise Plongée: La personnalité du monde de la plongée qui vous sert de modèle ou vous a le plus marqué ?
Patricia O'Neill: En fait, il y en a plusieurs : Sophie de Wilde, Jacques Mayol et bien sur ….. Flipper
Patricia O'Neill: Mon intérêt pour les objets en verre commença très jeune, lorsque je jouais avec les boules de sulfure faites par mon grand-père qui était souffleur de verre. Je me rappelle passer des heures, hypnotisée par les couleurs, la lumière, la transparence et la douceur du verre. J’imaginais que chaque globe était un petit monde peuplé de créatures fantastiques et inventais toutes sortes d’histoires.
Je n’ai jamais connu mon grand-père qui est mort durant la seconde guerre mondiale et il m’a fallu attendre 1998 pour que mes rêves enfantins deviennent une passion au quotidien.
Cette année là, j’ai abandonné tout ce qui faisait ma vie en France pour partir vivre aux États-Unis. J’ai vécu cette expérience comme une renaissance, une deuxième chance dans la vie. En l’an 2000, après avoir passé plus d’un an à étudier les bases du métier, j’ai réalisé mon “American Dream” en démarrant mon propre studio de verrerie d’art appelé “O’Neill Glass Art”.
Paradise Plongée: Avez-vous suivi des cours ou intégré une école spécifique ? Vers quel style d’art vous êtes-vous orientée ?
Patricia O'Neill: J‘ai voyagé aux quatre coins des Etats-Unis pour apprendre et me perfectionner sous la tutelle d’artistes renommés. La forme de travail du verre que je pratique est appelée verre formé à chaud ou décoration sur verre.
Paradise Plongée: Vos références et «mentors» dans le domaine artistique ?
Patricia O'Neill: Jack White, dans le domaine artistique en général. Roger Thomas, Kathleen Sheard et Avery Anderson, dans le domaine du verre.
Paradise Plongée: Expliquez-nous en quelques lignes la technique que vous utilisez ?
Patricia O'Neill: La forme de travail du verre que je pratique est appelée verre forme à chaud ou décoration sur verre.
Vous êtes certainement familiers avec l'image du souffleur de verre, dégoulinant de sueur, prélevant une boule de verre en fusion (1100°C) à l'aide d'une longue canne dans laquelle il souffle ensuite afin de façonner un vase ou une bouteille.
Le vitrailliste, lui, travaille à température ambiante. Il découpe des morceaux de verre coloré qu'il assemble avec du plomb pour former des vitraux ou des lampes.
Le décorateur sur verre, ou artiste verrier, travaille à des températures entre 600°C et 900°C. Chaud, mais pas autant que dans l'atelier de soufflage. Par assemblage du verre, collage, déformation par la chaleur et attaque au jet de sable, il crée des objets décoratifs, architecturaux ou utilitaires. Cette forme de travail du verre utilise la chaleur d'un four à verre pour fondre et former le verre, d'où sont nom de "verre formé à chaud".
Les premiers objets en verre formé à chaud ont été réalisés en Mésopotamie, aux alentours de 2000BC.
Paradise Plongée: Les supports que vous utilisez sont de quels types ?
Patricia O'Neill: Cela est vraiment très varié. Bien sur, tout est en verre. Les pièces architecturales ou décoratives, en général de grande taille, sont le plus souvent présentées avec un support en fer forge fabriqué sur mesure par un artisan ferronnier. Mais je fais également des objets pratiques comme des assiettes, des plats et des presse-papiers qui sont de plus petite taille.
Paradise Plongée: Le choix d’un thème artistique est basé sur votre inspiration ? Une expérience ? Des photos ? Autres ?
Patricia O'Neill: Mon inspiration vient de ce que j‘aime, de la Terre et de la Mer. Animaux, symbolisme et spiritualité sont les thèmes principaux de mon travail.
Paradise Plongée: Vos choix et votre technique ont-ils évolué au cours des années ?
Patricia O'Neill: Oui, bien naturellement. J‘ai commencé par faire des vitraux. Mais très vite, je me suis sentie bloquée par les limites imposées par l’inertie du travail du verre à température ambiante. C’est pourquoi je me suis orientée vers le verre formé à chaud. J‘adore travailler le verre dans un four, contrôler sa forme, sa texture, ses couleurs. Les possibilités sont infinies.
Paradise Plongée: Quels sont les sujets que vous plébiscitez ?
Patricia O'Neill: Je décrirais mon travail comme étant un mélange d‘anthropologie, archéologie et spiritualité.
Paradise Plongée: La Faune et Flore sous-marines ont-elles une place importante dans vos œuvres ? Si oui, pour quelles raisons ?
Patricia O'Neill: Nous venons de la mer et nous y retournerons. La faune aquatique a une place très importante dans mon travail, nous seulement car je suis plongeuse, mais aussi parce que je vis sur un minuscule point dans l‘univers appelé la Planète Bleue. J’ai une attraction particulière pour les mammifères marins, surtout les dauphins et les baleines.
Paradise Plongée: Vous réalisez vos œuvres à la commande ou au gré de votre inspiration ?
Patricia O'Neill: A la commande quand l‘occasion se présente, mais surtout au gré de mon inspiration.
Paradise Plongée: Pratiquez-vous d’autres activités artistiques ?
Patricia O'Neill: Non.
Paradise Plongée: Vous exposez et faites connaître vos œuvres de quelle manière ? Dans quels Pays ?
Patricia O'Neill: Mes pièces les plus importantes sont exposées dans des galeries d’art aux Etats-Unis. J’ai aussi développé une ligne de produits que je commercialise sur Ebay.
Paradise Plongée: Vos clients sont généralement de quelle nationalité ?
Patricia O'Neill: Américains, en majorité.
Paradise Plongée: Sur quels évènements intervenez-vous régulièrement ?
Patricia O'Neill: Je ne suis pas une personne très publique….
Paradise Plongée: Avez-vous obtenu des récompenses et prix artistiques ?
Patricia O'Neill: Oui, avant que je ne réalise que ce n’est juste qu’une autre forme de compétition. L’individu affrontant l’individu, le groupe défiant le groupe… Je ne valorise pas hiérarchie, domination et élitisme.
Paradise Plongée: L’art à votre niveau: une profession à part entière ou une activité parallèle ?
Patricia O'Neill: Euh… est ce que 12 heures par jour qualifie comme travail à mi-temps ?
Paradise Plongée: Vivre professionnellement de sa passion artistique, est-ce possible aujourd’hui ?
Patricia O'Neill: Oui, mais cela est un parcours très difficile.
Paradise Plongée: Vos projets en cours et futurs ?
Patricia O'Neill: Je vis plutôt dans l’instant présent.
Paradise Plongée: Un regret sur votre parcours artistique ?
Patricia O'Neill: Aucun. J’ai bien évidemment fais beaucoup d’erreurs, mais j’ai appris de chacune d ‘elles.
Paradise Plongée: En dehors de la peinture, quels sont vos activités et centres d’intérêts ?
Patricia O'Neill: Aller à la découverte de l’Arizona, à pied ou en 4x4, pratiquer le yoga, collectionner les cristaux, voyager.
Paradise Plongée: Vous aimez :
Patricia O'Neill: L’humour, la simplicité, les amis, le bon vin et le chocolat.
Paradise Plongée: Vous détestez :
Patricia O'Neill: Le snobisme sous toutes ses formes, porter des chaussures, les épinards.
Patricia O'Neill et la Plongée Sous-Marine :
Paradise Plongée: Quand et à quelle occasion avez-vous découvert le milieu marin et débuté à plonger ?
Patricia O'Neill: Je suis de la génération qui a grandi en regardant les exploits de Flipper le dauphin à la télévision. J’ai mis la tête sous l’eau pour la première fois pendant des vacances au Club Med en Martinique, en 1990.
Paradise Plongée: Expliquez-nous votre parcours plongée jusqu’à ce jour ?
Patricia O'Neill: A mon retour de Martinique, j‘ai commencé un parcours de formations entrecoupées par de nombreux séjours plongée en France ainsi qu’à l’étranger.
Jusqu’en 1998, j’ai consacré tout mon temps libre à la plongée. Cela a été un parcours de découverte et de nouveauté qui a changé ma vie. Non seulement j’ai découvert le monde sous-marin, rencontré de nouveaux amis, voyagé dans de nouveaux pays, mais j’ai appris à me connaître moi-même à travers cette activité.
Depuis mon déménagement aux Etats-Unis, je n’ai pas beaucoup plongé car je me suis dévouée totalement à l’apprentissage du travail du verre et au démarrage de mon studio. Les choses se stabilisant, je prévois de revenir à la plongée dans un avenir très proche. En ce moment, mon mari suit une formation de plongeur avec NAUI.
Paradise Plongée: Votre plus belle expérience et rencontre sous-marine ?
Patricia O'Neill: A quelques exceptions près, chacune de mes plongées a été une expérience mémorable. Mais s’il me faut en choisir une, je vote pour la magie de la plongée de nuit, sans phare, quand le plancton s’illumine à chaque mouvement et les yeux des crevettes brillent comme des étoiles.
Il m’est également très difficile de choisir une rencontre, car du minuscule nudibranche à la baleine, tout m ‘émerveille et m’émeut. Un souvenir très fort est celui du gros Napoléon (celui à la lèvre fendue) de Ras Mohammed, en Mer Rouge. Il était ma première rencontre avec un très gros poisson, mais ce qui m’ a touchée n’était pas sa taille mais son regard expressif et curieux. Quelques années plus tard, j’ai appris qu‘il avait été abattu, innocente victime de l‘irresponsabilité humaine. Trop d’œufs durs apportés en cachette par les plongeurs l’avaient rendu agressif…..
Paradise Plongée: Dans quels endroits du monde avez-vous plongé ?
Patricia O'Neill: Tous les coins de France, bien sur, mais aussi la Mer Rouge, la zone Caraïbes, les îles Canaries, l’Espagne, Hawaii…
Paradise Plongée: Spots de plongée préférés ?
Patricia O'Neill: Sharm-El-Sheik
Paradise Plongée: La personnalité du monde de la plongée qui vous sert de modèle ou vous a le plus marqué ?
Patricia O'Neill: En fait, il y en a plusieurs : Sophie de Wilde, Jacques Mayol et bien sur ….. Flipper
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