Le corail algérien en Tunisie
En dépit de l’interdiction par les autorités de pêcher le corail en Algérie depuis 1998, il a été constaté, ces derniers temps, que des pêcheurs algériens et étrangers s’adonnent au pillage de cette richesse marine en utilisant tous les moyens dévastateurs. En effet, 40 kg de corail ont été saisis par les services de sécurité dans la wilaya d’El-Kala, ce 15 août.Ce qui démontre que l’activité d’exploitation frauduleuse de ce patrimoine halieutique commence à prendre des proportions alarmantes. Selon Hocine Bellout, président du comité national des marins pêcheurs, qui animé, hier, une conférence de presse au siège national de l’UGCAA, le commerce de ce patrimoine halieutique rapporte à l’Algérie des bénéfices inestimables, du moment qu’un kilogramme de corail atteint 800 euros et que d’autres branches de corail atteignent les 15 000 euros. Il a, ainsi, affirmé que l’Algérie est le pays le plus riche en corail dans tout le Bassin méditerranéen.
De grandes quantités de corail ont été saisies par les gardes-côtes, et ce, dans la wilaya d’El-Kala, depuis 2005. Cependant, un commerçant d’El-Kala a été intercepté le 31 janvier 2006 sur lequel, une quantité de corail estimée à 136 kg a été saisie. Il a signalé, également, le cas des deux véhicules algériens interceptés, en octobre 2005, et qui avaient en leur possession une quantité de corail estimée à 170 kg à destination de Tunisie. Autrement dit, la Tunisie est le premier pays qui tire profit du corail algérien d’une manière illégale. Ils viennent massivement sur nos côtes pour s’enrichir de ce patrimoine halieutique, et ce, en plus des nombreuses familles de la région d’El-Kala qui ont fait fortune grâce au trafic du corail.
Ce trafic, qui prend de l’ampleur, soulève le voile sur ce phénomène et surtout sur la facilité des trafiquants de faire passer le corail vers d’autres destinations. Il est impératif, selon notre interlocuteur, de renforcer la surveillance sur les 1 280 km, avec la mise sur pied d’une police de mer au niveau de chaque port, avec un service vétérinaire et une surveillance stricte.
Il n’a pas manqué, par la même occasion, de dénoncer le manque d’hygiène qui caractérise les marchés de poissons existants, tout en indiquant la nécessité de contrôler chaque marché au niveau des wilayas, daïras, et communes. D’ailleurs, une anarchie totale y règne et l’absence totale de contrôle est constatée.
Selon notre interlocuteur, des individus sont en train de massacrer l’environnement en mettant en danger l’écologie avec l’utilisation de la dynamite par certains pêcheurs en haute mer, citant ainsi, la côte de Tipasa qui est complètement ravagée par l’utilisation de cet explosif, ce qui a provoqué le massacre de milliers de poissons dans les eaux de cette ville.
L’interdiction prononcée sur la pêche du corail, indique le conférencier, visait à donner à cet animal marin le temps de repos pour sa reproduction et par la suite effectuer les études nécessaires pour le traçage cartographique des richesses existantes, en annonçant, par conséquent, l’ouverture de la pêche du corail en 2008.
Source: www.lanouvellerepublique.com
De grandes quantités de corail ont été saisies par les gardes-côtes, et ce, dans la wilaya d’El-Kala, depuis 2005. Cependant, un commerçant d’El-Kala a été intercepté le 31 janvier 2006 sur lequel, une quantité de corail estimée à 136 kg a été saisie. Il a signalé, également, le cas des deux véhicules algériens interceptés, en octobre 2005, et qui avaient en leur possession une quantité de corail estimée à 170 kg à destination de Tunisie. Autrement dit, la Tunisie est le premier pays qui tire profit du corail algérien d’une manière illégale. Ils viennent massivement sur nos côtes pour s’enrichir de ce patrimoine halieutique, et ce, en plus des nombreuses familles de la région d’El-Kala qui ont fait fortune grâce au trafic du corail.
Ce trafic, qui prend de l’ampleur, soulève le voile sur ce phénomène et surtout sur la facilité des trafiquants de faire passer le corail vers d’autres destinations. Il est impératif, selon notre interlocuteur, de renforcer la surveillance sur les 1 280 km, avec la mise sur pied d’une police de mer au niveau de chaque port, avec un service vétérinaire et une surveillance stricte.
Il n’a pas manqué, par la même occasion, de dénoncer le manque d’hygiène qui caractérise les marchés de poissons existants, tout en indiquant la nécessité de contrôler chaque marché au niveau des wilayas, daïras, et communes. D’ailleurs, une anarchie totale y règne et l’absence totale de contrôle est constatée.
Selon notre interlocuteur, des individus sont en train de massacrer l’environnement en mettant en danger l’écologie avec l’utilisation de la dynamite par certains pêcheurs en haute mer, citant ainsi, la côte de Tipasa qui est complètement ravagée par l’utilisation de cet explosif, ce qui a provoqué le massacre de milliers de poissons dans les eaux de cette ville.
L’interdiction prononcée sur la pêche du corail, indique le conférencier, visait à donner à cet animal marin le temps de repos pour sa reproduction et par la suite effectuer les études nécessaires pour le traçage cartographique des richesses existantes, en annonçant, par conséquent, l’ouverture de la pêche du corail en 2008.
Source: www.lanouvellerepublique.com
