Centre hyperbare à Sainte-Marguerite
Les recommandations des spécialistes de l'hôpital Sainte-Marguerite...
89 plongeurs ont été reçus l'an dernier à Sainte-Marguerite. Environ 45 étaient réellement accidentés et ont dû être traités dans un caisson hyperbare. C'est moins qu'en 2005.
Une visite au centre hyperbare de l'hôpital Sainte-Marguerite n'a jamais fait de mal à personne, bien au contraire. Mieux vaut donc s'y rendre pour rien, quitte à se faire prescrire "une table préventive", c'est-à-dire une recompression en caisson médicalisé, plutôt que prendre le risque de passer à côté d'un véritable accident dont les conséquences neurologiques et les séquelles peuvent être très lourdes.
"Tout signe anormal qui survient au cours d'une plongée doit être considéré comme une présomption d'accident, souligne le Dr Alain Barthélémy, responsable du centre hyperbare, qui, avec son confrère le Dr Mathieu Coulange, a animé ce mercredi à Marseille une conférence "tout public" sur les accidents de plongée. Un petit malaise, une douleur anormale doivent suffire à alerter le plongeur et son entourage".
Un entourage qui constitue un allié précieux pour les médecins hyperbares, surtout si les compagnons du plongeur accidenté ont le bon réflexe de lui donner à respirer de l'oxygène pur et de lui faire boire de l'eau (à condition qu'il ne soit ni inconscient ni pris de vomissements). "L'oxygène et l'hydratation ont complètement transformé le pronostic des cas que nous recevons", souligne le Dr Barthélémy, qui préside également la Société française de médecine subaquatique et hyperbare. Et d'inciter là encore les premiers secours à abuser de l'oxygène, plutôt que de priver la victime d'une aide salvatrice.
Source: www.laprovence.fr
89 plongeurs ont été reçus l'an dernier à Sainte-Marguerite. Environ 45 étaient réellement accidentés et ont dû être traités dans un caisson hyperbare. C'est moins qu'en 2005.
Une visite au centre hyperbare de l'hôpital Sainte-Marguerite n'a jamais fait de mal à personne, bien au contraire. Mieux vaut donc s'y rendre pour rien, quitte à se faire prescrire "une table préventive", c'est-à-dire une recompression en caisson médicalisé, plutôt que prendre le risque de passer à côté d'un véritable accident dont les conséquences neurologiques et les séquelles peuvent être très lourdes.
"Tout signe anormal qui survient au cours d'une plongée doit être considéré comme une présomption d'accident, souligne le Dr Alain Barthélémy, responsable du centre hyperbare, qui, avec son confrère le Dr Mathieu Coulange, a animé ce mercredi à Marseille une conférence "tout public" sur les accidents de plongée. Un petit malaise, une douleur anormale doivent suffire à alerter le plongeur et son entourage".
Un entourage qui constitue un allié précieux pour les médecins hyperbares, surtout si les compagnons du plongeur accidenté ont le bon réflexe de lui donner à respirer de l'oxygène pur et de lui faire boire de l'eau (à condition qu'il ne soit ni inconscient ni pris de vomissements). "L'oxygène et l'hydratation ont complètement transformé le pronostic des cas que nous recevons", souligne le Dr Barthélémy, qui préside également la Société française de médecine subaquatique et hyperbare. Et d'inciter là encore les premiers secours à abuser de l'oxygène, plutôt que de priver la victime d'une aide salvatrice.
Source: www.laprovence.fr