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Je suis à Kiritimati, le plus grand atoll du monde et peut-être le plus ancien, coincé entre lagon et océan. L’horizon est partout. Cette ancienne île Christmas, appartient à la république des Kiribati (33 îles réparties entre îles Gilbert, îles Phoenix et îles de la Ligne) dont la capitale est Tarawa-Sud dans l’archipel des îles Gilbert, à 3300 km d’ici (4 heures de vol)... Dive now !
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Raid contre des pilleurs d'épaves: des centaines d'objets saisis

Plusieurs centaines d'objets d'origine gallo-romaine ou étrusque ainsi que des piastres et des canons du 18e siècle ont été récupérés au cours d'une vaste opération contre des pilleurs d'épaves dans le sud de la France (Montpellier). Cinq personnes risquent la prison.

Certains objet dattant du 18e siècle provenaient de l'épave d'un navire suédois, la Jeanne-Elisabeth, qui avait fait naufrage le 14 novembre 1755 au large des côtes françaises de la Méditerranée en revenant du Mexique. Les objets antiques, 400 pièces essentiellement d'origine gallo-romaine ainsi qu'étrusques, provenaient pour leur part de divers sites de la région.

237 000 euros ont également été saisis. Ils provenaient de la vente de 18 000 piastres.

L'Unesco a lancé la semaine dernière un appel pour la sauvegarde du patrimoine culturel subaquatique mondial, de plus en plus menacé par les chasseurs de trésors.

«Nous ne pouvons pas mettre un gendarme derrière chaque épave», déplore Michel L’Hour. Au lendemain de la saisie, mardi et mercredi, de plusieurs centaines d’objets chez des pilleurs d’épaves en Languedoc-Roussillon, le directeur du département des recherches archéologiques sous-marines (DRASSM) au ministère de la Culture est partagé entre satisfaction et colère.

Satisfaction d’avoir mis la main sur un butin de 900 objets, des vases et amphores gallo-romaines, des piastres et des canons du XVIIIe siècle. «Certaines pièces sont magnifiquement conservées. Elles peuvent entrer directement dans les vitrines d’un musée», confie-t-il, avant de fulminer contre ces «prédateurs» qui, pendant des mois, ont siphonné des navires gisant sur tout le pourtour méditerranéen. «Il y a un ras-le-bol général. Nous sommes las de regarder ces gens qui, parce qu’ils plongent, s’estiment propriétaires», dit-il.

Depuis son arrivée à la tête de la DRASSM, il y a plus d’un an, Michel L’Hour est parti en guerre contre ces fossoyeurs des mers. Depuis le début de l’année, plus de 2 000 objets ont été saisis en France, dont mille arrachés à des épaves de l’Atlantique et de la Manche. Mais la lutte est sans fin. Comment surveiller un domaine maritime qui par son étendue – 11 millions de km2 – est le deuxième au monde ? La tache est immense. Pour le seul littoral métropolitain, les archéologues estiment que 20 000 épaves gisent sous la mer, dont seulement 1 250 ont été explorées par la DRASSM.

Au total, selon l’Unesco, ce serait plus de trois millions d’épaves non explorées qui seraient menacées par les exactions des chasseurs de trésors. «C’est une sorte de cri d’alarme que nous lançons. Il y a urgence. Le patrimoine subaquatique est de plus en plus menacé du fait des progrès technologiques qui permettent aux chasseurs de trésors de sortir des objets protégés depuis des siècles par les eaux», a déclaré, il y a une semaine, Françoise Rivière, sous-directrice générale de l’Unesco. Mais voilà, six ans après son adoption, la convention de l’Unesco pour la protection du patrimoine sous-marin n’est toujours pas entrée en vigueur. Elle devrait l’être à la fin de l’année, quand vingt pays l’auront enfin ratifié. La France, qui estime la convention en contradiction avec sa propre législation plus restrictive, n’a pas l’intention de la signer.

La convention de l’Unesco pourrait ouvrir la voie à l’inscription d’épaves sur la liste du patrimoine mondial, mais elle ne permettra pas de dresser des barbelés autour des milliers d’épaves convoitées par les chasseurs de trésors. Parfois même au péril de leur vie. Le fondateur de l’Institut européen d’archéologie sous-marine, Franck Goddio se souvient de la découverte d’une épave gisant au large des Philippines par 50 mètres de fond. Les pilleurs, venus en pirogue des villages côtiers, avaient plongé avec un matériel bricolé, lestés de pierre, des palmes en bois aux pieds. Plusieurs étaient morts dans l’espoir de trouver quelques pièces d’or ou d’argent. «Il y avait au fond un tapis de céramiques brisées. C’était un désastre», se souvient Franck Goddio.

En organisant au début de l’année, au Grand Palais, l’exposition «Trésors engloutis d’Égypte», Franck Goddio a fait découvrir l’archéologie sous-marine au grand public. La présentation d’œuvres, trouvées dans l’antique port d’Alexandrie, aujourd’hui immergé, et dans la cité perdue d’Héracléion, est une façon de sensibiliser à la préservation du patrimoine. Pour l’Unesco, l’essor de l’archéologie sous-marine promet le développement d’un nouveau tourisme. C’est un des arguments avancés pour convaincre les États de veiller attentivement sur leur patrimoine. «En Croatie, il y a 2 000 à 3 000 personnes qui vivent de la plongée sur des épaves. C’est une richesse touristique qu’on ne peut dilapider», dit Jasen Mesic, spécialiste de la protection du patrimoine subaquatique.
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