Bouteilles
Bouteille
Votre utilisation guidera le choix du volume:
Six litres pour les enfants ou comme bouteille d’intervention sur un bateau.
Douze litres pour la plongée loisir (le volume le plus vendu).
Quinze ou dix-huit litres pour ceux qui veulent de la marge ou qui plongent profond.
Dans certains cas, la nécessité d’avoir d’avantage de volume (professionnels, plongée profondes, travaux…) dicte le choix d’un bi-bouteilles : 2 fois 10 L ,12 L ou 15 L.
Mais attention au poids et à l’encombrement lors de la manipulations ainsi qu’au coût des gonflages et des réepreuves.
N’oubliez pas que la réglementation impose une réepreuve par le service des mines tous les deux ans.
Les ré-épreuves sont exécutées par des prestataires ayant l’aval des mines françaises.
Une rée preuve simple est un test de gonflage à 300 bars pour surveiller l’usure éventuel d’un bloc sans peinture (coût moyen 45 euros).
Une ré-épreuve complète est un test de gonflage auquel on ajoute la peinture (coût moyen 76 euros).
En plus du test de gonflage, la vérification du pas de vis et le grenaillage du bloc sont systématiquement effectués, le grenaillage consiste à vérifier l’état de rouille interne et de décaper le bloc à l’aide d’une brosse spécifique et d’une perceuse.
Mais depuis cette année, la loi oblige de vendre et de présenter en ré-épreuve la bouteille avec son robinet d’origine. En effet, ce dernier ne devra être monté et démonté uniquement par des personnes habilitées; autant dire que les formations de Technicien Inspection Visuel (TIV) risquent de diminuer de manière drastique, les assignations en justice étant de plus en plus courante.
Il est fortement déconseille aux bénévoles de clubs, de prendre le risque « d’ignorer la loi »...
D’ailleurs les magasins de plongée reçoivent maintenant uniquement des bouteilles déjà montées avec le robinet.
Attention, la plupart des bouteilles qui ont explosées lors de gonflages étaient surtout liées au montage de robinets M25 sur des bouteilles ¾ gaz. Le pas de vis M25 du robinet étant plus petit que le filetage ¾ gaz du bloc (difficilement visible à l’œil nu pour un novice), le robinet fini par partir tel un « exocet » capable de traverser une dalle de béton de 20 cm dans un souffle impressionnant et un bruit « destructeur de tympans ».
Le prix des bouteilles est surtout en relation avec la marque (Cressi, Beuchat, Scubapro, Aqualung…) car seulement un ou deux fabricants de bouteilles, dont le plus connu ROTH travaillent pour ces marques. Ensuite à vous de choisir en fonction du robinet et du coloris puisque chaque fabricant utilise sa couleur.
Exemples de prix moyens :
Depuis deux ans environ, les bouteilles carbones sont arrivées en France par l’importateur Aquadistrib, l’épaisseur du cylindre a été diminuée et compensée par une protection filamentaire de carbone. Par ce procédé, on obtient une pression de service de 300 bars (pour le moment peu de club sont équipés de compresseurs gonflant à 300 bars) mais surtout vous gagnez facilement 4 kg sur un 12L.
La robinetterie
Le choix de la double robinetterie est un choix de sécurité. La possibilité de pouvoir fermer le coté du détendeur qui fuit en cas de givrage, par exemple ou d’un joint défaillant vous rendra certainement plus serein.
Le problème du joint a été traité avec les détendeurs car en DIN, il est solidaire de celui-ci. On rappellera qu’avec le DIN la tenue du joint est meilleure.
Robinetterie nitrox: On notera la nouvelle norme EN144-33 qui est sensée éviter de remplir, avec un gaz pollué par de l'huile des blocs réservés aux mélanges sur oxygénés. Cette norme prévoit un raccordement qui ressemble au robinet DIN mais en plus gros (évidement les détendeurs compatibles avec ces robinets ont la même norme (M 26).)
Alliages
Acier :
L’acier est l’alliage principal pour la fabrication des blocs en France, la différence de poids entre différents blocs de même volume est uniquement dû à la différence de fabrication, car plusieurs techniques existent.
Pour un même volume par exemple les blocs courts seront plus lourd que les longs et évidement les blocs 300 bars et 230 bars plus lourds que les 200 bars.
L’aluminium :
L’aluminium est plus léger. Il en résulte que vous êtes obligés d'ajouter du lest. En ce qui concerne la tenue dans le temps et la corrosion, il ne semble pas qu'il y ait de grosses différences, à tel point que la réglementation est la même en France, quel que soit le matériau utilisé, mais les blocs en alu qui étaient fabriqué en France par la société Gerzat ne le sont plus aujourd’hui. Ils sont surtout utilisés par les anglons saxons.



Dans certains cas, la nécessité d’avoir d’avantage de volume (professionnels, plongée profondes, travaux…) dicte le choix d’un bi-bouteilles : 2 fois 10 L ,12 L ou 15 L.
Mais attention au poids et à l’encombrement lors de la manipulations ainsi qu’au coût des gonflages et des réepreuves.
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Bloc 6 litres | Bloc 12 litres | Bloc 15 litres | Bloc 18 litres |
N’oubliez pas que la réglementation impose une réepreuve par le service des mines tous les deux ans.
Les ré-épreuves sont exécutées par des prestataires ayant l’aval des mines françaises.
Une rée preuve simple est un test de gonflage à 300 bars pour surveiller l’usure éventuel d’un bloc sans peinture (coût moyen 45 euros).
Une ré-épreuve complète est un test de gonflage auquel on ajoute la peinture (coût moyen 76 euros).
En plus du test de gonflage, la vérification du pas de vis et le grenaillage du bloc sont systématiquement effectués, le grenaillage consiste à vérifier l’état de rouille interne et de décaper le bloc à l’aide d’une brosse spécifique et d’une perceuse.
Mais depuis cette année, la loi oblige de vendre et de présenter en ré-épreuve la bouteille avec son robinet d’origine. En effet, ce dernier ne devra être monté et démonté uniquement par des personnes habilitées; autant dire que les formations de Technicien Inspection Visuel (TIV) risquent de diminuer de manière drastique, les assignations en justice étant de plus en plus courante.
Il est fortement déconseille aux bénévoles de clubs, de prendre le risque « d’ignorer la loi »...
D’ailleurs les magasins de plongée reçoivent maintenant uniquement des bouteilles déjà montées avec le robinet.
Attention, la plupart des bouteilles qui ont explosées lors de gonflages étaient surtout liées au montage de robinets M25 sur des bouteilles ¾ gaz. Le pas de vis M25 du robinet étant plus petit que le filetage ¾ gaz du bloc (difficilement visible à l’œil nu pour un novice), le robinet fini par partir tel un « exocet » capable de traverser une dalle de béton de 20 cm dans un souffle impressionnant et un bruit « destructeur de tympans ».
Le prix des bouteilles est surtout en relation avec la marque (Cressi, Beuchat, Scubapro, Aqualung…) car seulement un ou deux fabricants de bouteilles, dont le plus connu ROTH travaillent pour ces marques. Ensuite à vous de choisir en fonction du robinet et du coloris puisque chaque fabricant utilise sa couleur.
Exemples de prix moyens :
- 12 L une sortie : 260 euros
- 15l une sortie : 300 euros
Depuis deux ans environ, les bouteilles carbones sont arrivées en France par l’importateur Aquadistrib, l’épaisseur du cylindre a été diminuée et compensée par une protection filamentaire de carbone. Par ce procédé, on obtient une pression de service de 300 bars (pour le moment peu de club sont équipés de compresseurs gonflant à 300 bars) mais surtout vous gagnez facilement 4 kg sur un 12L.

Le choix de la double robinetterie est un choix de sécurité. La possibilité de pouvoir fermer le coté du détendeur qui fuit en cas de givrage, par exemple ou d’un joint défaillant vous rendra certainement plus serein.
Le problème du joint a été traité avec les détendeurs car en DIN, il est solidaire de celui-ci. On rappellera qu’avec le DIN la tenue du joint est meilleure.
Robinetterie nitrox: On notera la nouvelle norme EN144-33 qui est sensée éviter de remplir, avec un gaz pollué par de l'huile des blocs réservés aux mélanges sur oxygénés. Cette norme prévoit un raccordement qui ressemble au robinet DIN mais en plus gros (évidement les détendeurs compatibles avec ces robinets ont la même norme (M 26).)

Acier :
L’acier est l’alliage principal pour la fabrication des blocs en France, la différence de poids entre différents blocs de même volume est uniquement dû à la différence de fabrication, car plusieurs techniques existent.
Pour un même volume par exemple les blocs courts seront plus lourd que les longs et évidement les blocs 300 bars et 230 bars plus lourds que les 200 bars.
L’aluminium :
L’aluminium est plus léger. Il en résulte que vous êtes obligés d'ajouter du lest. En ce qui concerne la tenue dans le temps et la corrosion, il ne semble pas qu'il y ait de grosses différences, à tel point que la réglementation est la même en France, quel que soit le matériau utilisé, mais les blocs en alu qui étaient fabriqué en France par la société Gerzat ne le sont plus aujourd’hui. Ils sont surtout utilisés par les anglons saxons.