Transformer le Clemenceau en récif pour les plongeurs
Paradise Plongée a relayé à plusieurs reprises les communiqués de l'association réunionnaise Nautilus, dont le projet est de faire couler le porte-avions Clémenceau au large de l'Ile de la Réunion afin d'en faire une attraction touristique, mais également une épave légendaire pour les plongeurs. Ce projet commence à attirer l'atention des médias avec un article récent dans France Soir...
Depuis plus d’un an, le porte-avions français rouille en rade de Brest en attendant son démantèlement. Une association rêve de le récupérer pour lui offrir une sépulture au large de Saint-Paul de La Réunion. Farfelu ?
Guy Marcoz, ancien ingénieur et chef d’entreprise, a un rêve : couler le vaisseau amiral Clemenceau dans la baie de Saint-Paul de La Réunion, et transformer l’épave en… récif artificiel. Avec son association Nautilus, il abreuve l’Elysée et les ministères de lettres recommandées pour faire étudier sérieusement son projet.
« Ce fabuleux récif artificiel briseur de houle de l’océan Indien, de 265 mètres de long », deviendrait une fantastique « nursery géante » pour donner vie aux fonds marins, explique-t-il. Plongée sous-marine ou pêche sportive pourraient s’y développer. Dans l’ancien hôtel de Lassay, il envisage par ailleurs de créer un musée d’histoire marine. Un projet qui pourrait redynamiser l’industrie touristique d’une île frappée par un taux de chômage de 36 % et, d’après ses estimations, faire économiser 30 millions d’euros aux contribuables français.
Des précédents étrangers
Guy Marcoz a obtenu le soutien d’ingénieurs de la Comex (première société mondiale d’ingénierie, de technologies et d’interventions sous-marines), d’associations écologistes et de plusieurs élus. Raymond Barre, natif de l’île, lui avait notamment envoyé l’an passé un courrier dans lequel il jugeait «cette idée originale et intéressante». Nautilus met aussi en avant les précédents étrangers. Ainsi, en mai 2006, la marine américaine coulait son porte-avions USS Oriskany au large de la Floride le jour où le Clem retrouvait Brest, après un aller-retour épique pour être désamianté, sans succès, en Inde. A ce propos l’association affirme que l’amiante ne représenterait plus de danger une fois le bateau immergé. Le 30 août, Michèle Alliot-Marie, interrogée sur le plateau de RFO Réunion sur la viabilité du projet, a déclaré que cette «belle fin» était «impossible techniquement et juridiquement». «Faux !», continue de clamer Guy Marcoz, qui compte maintenant sur le cabinet de l’Elysée pour transformer son rêve en réalité.
Contacter l'association: Site Web
Source article: France Soir
Guy Marcoz, ancien ingénieur et chef d’entreprise, a un rêve : couler le vaisseau amiral Clemenceau dans la baie de Saint-Paul de La Réunion, et transformer l’épave en… récif artificiel. Avec son association Nautilus, il abreuve l’Elysée et les ministères de lettres recommandées pour faire étudier sérieusement son projet.
« Ce fabuleux récif artificiel briseur de houle de l’océan Indien, de 265 mètres de long », deviendrait une fantastique « nursery géante » pour donner vie aux fonds marins, explique-t-il. Plongée sous-marine ou pêche sportive pourraient s’y développer. Dans l’ancien hôtel de Lassay, il envisage par ailleurs de créer un musée d’histoire marine. Un projet qui pourrait redynamiser l’industrie touristique d’une île frappée par un taux de chômage de 36 % et, d’après ses estimations, faire économiser 30 millions d’euros aux contribuables français.
Des précédents étrangers
Guy Marcoz a obtenu le soutien d’ingénieurs de la Comex (première société mondiale d’ingénierie, de technologies et d’interventions sous-marines), d’associations écologistes et de plusieurs élus. Raymond Barre, natif de l’île, lui avait notamment envoyé l’an passé un courrier dans lequel il jugeait «cette idée originale et intéressante». Nautilus met aussi en avant les précédents étrangers. Ainsi, en mai 2006, la marine américaine coulait son porte-avions USS Oriskany au large de la Floride le jour où le Clem retrouvait Brest, après un aller-retour épique pour être désamianté, sans succès, en Inde. A ce propos l’association affirme que l’amiante ne représenterait plus de danger une fois le bateau immergé. Le 30 août, Michèle Alliot-Marie, interrogée sur le plateau de RFO Réunion sur la viabilité du projet, a déclaré que cette «belle fin» était «impossible techniquement et juridiquement». «Faux !», continue de clamer Guy Marcoz, qui compte maintenant sur le cabinet de l’Elysée pour transformer son rêve en réalité.
Contacter l'association: Site Web
Source article: France Soir