Classement de deux espèces de requins
Rejet des propositions de classement de deux espèces de requins
Les propositions de classement de deux espèces de requins, très prisées pour leur chair et leurs ailerons, parmi les espèces protégées de la CITES, n'ont pas été retenues vendredi par les participants à cette conférence internationale à La Haye.
Ces propositions, présentées par l'Allemagne au nom de l'Union Européenne, visaient à inclure l'aiguillat et le requin taupe à l'annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES). Elles ont été rejetées lors d'un vote en comité, ont annoncé le Fonds Mondial pour la nature WWF et le Fonds international pour la protection des animaux IFAW.
Les propositions n'ont pas atteint la majorité des deux tiers requise (58% pour celle concernant le requin taupe et 61% pour l'aiguillat commun).
Les ONG espèrent cependant qu'il sera possible de revenir sur cette décision la semaine prochaine, lors de la réunion de l'assemblée plénière de la conférence qui se tient jusqu'au 15 juin.
"Ce n'est pas terminé", a indiqué à l'AFP Joanna Benn, du WWF, à l'AFP, précisant que "certains pays étaient absents" lors de ce vote en comité, où sont organisés les débats avant la plénière.
"Nous sommes encouragés par le fait que l'UE ait exprimé l'intention de chercher un soutien renforcé à la proposition sur les requins avant le vote final à la fin de la semaine prochaine", a commenté Peter Puschel, de l'IFAW.
On peut revenir sur un vote en assemblée plénière, a expliqué Jean-Patrick Le Duc, du Muséum national d'histoire naturelle à Paris.
"Ce qui est adopté en comité est généralement adopté par la plénière, à 95%, mais dans quelques cas, on revote", notamment quand les résultats sont serrés, a-t-il ajouté.
L'annexe II de la CITES concerne les espèces qui pourraient être menacées si leur commerce n'était pas strictement réglementé par des permis et des quotas. Le requin pèlerin, le requin baleine et le grand requin blanc y figurent déjà.
La proposition d'y inscrire l'aiguillat et le requin taupe se heurtait à une forte opposition des pays d'Asie, principal marché pour les ailerons de requins, et ne bénéficiait pas vraiment du soutien des Etats-Unis, ni du Canada, où ces espèces sont activement pêchées.
L'aileron de requin est parmi les produits de la mer les plus chers au monde avec des prix pouvant atteindre 500 euros par kilo.
L'aiguillat commun est également victime du succès des restaurants "fish and chips" et la chair du requin taupe est très prisée en Europe.
Ces deux espèces de requins sont particulièrement vulnérables en raison de leur maturité tardive, de leur faible taux de reproduction et de leur longue période de gestation.
Les propositions de classement de deux espèces de requins, très prisées pour leur chair et leurs ailerons, parmi les espèces protégées de la CITES, n'ont pas été retenues vendredi par les participants à cette conférence internationale à La Haye.
Ces propositions, présentées par l'Allemagne au nom de l'Union Européenne, visaient à inclure l'aiguillat et le requin taupe à l'annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES). Elles ont été rejetées lors d'un vote en comité, ont annoncé le Fonds Mondial pour la nature WWF et le Fonds international pour la protection des animaux IFAW.
Les propositions n'ont pas atteint la majorité des deux tiers requise (58% pour celle concernant le requin taupe et 61% pour l'aiguillat commun).
Les ONG espèrent cependant qu'il sera possible de revenir sur cette décision la semaine prochaine, lors de la réunion de l'assemblée plénière de la conférence qui se tient jusqu'au 15 juin.
"Ce n'est pas terminé", a indiqué à l'AFP Joanna Benn, du WWF, à l'AFP, précisant que "certains pays étaient absents" lors de ce vote en comité, où sont organisés les débats avant la plénière.
"Nous sommes encouragés par le fait que l'UE ait exprimé l'intention de chercher un soutien renforcé à la proposition sur les requins avant le vote final à la fin de la semaine prochaine", a commenté Peter Puschel, de l'IFAW.
On peut revenir sur un vote en assemblée plénière, a expliqué Jean-Patrick Le Duc, du Muséum national d'histoire naturelle à Paris.
"Ce qui est adopté en comité est généralement adopté par la plénière, à 95%, mais dans quelques cas, on revote", notamment quand les résultats sont serrés, a-t-il ajouté.
L'annexe II de la CITES concerne les espèces qui pourraient être menacées si leur commerce n'était pas strictement réglementé par des permis et des quotas. Le requin pèlerin, le requin baleine et le grand requin blanc y figurent déjà.
La proposition d'y inscrire l'aiguillat et le requin taupe se heurtait à une forte opposition des pays d'Asie, principal marché pour les ailerons de requins, et ne bénéficiait pas vraiment du soutien des Etats-Unis, ni du Canada, où ces espèces sont activement pêchées.
L'aileron de requin est parmi les produits de la mer les plus chers au monde avec des prix pouvant atteindre 500 euros par kilo.
L'aiguillat commun est également victime du succès des restaurants "fish and chips" et la chair du requin taupe est très prisée en Europe.
Ces deux espèces de requins sont particulièrement vulnérables en raison de leur maturité tardive, de leur faible taux de reproduction et de leur longue période de gestation.