L'Unesco appelle à la sauvegarde du patrimoine culturel sous-marin
L'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) a appelé jeudi à la sauvegarde du "patrimoine culturel subaquatique" mondial qui est de plus en plus menacé par les chasseurs de trésors et l'exploitation sous-marine.
Lors d'une conférence de presse au siège de l'Unesco à Paris, la sous-directrice générale pour la culture, Françoise Rivière a déclaré que le patrimoine culturel subaquatique sous-marin mais aussi en eau douce "est de plus en plus menacé du fait des progrès technologiques qui permettent d'atteindre des vestiges restés sous les eaux depuis des siècles".
Selon Mme Rivière, l'organisation onusienne prévoit l'entrée en vigueur prochaine de la Convention sur le patrimoine culturel subaquatique, dont le seuil nécessaire de ratification par 20 pays devrait être atteint d'ici la fin de l'année.
Elle a expliqué que ce texte comprend "des principes communs pour la protection de ce patrimoine, à l'instar de ce qui a été fait par l'Unesco pour le patrimoine sur terre".
"La nécessité de privilégier la préservation in situ, avec la perspective de musées subaquatiques", ainsi que l'interdiction de l'exploitation commerciale de ce patrimoine, un point "très important face à l'afflux de chasseurs de trésors", a ajouté Mme Rivière.
Selon elle, la convention, qui prévoit la protection des sites et leur exploration exclusive par des spécialistes d'archéologie sous-marine, vise à combler un "vide juridique" qui favorise "le trafic illicite, le pillage, les fouilles clandestines". Mais elle ne touche "en rien aux questions de propriété" des épaves.
D'après l'Unesco, on estime à plus de 3 millions le nombre d'épaves dispersées au fond des océans et non encore découvertes, sans compter d'innombrables sites archéologiques sous-marins, à l'instar de celui de la baie d'Alexandrie et des ruines du célèbre Pharos, septième merveille du monde.
Lors d'une conférence de presse au siège de l'Unesco à Paris, la sous-directrice générale pour la culture, Françoise Rivière a déclaré que le patrimoine culturel subaquatique sous-marin mais aussi en eau douce "est de plus en plus menacé du fait des progrès technologiques qui permettent d'atteindre des vestiges restés sous les eaux depuis des siècles".
Selon Mme Rivière, l'organisation onusienne prévoit l'entrée en vigueur prochaine de la Convention sur le patrimoine culturel subaquatique, dont le seuil nécessaire de ratification par 20 pays devrait être atteint d'ici la fin de l'année.
Elle a expliqué que ce texte comprend "des principes communs pour la protection de ce patrimoine, à l'instar de ce qui a été fait par l'Unesco pour le patrimoine sur terre".
"La nécessité de privilégier la préservation in situ, avec la perspective de musées subaquatiques", ainsi que l'interdiction de l'exploitation commerciale de ce patrimoine, un point "très important face à l'afflux de chasseurs de trésors", a ajouté Mme Rivière.
Selon elle, la convention, qui prévoit la protection des sites et leur exploration exclusive par des spécialistes d'archéologie sous-marine, vise à combler un "vide juridique" qui favorise "le trafic illicite, le pillage, les fouilles clandestines". Mais elle ne touche "en rien aux questions de propriété" des épaves.
D'après l'Unesco, on estime à plus de 3 millions le nombre d'épaves dispersées au fond des océans et non encore découvertes, sans compter d'innombrables sites archéologiques sous-marins, à l'instar de celui de la baie d'Alexandrie et des ruines du célèbre Pharos, septième merveille du monde.