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Je suis à Kiritimati, le plus grand atoll du monde et peut-être le plus ancien, coincé entre lagon et océan. L’horizon est partout. Cette ancienne île Christmas, appartient à la république des Kiribati (33 îles réparties entre îles Gilbert, îles Phoenix et îles de la Ligne) dont la capitale est Tarawa-Sud dans l’archipel des îles Gilbert, à 3300 km d’ici (4 heures de vol)... Dive now !
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Un habitat pour densifier les espèces

26 000 tonnes de récifs vont être immergées dans les fonds de la baie du Prado. Un investissement financier de quelque six millions d’euros qui ne se verront pas en surface.
Les premières immersions de récifs artificiels dans la rade de Marseille ont commencé depuis le 25 octobre dernier. Ce sont 26 000 tonnes de récifs qui vont être déposées dans les fonds meubles de la baie du Prado, par 30 mètres de profondeur et sur 220 hectares de surface, afin d’accroître les ressources marines.
A terme, ce sont 700 modules d’aciers et de bétons, soit 30 000 m3 de récifs immergés conçus pour permettre la fixation des végétaux et des crustacés, qui seront implantés comme nouveau cadre de vie de la faune et de la flore méditerranéennes.
L’idée de départ du projet, conçu dix ans auparavant, était d’immerger volontairement, sur des fonds, a priori, pauvres, des habitats écologiques sous-marins les plus variés possibles, tant dans leurs matériaux que dans leurs formes.

Effets récifs, effets réserves

Aménagés tel un fond rocheux naturel, ces récifs devraient recréer des cavités et des surfaces libres qui pourront être colonisées par les végétaux et les poissons.
« En réhabilitant des milieux dégradés, ce projet environnemental majeur » permettra « d’augmenter et de diversifier les ressources locales et de lutter contre le changement climatique », a justifié Jean-Claude Gaudin, sénateur maire de Marseille.
La Ville est le maître d’ouvrage de cette opération d’un investissement de « six millions d’euros qui ne se verront pas en surface », ironise Jean-Claude Gaudin, et qui sont financés par l’Union européenne (35%), l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (30%), la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (15%) et la Ville de Marseille (20%).
Jean-Claude Gaudin n’hésite pas à s’enorgueillir de ce projet qui est « une réussite due aux prouesses techniques et à la concertation exemplaire » des partenaires et acteurs du milieu maritime marseillais.
Véritable stratégie de repeuplement des fonds marins, ce projet a été mené en concertation avec les pêcheurs, les plongeurs, les plaisanciers directement impliqués sur le territoire maritime marseillais. Acteurs économiques et scientifiques ont mené leurs actions dans le respect des principes généraux de développement durable.
Avec 57 kilomètres de bordure littorale, la façade maritime marseillaise souffre de l’activité humaine, en grande partie responsable du recul des herbiers de posidonie, servant d’abri naturel à de nombreuses espèces. Selon, les porteurs de projet, « cette campagne, la plus importante en France, permettra de multiplier par 100 la densité des espèces animales en créant les conditions favorables à leur reproduction ».
Pour France Gamerre, adjointe au maire de Marseille déléguée aux Affaires maritimes, ces « 26 000 tonnes de structures vont permettre de créer un habitat pour les poissons. Une véritable Provence sous-marine ! », s’exclame l’adjointe qui se voit déjà à la présidence « d’une communauté urbaine sous-marine constituée de six villages de 220 hectares, où les poissons pourront se répandre ».

Référence et exemplarité

Le programme « Récifs Prado » offre donc à la faune et la flore marines caractéristiques des substrats durs, un éventail d’habitats écologiques dont les aménagements ont été largement expérimentés et utilisés en France et dans le monde. Au, Japon surtout, leader mondial dans ce domaine, plus de 20 millions de m3 de récifs ont été immergés le long des côtes, donnant lieu à une industrie de la pêche florissante.
En France, il existe une vingtaine de récifs dont les principaux sites se concentrent essentiellement sur la côte méditerranéenne avec 44 000 m3 immergés environ. Le Languedoc-Roussillon arrive en tête du palmarès avec près de 20 000 m3 immergés depuis 20 ans, suivie par les Alpes-Maritimes avec 15 000 m3, puis les Bouches-du-Rhône avec la Côte bleue.
« Les récifs artificiels de la Côte bleue ont montré leur effet réserve dans le Parc marin », rappelle Jean-Claude Gaudin. Selon la mairie de Marseille, les études de suivi des récifs du cap Couronne ont montré que leur biomasse est passé « de 5,4 kg à 148,5 kg au cours des cinq dernières années qui ont suivi leur immersion, soit une multiplication par 30 de cette biomasse entre 1995 et 2001 ».
Ce dernier n’hésite pas à souligner que l’opération « Récifs Prado » à Marseille, dont l’aménagement doit se terminer avant la fin de l’année 2008 et qui est accompagné d’un programme de suivi scientifique jusqu’en 2018, est « un projet pilote exemplaire au niveau international ».

Source: Journal La Marseillaise
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