Plongées archéologiques au Croisic
Deux archéologues plongeuses ont commencé l'exploration d'épaves coulées au large du Croisic et de Pornichet. Leur but est d'en dresser un inventaire sans rapporter quoi que ce soit à la surface. La bataille des Cardinaux a eu lieu le 20 novembre 1759 au large du Croisic. Ce qu'il en reste aujourd'hui est sous la mer à quelques kilomètres des côtes et pas à une grande profondeur. Les vaisseaux coulés lors de cette rixe entre Anglais et Français gisent par quelques mètres de fond...
Ils s'appellent Soleil Royal, Le Héros, Le Juste et Le Superbe pour les Français et Essex et Resolution pour les Britanniques. Ils ont été découverts par des plongeurs devenus « inventeurs » des épaves et signalés au Département des recherches subaquatiques et sous-marines basé à Marseille.
Les épaves de la bataille des Cardinaux ne sont pas les seules sous la mer.
Élisabeth Veyrat et Olivia Hulot vont aussi s'intéresser au Harwood Palmer, coulé en 1917, à Pornichet 2 du XVIIe ou du XVIIIe, l'Hermione coulé en 1793 et le Suzanne-Louise de 1745, la Banche du XVIIIe et « l'épave aux ardoises » coulée à l'Île d'Yeu et non datée.
5 000 épaves recensées en France
Voilà onze ans que le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines n'était pas revenu en Loire-Atlantique. Pourtant, le littoral est un beau terrain de prospection. Mais voilà, le Drassm ne compte que neuf archéologues plongeurs français pour les 5 500 km de côtes nationales.
La Méditerranée a été plutôt bien inventoriée, l'Atlantique et la Mer du Nord nettement moins.
Impossible dans cette situation de se passer des « services » des plongeurs amateurs qui débusquent ces épaves et les signalent au Drassm.
« En quarante ans, plus de 5 000 épaves ont été recensées et 1 233 ont été fouillées et inventoriées par le Drassm », note Élisabeth Veyrat. Et d'ajouter : « ce service n'est rien sans le relais local et les gens qui connaissent leurs côtes ». La semaine dernière, Élisabeth Veyrat et sa collègue ont donc commencé leurs plongées avec des « inventeurs » du secteur qui les conduisent sur place. Les deux femmes ne ramèneront rien à terre de ce qui gît au fond de l'eau.
Source: Presse Océan
Les épaves de la bataille des Cardinaux ne sont pas les seules sous la mer.
Élisabeth Veyrat et Olivia Hulot vont aussi s'intéresser au Harwood Palmer, coulé en 1917, à Pornichet 2 du XVIIe ou du XVIIIe, l'Hermione coulé en 1793 et le Suzanne-Louise de 1745, la Banche du XVIIIe et « l'épave aux ardoises » coulée à l'Île d'Yeu et non datée.
5 000 épaves recensées en France
Voilà onze ans que le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines n'était pas revenu en Loire-Atlantique. Pourtant, le littoral est un beau terrain de prospection. Mais voilà, le Drassm ne compte que neuf archéologues plongeurs français pour les 5 500 km de côtes nationales.
La Méditerranée a été plutôt bien inventoriée, l'Atlantique et la Mer du Nord nettement moins.
Impossible dans cette situation de se passer des « services » des plongeurs amateurs qui débusquent ces épaves et les signalent au Drassm.
« En quarante ans, plus de 5 000 épaves ont été recensées et 1 233 ont été fouillées et inventoriées par le Drassm », note Élisabeth Veyrat. Et d'ajouter : « ce service n'est rien sans le relais local et les gens qui connaissent leurs côtes ». La semaine dernière, Élisabeth Veyrat et sa collègue ont donc commencé leurs plongées avec des « inventeurs » du secteur qui les conduisent sur place. Les deux femmes ne ramèneront rien à terre de ce qui gît au fond de l'eau.
Source: Presse Océan