Un plongeur aguerri se noie dans une mine
Un plongeur de 36 ans originaire de la région de Pointe-aux-Trembles (Canada-Québec), Patrick Besner, a perdu la vie de façon tragique dans les eaux du puits désaffecté de la mine Flintkote de Thetford Mines, il y a 3 jours, sous les yeux d'un ami.
Le service d'urgence 911 de la Sûreté municipale de Thetford Mines a reçu l'appel à 12 h 12. Il leur aura fallu environ six heures pour parvenir à repêcher le corps du disparu, ce qui fut fait autour de 18 h.
Il semble que le trentenaire ait subi un malaise ou encore qu'il ait été victime d'un bris d'équipement.
"C'est un accident idiot. On venait presque de commencer notre plongée", a raconté un Jean-Pierre Dubois visiblement ébranlé par la tragédie, sur le bord du puits.
"On longeait la falaise dans le secteur de la motoneige, reprend-il. Tout à coup, Patrick a levé le pouce pour indiquer que quelque chose n'allait pas et qu'il fallait remonter. J'ai commencé à remonter et je me suis aperçu qu'il ne remontait pas. J'ai remarqué la présence de bulles. Je suis redescendu vers lui, j'ai enlevé mon détendeur pour lui placer sur la bouche, mais il ne respirait pas."
Après avoit tout tenté pour rescaper son "body", Jean-Pierre Dubois a dû se résigner à regagner la surface avant d'avoir épuisé ses réserves d'air. Il s'explique bien mal les événements.
Plongeurs aguerris
"Ces deux plongeurs-là étaient de très bons plongeurs, pas des débutants. Ils plongent pratiquement toutes les fins de semaine", assure Raynald Isabel, un habitué de la plongée à la Flintkote depuis au moins 25 ans, qui croit à la thèse d'un bris d'équipement ou d'un malaise.
"C'est très sécurisé comme site. Il y a toujours une paroi proche. C'est une grosse piscine finalement."
"Je vais épauler Jean-Pierre au maximum. Ce n'est pas facile ce qu'il vient de vivre. Il va constamment se repasser le déroulement de la plongée", ajoute-t-il.
De nombreuses vérifications seront effectuées à la suite de cette tragédie: les réserves d'air, l'état de santé du plongeur et son équipement, notamment.
À 130 pieds, les deux plongeurs étaient à la limite de la plongée de loisir. Au moment de la tragédie, la température de l'eau était à 40 degrés à 90 pieds de profondeur et à 74 degrés en surface.
Impuissants
Deux autres plongeurs, dont Claude Roy, venaient tout juste d'effectuer leur plongée à 90 pieds de profondeur dans le secteur de l'autobus, quand la tragédie s'est produite.
"Notre réserve d'air diminuait et il nous fallait remonter. Lorsque nous sommes sortis de l'eau et que nous avons approché du quai, on a entendu crier "au secours ! au secours! mon body s'est noyé !" Body est le terme utilisé dans les pays anglophones pour désigner un binôme en plongée", explique M. Roy.
"L'individu était en panique. Nous avons retiré nos équipements et l'avons aidé à retirer le sien. C'est la première chose à faire si on veut ensuite organiser des secours. L'homme a appelé le 911 et la police est rapidement arrivée sur les lieux", poursuit-il.
Claude Roy précise que les deux plongeurs étaient à environ 130 pieds de profondeur lorsqu'ils ont entrepris leur remontée. Le premier a tout tenté pour sauver son partenaire. "Sa réserve d'air diminuait. Il arrive un moment où il faut que tu sauves ta peau", conclut M. Roy.
Le service d'urgence 911 de la Sûreté municipale de Thetford Mines a reçu l'appel à 12 h 12. Il leur aura fallu environ six heures pour parvenir à repêcher le corps du disparu, ce qui fut fait autour de 18 h.
Il semble que le trentenaire ait subi un malaise ou encore qu'il ait été victime d'un bris d'équipement.
"C'est un accident idiot. On venait presque de commencer notre plongée", a raconté un Jean-Pierre Dubois visiblement ébranlé par la tragédie, sur le bord du puits.
"On longeait la falaise dans le secteur de la motoneige, reprend-il. Tout à coup, Patrick a levé le pouce pour indiquer que quelque chose n'allait pas et qu'il fallait remonter. J'ai commencé à remonter et je me suis aperçu qu'il ne remontait pas. J'ai remarqué la présence de bulles. Je suis redescendu vers lui, j'ai enlevé mon détendeur pour lui placer sur la bouche, mais il ne respirait pas."
Après avoit tout tenté pour rescaper son "body", Jean-Pierre Dubois a dû se résigner à regagner la surface avant d'avoir épuisé ses réserves d'air. Il s'explique bien mal les événements.
Plongeurs aguerris
"Ces deux plongeurs-là étaient de très bons plongeurs, pas des débutants. Ils plongent pratiquement toutes les fins de semaine", assure Raynald Isabel, un habitué de la plongée à la Flintkote depuis au moins 25 ans, qui croit à la thèse d'un bris d'équipement ou d'un malaise.
"C'est très sécurisé comme site. Il y a toujours une paroi proche. C'est une grosse piscine finalement."
"Je vais épauler Jean-Pierre au maximum. Ce n'est pas facile ce qu'il vient de vivre. Il va constamment se repasser le déroulement de la plongée", ajoute-t-il.
De nombreuses vérifications seront effectuées à la suite de cette tragédie: les réserves d'air, l'état de santé du plongeur et son équipement, notamment.
À 130 pieds, les deux plongeurs étaient à la limite de la plongée de loisir. Au moment de la tragédie, la température de l'eau était à 40 degrés à 90 pieds de profondeur et à 74 degrés en surface.
Impuissants
Deux autres plongeurs, dont Claude Roy, venaient tout juste d'effectuer leur plongée à 90 pieds de profondeur dans le secteur de l'autobus, quand la tragédie s'est produite.
"Notre réserve d'air diminuait et il nous fallait remonter. Lorsque nous sommes sortis de l'eau et que nous avons approché du quai, on a entendu crier "au secours ! au secours! mon body s'est noyé !" Body est le terme utilisé dans les pays anglophones pour désigner un binôme en plongée", explique M. Roy.
"L'individu était en panique. Nous avons retiré nos équipements et l'avons aidé à retirer le sien. C'est la première chose à faire si on veut ensuite organiser des secours. L'homme a appelé le 911 et la police est rapidement arrivée sur les lieux", poursuit-il.
Claude Roy précise que les deux plongeurs étaient à environ 130 pieds de profondeur lorsqu'ils ont entrepris leur remontée. Le premier a tout tenté pour sauver son partenaire. "Sa réserve d'air diminuait. Il arrive un moment où il faut que tu sauves ta peau", conclut M. Roy.
