Réseau de contrebande de coquillages
Démantèlement d'un réseau de contrebande... de coquillages menacés
Les autorités canadiennes et américaines de la protection de la faune ont démantelé un important réseau de contrebande de strombes géant, mollusque à la chair prisée qui fait partie des espèces menacées d'extinction, a annoncé Ottawa mardi.
Le réseau est soupçonné d'avoir exporté illégalement, entre 2004 et 2006, au Canada et aux États-Unis quelque 120 tonnes de strombes géants, provenant de République dominicaine, d'Haïti, de la Jamaïque, du Honduras et de Colombie, a précisé le ministère canadien de l'environnement dans un communiqué.
Entre novembre et décembre 2006, plus de 27 tonnes de strombes, faisant l'objet de fausses déclarations, ont été retenues par les agents canadiens de la protection de la faune. Ce sont les plus importantes saisies effectuées au Canada. Près d'une tonne de ces mollusques a été saisie en mars 2006 à Buffalo aux États-Unis.
Dans des documents présentés à des tribunaux canadiens en septembre 2007, les services compétents ont indiqué que la chair de strombes géants expédiée au Canada y était vendue ou remballée pour être expédiée aux États-Unis, parfois faussement étiquetée comme étant du buccin, une espèce nordique non menacée.
Des accusations ont été portées notamment contre la société Pacific Marine Union Corp de Vancouver, sur la côte pacifique canadienne et son Pdg Zamorro Gabriel Shone.
Le strombe géant, (strombus gigas), également connu sous le nom de conque rose, est protégé en vertu de la convention sur le commerce international de faune et de flore sauvages menacés d'extinction (CITES).
L'opération baptisée Shell Game a nécessité une enquête de 18 mois. Elle a impliqué des agents de la protection de la faune du gouvernement fédéral ainsi que de plusieurs provinces canadiennes et de Floride.
Les autorités canadiennes et américaines de la protection de la faune ont démantelé un important réseau de contrebande de strombes géant, mollusque à la chair prisée qui fait partie des espèces menacées d'extinction, a annoncé Ottawa mardi.
Le réseau est soupçonné d'avoir exporté illégalement, entre 2004 et 2006, au Canada et aux États-Unis quelque 120 tonnes de strombes géants, provenant de République dominicaine, d'Haïti, de la Jamaïque, du Honduras et de Colombie, a précisé le ministère canadien de l'environnement dans un communiqué.
Entre novembre et décembre 2006, plus de 27 tonnes de strombes, faisant l'objet de fausses déclarations, ont été retenues par les agents canadiens de la protection de la faune. Ce sont les plus importantes saisies effectuées au Canada. Près d'une tonne de ces mollusques a été saisie en mars 2006 à Buffalo aux États-Unis.
Dans des documents présentés à des tribunaux canadiens en septembre 2007, les services compétents ont indiqué que la chair de strombes géants expédiée au Canada y était vendue ou remballée pour être expédiée aux États-Unis, parfois faussement étiquetée comme étant du buccin, une espèce nordique non menacée.
Des accusations ont été portées notamment contre la société Pacific Marine Union Corp de Vancouver, sur la côte pacifique canadienne et son Pdg Zamorro Gabriel Shone.
Le strombe géant, (strombus gigas), également connu sous le nom de conque rose, est protégé en vertu de la convention sur le commerce international de faune et de flore sauvages menacés d'extinction (CITES).
L'opération baptisée Shell Game a nécessité une enquête de 18 mois. Elle a impliqué des agents de la protection de la faune du gouvernement fédéral ainsi que de plusieurs provinces canadiennes et de Floride.