La chasse sous-marine aux ordures sur les sites de plongée
Quinze sites de plongée entre le Cap La Houssaye et Saint-Pierre vont bénéficier d’une opération de nettoyage express.
Onze clubs de plongée, aidés de plongeurs bénévoles, soit au total 85 hommes-grenouilles, vont revêtir jeudi (ou lundi, en fonction de la météo) leurs combis d’éboueurs des mers. L’objectif étant de récolter les déchets charriés par les précipitations dans les flots. Tous ces résidus de l’activité humaine qui finissent en dépôts sauvages dans les ravines, tous ces déchets laissés sur le bord des routes ou des plages… qui finissent immanquablement dans la mer. Il s’agit “de préserver à la fois un outil de travail juste avant la haute saison touristique et un écosystème”, souligne Jean-Pierre Colombain, chef de pôle aménagement à la maison de la montagne et de la mer, organisme qui coordonne cette opération.
Pour Sébastien Pomarede d’Excelsus, “c’est une opération coup-de-poing, nécessitant des autorisations et toute une gestion, que nous menons afin de débarrasser les fonds des déchets”. Les pneus et autres gros détritus sont remontés grâce à des parachutes. Les piles, les batteries et autres canettes dans des filets. Cette opération est la deuxième du genre. “L’épidémie de chik et des financements mis en branle pour la sécurisation et l’entretien des sites de pratiques sportives qui avaient suivis ont permis de mettre sur pied une première en 2006”, souligne Jean-Pierre Colombain. Ces fonds, permettant de payer les frais engagés par les structures de plongée lors de ces sorties, étaient attribués par le ministère de la jeunesse et des sports. Ils atteignaient en 2006 les 60 000 euros toutes filières confondues (ancrages pour canyoning, expertises pour le VTT…).
Cette année, la somme s’est réduite à 10 000 euros. Il n’empêche. Les différents acteurs veulent pérenniser ce type d’actions et recherchent d’autres sources de financement. D’autant plus que l’opération a déjà connu des améliorations. Ainsi le TCO et la Civis mettent à la disposition des bennes sur les ports concernés cette année. Les quinze cibles identifiées par les professionnels seront donc débarrassées des déchets avant le démarrage de la saison des pluies. Mais il ne s’agit là que d’une toute petite portion des fonds marins de l’île. Ce qui fait dire aux différents acteurs : “Ramasser c’est bien, ne pas jeter c’est mieux.” En somme, la démarche citoyenne rendrait caduque la nécessité de telles actions. Une opération du même acabit se déroulera au sortir de la saison cyclonique.
Source: clicanoo.com
Onze clubs de plongée, aidés de plongeurs bénévoles, soit au total 85 hommes-grenouilles, vont revêtir jeudi (ou lundi, en fonction de la météo) leurs combis d’éboueurs des mers. L’objectif étant de récolter les déchets charriés par les précipitations dans les flots. Tous ces résidus de l’activité humaine qui finissent en dépôts sauvages dans les ravines, tous ces déchets laissés sur le bord des routes ou des plages… qui finissent immanquablement dans la mer. Il s’agit “de préserver à la fois un outil de travail juste avant la haute saison touristique et un écosystème”, souligne Jean-Pierre Colombain, chef de pôle aménagement à la maison de la montagne et de la mer, organisme qui coordonne cette opération.
Pour Sébastien Pomarede d’Excelsus, “c’est une opération coup-de-poing, nécessitant des autorisations et toute une gestion, que nous menons afin de débarrasser les fonds des déchets”. Les pneus et autres gros détritus sont remontés grâce à des parachutes. Les piles, les batteries et autres canettes dans des filets. Cette opération est la deuxième du genre. “L’épidémie de chik et des financements mis en branle pour la sécurisation et l’entretien des sites de pratiques sportives qui avaient suivis ont permis de mettre sur pied une première en 2006”, souligne Jean-Pierre Colombain. Ces fonds, permettant de payer les frais engagés par les structures de plongée lors de ces sorties, étaient attribués par le ministère de la jeunesse et des sports. Ils atteignaient en 2006 les 60 000 euros toutes filières confondues (ancrages pour canyoning, expertises pour le VTT…).
Cette année, la somme s’est réduite à 10 000 euros. Il n’empêche. Les différents acteurs veulent pérenniser ce type d’actions et recherchent d’autres sources de financement. D’autant plus que l’opération a déjà connu des améliorations. Ainsi le TCO et la Civis mettent à la disposition des bennes sur les ports concernés cette année. Les quinze cibles identifiées par les professionnels seront donc débarrassées des déchets avant le démarrage de la saison des pluies. Mais il ne s’agit là que d’une toute petite portion des fonds marins de l’île. Ce qui fait dire aux différents acteurs : “Ramasser c’est bien, ne pas jeter c’est mieux.” En somme, la démarche citoyenne rendrait caduque la nécessité de telles actions. Une opération du même acabit se déroulera au sortir de la saison cyclonique.
Source: clicanoo.com
