Cherbourg ravit les trésors de la Comex à Marseille
La Cité de la Mer s'enrichit grâce aux plongeurs marseillais
Longtemps espéré à Marseille, le grand musée français de la pénétration sous-marine a finalement vu le jour... en Normandie. Restaurée il y a cinq ans, l'ancienne gare maritime transatlantique de Cherbourg vient de recevoir les principaux engins construits par la Compagnie maritime d'expertise (Comex), fondée à Marseille par Henri-Germain Delauze en 1961. Déjà en possession du sous-marin nucléaire Le Redoutable, la Cité de la Mer de Cherbourg présente désormais deux tourelles de plongée Comex, un ensemble de caissons hyperbare longtemps exposés à Paris le Total-Sub, le Globule, le Moana, le Remora 600, construits à Marseille entre 1967 et 1987.
Un cinquième sous-marin, le Saga, devrait rejoindre cette collection. Mais le coût du déménagement de l'engin 30m de long, 300 tonnes de masse a contraint à différer l'opération. Il restera donc enfermé quelques mois encore dans son hangar de l'Estaque. Pour formaliser la mise à disposition de ces matériels, une convention a été signée hier entre Michèle Fructus, directrice générale de Comex SA, et Bernard Cauvin, président (PS) de la Communauté urbaine de Cherbourg et PDG de la Cité de la Mer. Dans la foulée, l'espace Comex/Henri-Germain Delauze a été inauguré. Il retrace dans le détail l'histoire et les exploits de l'entreprise pionnière de la plongée industrielle profonde, depuis les premières expériences en caisson hyperbare jusqu'aux records de profondeur des plongeurs de la Comex (moins 701m en 1992), en passant par la découverte de nombreuses épaves ou l'identification de l'avion d'Antoine de Saint-Exupéry, en 2004.
Comme l'a rappelé Bernard Cauvin, les premiers contacts entre lui et Delauze remontent à avril 1995. A l'époque, Delauze ne lui avait laissé guère d'espoir, préférant réserver ses submersibles au grand musée de la mer qui devait voir le jour à Marseille. Ce n'est qu'en octobre dernier qu'Henri-Germain Delauze a cédé aux sirènes cherbourgeoises, après avoir acquis la conviction que le projet marseillais ne verrait pas le jour dans un délai très visible. "Avec ces engins, nous sommes et nous resterons le site de référence en Europe pour la pénétration sous-marine", se réjouit Bernard Cauvin. Dommage pour le berceau mondial de la plongée sous-marine : Marseille.
Source: La Provence
Longtemps espéré à Marseille, le grand musée français de la pénétration sous-marine a finalement vu le jour... en Normandie. Restaurée il y a cinq ans, l'ancienne gare maritime transatlantique de Cherbourg vient de recevoir les principaux engins construits par la Compagnie maritime d'expertise (Comex), fondée à Marseille par Henri-Germain Delauze en 1961. Déjà en possession du sous-marin nucléaire Le Redoutable, la Cité de la Mer de Cherbourg présente désormais deux tourelles de plongée Comex, un ensemble de caissons hyperbare longtemps exposés à Paris le Total-Sub, le Globule, le Moana, le Remora 600, construits à Marseille entre 1967 et 1987.
Un cinquième sous-marin, le Saga, devrait rejoindre cette collection. Mais le coût du déménagement de l'engin 30m de long, 300 tonnes de masse a contraint à différer l'opération. Il restera donc enfermé quelques mois encore dans son hangar de l'Estaque. Pour formaliser la mise à disposition de ces matériels, une convention a été signée hier entre Michèle Fructus, directrice générale de Comex SA, et Bernard Cauvin, président (PS) de la Communauté urbaine de Cherbourg et PDG de la Cité de la Mer. Dans la foulée, l'espace Comex/Henri-Germain Delauze a été inauguré. Il retrace dans le détail l'histoire et les exploits de l'entreprise pionnière de la plongée industrielle profonde, depuis les premières expériences en caisson hyperbare jusqu'aux records de profondeur des plongeurs de la Comex (moins 701m en 1992), en passant par la découverte de nombreuses épaves ou l'identification de l'avion d'Antoine de Saint-Exupéry, en 2004.
Comme l'a rappelé Bernard Cauvin, les premiers contacts entre lui et Delauze remontent à avril 1995. A l'époque, Delauze ne lui avait laissé guère d'espoir, préférant réserver ses submersibles au grand musée de la mer qui devait voir le jour à Marseille. Ce n'est qu'en octobre dernier qu'Henri-Germain Delauze a cédé aux sirènes cherbourgeoises, après avoir acquis la conviction que le projet marseillais ne verrait pas le jour dans un délai très visible. "Avec ces engins, nous sommes et nous resterons le site de référence en Europe pour la pénétration sous-marine", se réjouit Bernard Cauvin. Dommage pour le berceau mondial de la plongée sous-marine : Marseille.
Source: La Provence