France
Plongée France
Plongée Marseille France
Textes: Henri Eskenazi
Tirés du livre "Plongée sans frontières"
Editions GAP
Marseille est la doyenne...des villes françaises, avec ses 2600 ans d'existence. En effet, c'est en 600 avant Jésus-Christ que des Grecs venus de Phocée (actuellement en Turquie) ont débarqué dans la calanque du Lacydon habitée par un peuple Celto-ligure. La légende raconte que Massalia est née d'une histoire d'amour, celle de Protis le Grec et de Gyptis, la fille du chef Ligure Nann. Dédaignant princes et héritiers, elle choisit comme époux le bel aventurier...
Vous rendez-vous compte, Pagnol et le «ferry-boîte» n'étaient pas encore nés que déjà la rade, que surplombe la Vierge de la Garde, émerveillait le touriste arrivé par la mer ! En fait, le choix de ce site n'est pas innocent : la rive nord sur laquelle fut établie la cité était protégée par trois collines (Saint-Laurent, les Moulins et les Carmes) et bénéficiait, en outre, de l'eau pure de la source du Lacydon. De plus, l'archipel du Frioul constituait une barrière défensive naturelle appréciable. Durant toute l'Antiquité et le Moyen Age, la ville successivement grecque de Massalia, romaine de Massilia puis médiévale de Marsiho se développa sur cette rive nord jusqu'à ce que Louis XIV, en 1666, ordonne son agrandissement vers le sud. L'entrée de l'actuel Vieux Port allait désormais être gardée par deux forts, le fort Saint-Nicolas au sud et le fort Saint-Jean au nord.
Depuis toujours, on a le soleil, l'accent et l'envie de vivre. C'est pour cela qu'on y vient et, quand on y est, bien souvent, on y reste...
Marseille, capitale de la plongée ! Nombreux sites avec un choix important de clubs qui vous emmènent, en toute sécurité, sur de très beaux tombants, des grottes et beaucoup d'épaves...
Les impériaux de Riou, trois rochers mais quels rochers !
Plongée Camaret France
La Bretagne est une région superbe à visiter avec tout le confort du tourisme européen.
Site unique du bout du monde... Camaret est un port dans la ville qui tend ses bras entre les îles d'Ouessant et de Sein. « Kameled » en breton signifie port courbe inspiré par le sillon, à l'origine naturel, qui fit de cette anse une protection très efficace pour la Marine à voile. Camaret était un port de relâche et d'escale par gros temps pour les bateaux obligés d'attendre le passage du cap de la pointe Saint-Mathieu, au nord, ou l'entrée à Brest par le goulet. La devise de la ville est Custos orne armoricae, gardienne du littoral breton. Du quai, on admire la chapelle Notre Dame de Rocamadour fondée en 1 527 dont la flèche du clocher fut décapitée par un boulet anglais et jamais remplacée. A son côté, la tourVauban ou tour Dorée fut construite en 1689 pour protéger les habitants. Les menhirs de Lagatjar se dressent fièrement en haut de la ville. Plus loin, la pointe de Pen-Hir surveille les Tas de Pois, ces impressionnants rochers qui saluent le couchant sur le Finistère, cette terre de création, d'aventuriers, de musique et de Fest-noz dont le coeur bât depuis des millénaires.
Sous l'eau, l'ambiance est particulière, souvent dans les verts avec de nombreuses laminaires où se cachent les poissons. Belles épaves.
Vous rendez-vous compte, Pagnol et le «ferry-boîte» n'étaient pas encore nés que déjà la rade, que surplombe la Vierge de la Garde, émerveillait le touriste arrivé par la mer ! En fait, le choix de ce site n'est pas innocent : la rive nord sur laquelle fut établie la cité était protégée par trois collines (Saint-Laurent, les Moulins et les Carmes) et bénéficiait, en outre, de l'eau pure de la source du Lacydon. De plus, l'archipel du Frioul constituait une barrière défensive naturelle appréciable. Durant toute l'Antiquité et le Moyen Age, la ville successivement grecque de Massalia, romaine de Massilia puis médiévale de Marsiho se développa sur cette rive nord jusqu'à ce que Louis XIV, en 1666, ordonne son agrandissement vers le sud. L'entrée de l'actuel Vieux Port allait désormais être gardée par deux forts, le fort Saint-Nicolas au sud et le fort Saint-Jean au nord.
Depuis toujours, on a le soleil, l'accent et l'envie de vivre. C'est pour cela qu'on y vient et, quand on y est, bien souvent, on y reste...
Marseille, capitale de la plongée ! Nombreux sites avec un choix important de clubs qui vous emmènent, en toute sécurité, sur de très beaux tombants, des grottes et beaucoup d'épaves...
Les impériaux de Riou, trois rochers mais quels rochers !
- L'impérial de Terre (-20 m): C'est le plus petit sec qui émerge de l'eau au sud-est tout près de Ile de Riou. Il est à l'abri du Mistral. Là, une petite grotte tapissée de corail rouge vous attend avec toute la faune classique méditerranéenne (sars, bogues, girelles, anthias, castagnoles, triptérygions... ).
- L'impérial du Milieu (-45 m): Plus au large, il plonge jusqu'à -45 m mais on peut aisément se contenter d'en faire le tour, sur un plateau, aux alentours de -20 m. Au passage, on peut apercevoir une cheminée située au nord, avec quelques langoustes.
- L'impérial du Large (-60 m) : Le « top du top », réservé aux plongeurs confirmés du fait du courant fréquent et de la profondeur frisant les -80 m sur le sable! Un véritable feu d'artifice méditerranéen avec gorgones rouges et jaunes de taille très respectable, des murènes, de grandes quantités de poissons (daurades, sars, dentis...) et encore du corail rouge (Corallium rubrum).
- Le Chaouen : Ce cargo marocain transportant des oranges a coulé le 21 février 1970 avant d'arriver à Marseille, en heurtant le rocher du phare. Il mesure 85 mètres, la poupe repose vers - 30 m et la proue, disloquée, est juste sous la surface. C'est maintenant une belle épave facile dans laquelle de nombreux poissons ont élu domicile.
- Le Dalton : C'est un cargo italien d'une centaine de mètres de long qui a sombré à l'opposé du Chaouen mais bien avant, en 1928. L'épave s'étend de -15 à -30 m avec quelques belles concrétions (gorgones rouges surtout) et la poupe est encore superbe.
- Le Messerschmitt M-109 : Ce chasseur allemand a coulé le 7 mars 1944 au nord de 1’île de Planier. On le voit facilement à l'envers sur le sable à - 45 m, pour qui connaît les amers. De nombreux rougets y séjournent en compagnie de quelques congres. Au retour, on croise un petit tombant au lieu-dit « la cheminée », tapissé de gorgones rouges.
- Le Liban et les Farillons : Le Liban est une épave mythique à Marseille avec une bien tragique histoire : il y eut plus de 200 morts lors de son naufrage! Ce navire de 90 mètres de long, en route vers la Corse, rencontra l'Insulaire le 7 juin 1903... Il repose maintenant dans la zone des - 30 m. A l'abri du Mistral (nord-ouest), on est ici très exposé au vent d'est. Par beau temps, on peut terminer la plongée près des Farillons où le palier est un vrai régal, baigné par les rayons de lumière, au milieu des sardines.
Plongée Camaret France
La Bretagne est une région superbe à visiter avec tout le confort du tourisme européen.
Site unique du bout du monde... Camaret est un port dans la ville qui tend ses bras entre les îles d'Ouessant et de Sein. « Kameled » en breton signifie port courbe inspiré par le sillon, à l'origine naturel, qui fit de cette anse une protection très efficace pour la Marine à voile. Camaret était un port de relâche et d'escale par gros temps pour les bateaux obligés d'attendre le passage du cap de la pointe Saint-Mathieu, au nord, ou l'entrée à Brest par le goulet. La devise de la ville est Custos orne armoricae, gardienne du littoral breton. Du quai, on admire la chapelle Notre Dame de Rocamadour fondée en 1 527 dont la flèche du clocher fut décapitée par un boulet anglais et jamais remplacée. A son côté, la tourVauban ou tour Dorée fut construite en 1689 pour protéger les habitants. Les menhirs de Lagatjar se dressent fièrement en haut de la ville. Plus loin, la pointe de Pen-Hir surveille les Tas de Pois, ces impressionnants rochers qui saluent le couchant sur le Finistère, cette terre de création, d'aventuriers, de musique et de Fest-noz dont le coeur bât depuis des millénaires.
Sous l'eau, l'ambiance est particulière, souvent dans les verts avec de nombreuses laminaires où se cachent les poissons. Belles épaves.
- Emile Allard (-28 m) : Cette épave de baliseur câblier coulée en 1946 est l'une des plus belles de la région. La proue située en position sud-ouest abrite de nombreux spirographes. On trouve aussi des congres et des homards.
- Kleber (-45 m) : Ce croiseur cuirassé français est assez impressionnant avec ses 142 mètres de long, 17 de large et 10 de haut jaugeant 7 700 tonneaux. Il sauta sur une mine le 26 juin 1917.
- Swansea Wale (-28 m) : C'est un cargo anglais qui a coulé le 8 août 1918 à la sortie du goulet de Brest. Il jauge 4 310 tonneaux, mesure 80 mètres de long, 12 de large et 5 de haut. Son hélice est très belle et on y rencontre fréquemment des congres.
- Grand Tas de Pois (-18 m) : Belle ambiance bretonne aussi bien en surface qu'au fond avec des crabes, des araignées et des étoiles de mer.
- Basse du Lis (-40 m) : Des bars, des tacauds, des lieus, des vieilles, des lottes, des baudroies, des raies torpilles dans un décor sympathique.
- Le Mengan (-20 m) : Un tombant dans le goulet de Brest avec quelquefois un fort courant. Des carrelets et des soles parmi les éboulis.
- Fraternité (-15 m) : Quelques petites grottes entourées de laminaires avec des blennies, des carrelets, des dragonnets, des anémones « dahlia de mer » et de petits nudibranches.
- Basse Poulmalcote (-30 m) : Plusieurs sites superbes dont « Tacaudville » avec un très beau relief de tombants verticaux et une faune riche de gros poissons et de crustacés (homards, tourteaux, araignées).
- Cormorandière (-22 m) : Un très beau tombant avec un mur de corynactis et des alcyonaires. Ce site est toujours praticable quelle que soit la météo, à condition de plonger une heure avant l'étale, sinon le courant peut être très fort ! Dans cette région, le marnage peut atteindre 7 m (rappel : le marnage est la différence entre la haute mer et la basse mer).
- Les Fillettes (-12 m) : C'est une plongée à faire quand il n'y a ni courant, ni houle car elle est au milieu de la baie. On trouve des alcyons jaune orangé sur un des côtés du mur avec quelquefois des seiches.
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