Coquillages phytoplancton et toxines
Ce qu'il faut savoir
La saison est propice à la prolifération du phytoplancton, et donc à celles de ces espèces de microalgues qui produisent des toxines s’accumulant dans les coquillages. Comme chaque année, des interdictions de vente et de ramassage sont prononcées par l’administration pour protéger les consommateurs de coquillages d’une intoxication, sur la base des résultats fournis par l’Ifremer dans le cadre de son réseau de surveillance REPHY.
Deux familles de phycotoxines sont actuellement présentes sur le littoral français à des concentrations dangereuses pour la santé humaine : des toxines diarrhéiques (DSP), produites par des espèces de Dinophysis, et des toxines amnésiantes (ASP), dues aux proliférations d’espèces toxiques de Pseudo-nitzschia. Les zones touchées sont la Bretagne ouest et sud-ouest (ASP et DSP), et l’étang de Salses Leucate (DSP) en Roussillon. Des informations plus détaillées sont fournies dans le bulletin d’information national "REPHY info toxines".
Dans la plupart des cas, les proliférations des espèces productrices de ces phycotoxines se produisent sans trace visible pour l'usager du littoral. Il ne faut pas les confondre avec les proliférations donnant des eaux colorées, comme celles qui sont actuellement observées au large de l’estuaire de la Loire, dues à la prolifération de l’espèce Heterocapsa triquetra. Cette espèce ne présente pas de toxicité pour la santé humaine.
Pour en savoir plus sur les trois familles de phycotoxines qui affectent régulièrement les coquillages du littoral français, des guides d’information qui décrivent en particulier la structure de ces toxines, leur origine et leur mécanisme d’action ont été récemment mis à jour. Un bilan national des résultats du REPHY est également consultable, avec une mise en perspective des occurrences de phycotoxines en 2004 et 2005, et un historique sur les dix dernières années. Enfin, Ifremer diffuse chaque année les "bulletins de la surveillance", synthèses régionales des résultats des réseaux REMI, REPHY et RNO.
Ifremer
Deux familles de phycotoxines sont actuellement présentes sur le littoral français à des concentrations dangereuses pour la santé humaine : des toxines diarrhéiques (DSP), produites par des espèces de Dinophysis, et des toxines amnésiantes (ASP), dues aux proliférations d’espèces toxiques de Pseudo-nitzschia. Les zones touchées sont la Bretagne ouest et sud-ouest (ASP et DSP), et l’étang de Salses Leucate (DSP) en Roussillon. Des informations plus détaillées sont fournies dans le bulletin d’information national "REPHY info toxines".
Dans la plupart des cas, les proliférations des espèces productrices de ces phycotoxines se produisent sans trace visible pour l'usager du littoral. Il ne faut pas les confondre avec les proliférations donnant des eaux colorées, comme celles qui sont actuellement observées au large de l’estuaire de la Loire, dues à la prolifération de l’espèce Heterocapsa triquetra. Cette espèce ne présente pas de toxicité pour la santé humaine.
Pour en savoir plus sur les trois familles de phycotoxines qui affectent régulièrement les coquillages du littoral français, des guides d’information qui décrivent en particulier la structure de ces toxines, leur origine et leur mécanisme d’action ont été récemment mis à jour. Un bilan national des résultats du REPHY est également consultable, avec une mise en perspective des occurrences de phycotoxines en 2004 et 2005, et un historique sur les dix dernières années. Enfin, Ifremer diffuse chaque année les "bulletins de la surveillance", synthèses régionales des résultats des réseaux REMI, REPHY et RNO.
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