voyage plongée KiritimatiVoyage plongée Kiritimati

Je suis à Kiritimati, le plus grand atoll du monde et peut-être le plus ancien, coincé entre lagon et océan. L’horizon est partout. Cette ancienne île Christmas, appartient à la république des Kiribati (33 îles réparties entre îles Gilbert, îles Phoenix et îles de la Ligne) dont la capitale est Tarawa-Sud dans l’archipel des îles Gilbert, à 3300 km d’ici (4 heures de vol)... Dive now !
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La Politique et la plongée

Nous sommes tombés sur le net sur l'interview d'un homme politique et de la plongée qu'il pratique.
Loin de tout aspect politique, que nous ne souhaitons absolument pas prendre en compte, Il est toujours intéressant de voir l'image que véhicule la plongée sous marine (Interview pour le journal 20 Minutes):

Pierre Lellouche : "Je pratique un sport de fainénant"

Comment l’adolescent parisien que vous étiez a pu découvrir la plongée?
J’ai commencé quand j’avais une quinzaine d’années. Je voyais les films de Cousteau à la télé, alors un jour, je suis allé à une initiation à la plongée sur la péniche du Touring Club de France. C’était uniquement théorique. Un cours où on vous détaillait surtout les dangers de la plongée. Un peu militaire dans l’esprit. Si bien qu’à la fin de la conférence, on n’était plus que trois. Mes premières véritables plongées, c’était dans la fosse de Charenton (Val-de-Marne). Une sorte de grande cuvette en émail de 15m de fond où vous apprenez toute les techniques.On était assez loin de Cousteau. Mais à partir de là, je n’ai plus arrêté et j’ai plongé un peu partout sur la planète.


Aujourd’hui, où et quand plongez-vous?
Dans mon portefeuille, entre ma carte bancaire et celle de l’UMP, j’ai toujours ma carte de plongeur. J’ai le niveau juste en dessous de moniteur. Avec ça, je peux aller n’importe où, prendre des bouteilles et plonger. Alors quand je suis en déplacement dans un endroit qui s’y prête, il n’est pas rare que je vole une demi-journée pour aller plonger.


Quelles sont les profondeurs les plus extrêmes auxquelles vous soyez descendu?
J’allais à 65m, mais je n’irai plus maintenant.
A cette profondeur, tout devient bleu foncé ou rouge sombre, la pression est très forte, et vous risquez l’ivresse des profondeurs. C’est très technique au niveau des paliers de décompression. Mais on peut s’amuser dans bien moins d’eau que ça. Pour ceux qui ont la chance d’aller plonger dans la réserve naturelle de Port-Cros (Var), c’est le paradis. Vous avez la Méditerranée des années 1950, cristalline, avec des bancs de poissons extraordinaires. Des mérous de 1,50m que vous pouvez caresser. Caresser le mérou, jouer avec un poulpe… Moi je peux rester une heure à regarder un poisson clown. C’est un sport quand même, mais un sport de fainéant.


A 65 mètres, le risque participe au plaisir?
Evidemment. C’est comme pour une élection, s’il n’y a pas de risque, ce n’est pas la même chose. Dès que vous entrez dans l’eau, il y a un risque. Tout le temps. J’ai un ami qui est moniteur national à Cassis. Même lui, sans rien faire d’excentrique, a réussi à avoir un accident de décompression.


Pratiquez-vous la plongée en apnée ?
L’apnée, c’est pour la chasse. On chasse toujours sans bouteille, sinon le poisson n’a aucune chance. Là, il faut quand même être en condition. Moi je faisais ça avant de fumer deux paquets de clopes par jour et de dormir cinq heures par nuit.


Que vous inspirent des plongeurs comme Jacques Maillol ou Loïc Leferme?
Ils me fascinent complètement. Des types qui arrivent à rester 4, 5, 6, 7 ou 8 minutes sans respirer, c’est autre chose. Ce sont des hommes-poissons. Mais sans aller jusque-là, les très bons nageurs sous-marins descendent à 25m et chassent à 25 m. Imaginez une piscine, vous faites l’aller-retour et restez encore une ou deux minutes sous l’eau.


A part la plongée, d’autres sports vous passionnent ?
Ce n’est pas politiquement correct, mais je vais beaucoup à la chasse. Notamment la chasse à l’arc. Approcher un animal sauvage à 30 m, c’est très, très difficile. Vous rentrez tout seul dans la nature, vous regardez, vous écoutez, vous guettez le vent, les odeurs, le bruit des oiseaux, les traces. On ne fait pas beaucoup de mal. Avec un arc, on ramène du gibier une fois sur quarante. Encore un truc de fainéant.

Recueilli par Grégory Magne (Kaora Press) - Publié pour le journal 20 Minutes
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