Les sites de plongée : La Pointe au sel, un voyage sous-marin mythique
Les fonds marins réunionnais, riches et variés, offrent un formidable terrain de jeu pour la plongée. Et cette période est, dit-on, la meilleure pour s’y adonner. Le plongeur, quel que soit son niveau, n’a que l’embarras du choix. Les sites qui se cachent sous les flots de l’océan Indien offrent chacun leur spécificité. Sébastien Pomarède, le boss du club Excelsus à Saint-Leu, nous emmène cette semaine à la découverte de la Pointe au sel. Une plongée qui “se mérite” et “mythique”, accessible qu’à partir du niveau 2. Chaussez vos palmes et mettez votre détendeur. Immersion au cœur des beautés coralliennes, faunistiques et minérales.
“La baie corallienne de Saint-Leu, coincée entre la Pointe des châteaux et la Pointe au sel est la plus grande de l’île et certainement la plus jolie. La visibilité y est extrêmement bonne car le site est protégé des vents par les deux pointes”, souligne Sébastien Pomarede, le patron du club Excelsus, le plus ancien de Saint-Leu avec 19 années d’existence. Il poursuit : “On peut y pratiquer la plongée tous niveaux. À l’intérieur de la baie, les débutants et les baptêmes ont déjà largement de quoi voir sur d’anciennes coulées de lave, avec des petits tombants, des arches et de petites salles. C’est le cas au Jardin des kiosques ou sur Les arches. Et il y a de la vie avec des poissons perroquets, des trompettes… Nous avons par ailleurs l’épave de l’Antonio Lorenzo à l’extérieur du récif, un navire pirate coulé par 40 m de fond en 1999 où le peuplement se fait peu à peu”. Mais, c’est sans conteste le site de la Pointe au sel qui remporte la palme selon ce professionnel : “C’est une plongée qui se mérite et qui n’est accessible qu’à partir du niveau 2”. Et pour cause, les hommes-grenouilles évoluent entre 25 et 60 m, ce qui nécessite pour la remontée de bien respecter les paliers de décompression. Autre spécificité, la plongée est dérivante. Il n’y a pas ici de mouillage aménagé. “C’est un choix volontaire pour éviter que le site ne soit trop fréquenté. D’ailleurs, cet espace est moins prisé que d’autres par les chasseurs sous-marins. L’absence de point de mouillage nous impose de larguer les plongeurs à un endroit déterminé en fonction de la météo et des courants, puis de les récupérer à un autre point”, souligne Sébastien Pomarede.
LE VERTIGE DU GRAND TOMBANT
Au fond, on trouve le Grand tombant de la Pointe au sel, l’un des plus importants à La Réunion. Ce dernier “plonge dans les profondeurs jusqu’à 75 m. C’est vertigineux”. Et Sébastien met l’accent sur la faune qui peuple ces fonds et notamment la présence de grands pélagiques in situ : “On croise très souvent sur ce site des carangues, des barracudas, des marlins selon les saisons. Ainsi, on observe en ce moment des raies mantas et très exceptionnellement des requins marteaux. Sans oublier les autres espèces de poissons comme les mérous patate, dont certains représentants mesurent 1,5 m et pèsent 80 kg”. Le site possède également “un plateau très riche, avec des espèces très variées de corail. En une plongée, on en distingue entre 50 et 100 différentes. Même chose pour les autres habitants du récif. Au Sec jaune par exemple, les poissons sont légion. Il y a une foule de benthiques, de coralliens et de pélagiques. Les reliefs aussi sont extrêmement intéressants. La roche, d’anciennes coulées de lave, est extrêmement torturée. Elle se mélange aux coraux pour créer un paysage très découpé à l’architecture unique composée de grottes, de canyons… C’est magnifique”, souligne ce passionné des fonds sous-marins. Et tout cela avec “une visibilité qui porte entre 20 et 50 m en général, ce qui rend la plongée moins oppressante et surtout permet de mieux observer la faune”. Pour ce plongeur averti (23 ans de pratique) qui a “plongé un peu partout à La Réunion”, la Pointe au sel reste “un lieu mythique”. Il ne s’en lasse d’ailleurs pas : “On peut cent fois sillonner le même site, mais la plongée et les observations seront toujours différentes”.
Contact Excelsus : 02 62 34 73 65. Site Internet : www.excelsus-plongee.com
Cartographie sous-marine
Le Sec jaune : juste derrière la Pointe au sel à une profondeur de 13 m environ, où l’on retrouve une multitude d’anémones, d’éponges et de coraux durs. Toute cette vie se mue en nourriture. C’est un véritable “supermarché” pour les poissons qui viennent en nombre. Enfin, le relief créé des jeux de lumières hallucinants. Les grottes : Entre le Sec jaune et le Grand Tombant à 12 m, le plongeur pourra observer trois grottes entre 25 et 35 m. Rascasses volantes et petites gorgones en ont fait leurs demeures. Les Pyramides : Deux pics qui s’enfoncent entre 38 m et 70 m Une plongée profonde rendue assez technique pour cause de courants de fond. Le Grand Tombant : De 25 à 71 m, les pélagiques se sont installés ici. Un site vertigineux pour les amateurs de plongée profonde. À proximité de la Pointe au sel Le Nez du pharaon : Ce tombant (28 m) offre la possibilité au plongeur de découvrir pélagiques, crustacés et nudibranches. Le Jardin des kiosques : En plein milieu de la baie de Saint-Leu, une succession de canyons très accidentés allant de 3 m à 25 m. L’une des plongées permettant d’observer un maximum d’espèces de coraux et de poissons. Des grottes et des arches taruffent la paroi. Les Arches : Sur le tombant extérieur de la barrière, l’architecture du lieu se compose de salles, de canyons et, bien évidement, comme son nom l’indique d’arches. On y trouve par ailleurs du corail de feu.
www.clicanoo.com
“La baie corallienne de Saint-Leu, coincée entre la Pointe des châteaux et la Pointe au sel est la plus grande de l’île et certainement la plus jolie. La visibilité y est extrêmement bonne car le site est protégé des vents par les deux pointes”, souligne Sébastien Pomarede, le patron du club Excelsus, le plus ancien de Saint-Leu avec 19 années d’existence. Il poursuit : “On peut y pratiquer la plongée tous niveaux. À l’intérieur de la baie, les débutants et les baptêmes ont déjà largement de quoi voir sur d’anciennes coulées de lave, avec des petits tombants, des arches et de petites salles. C’est le cas au Jardin des kiosques ou sur Les arches. Et il y a de la vie avec des poissons perroquets, des trompettes… Nous avons par ailleurs l’épave de l’Antonio Lorenzo à l’extérieur du récif, un navire pirate coulé par 40 m de fond en 1999 où le peuplement se fait peu à peu”. Mais, c’est sans conteste le site de la Pointe au sel qui remporte la palme selon ce professionnel : “C’est une plongée qui se mérite et qui n’est accessible qu’à partir du niveau 2”. Et pour cause, les hommes-grenouilles évoluent entre 25 et 60 m, ce qui nécessite pour la remontée de bien respecter les paliers de décompression. Autre spécificité, la plongée est dérivante. Il n’y a pas ici de mouillage aménagé. “C’est un choix volontaire pour éviter que le site ne soit trop fréquenté. D’ailleurs, cet espace est moins prisé que d’autres par les chasseurs sous-marins. L’absence de point de mouillage nous impose de larguer les plongeurs à un endroit déterminé en fonction de la météo et des courants, puis de les récupérer à un autre point”, souligne Sébastien Pomarede.
LE VERTIGE DU GRAND TOMBANT
Au fond, on trouve le Grand tombant de la Pointe au sel, l’un des plus importants à La Réunion. Ce dernier “plonge dans les profondeurs jusqu’à 75 m. C’est vertigineux”. Et Sébastien met l’accent sur la faune qui peuple ces fonds et notamment la présence de grands pélagiques in situ : “On croise très souvent sur ce site des carangues, des barracudas, des marlins selon les saisons. Ainsi, on observe en ce moment des raies mantas et très exceptionnellement des requins marteaux. Sans oublier les autres espèces de poissons comme les mérous patate, dont certains représentants mesurent 1,5 m et pèsent 80 kg”. Le site possède également “un plateau très riche, avec des espèces très variées de corail. En une plongée, on en distingue entre 50 et 100 différentes. Même chose pour les autres habitants du récif. Au Sec jaune par exemple, les poissons sont légion. Il y a une foule de benthiques, de coralliens et de pélagiques. Les reliefs aussi sont extrêmement intéressants. La roche, d’anciennes coulées de lave, est extrêmement torturée. Elle se mélange aux coraux pour créer un paysage très découpé à l’architecture unique composée de grottes, de canyons… C’est magnifique”, souligne ce passionné des fonds sous-marins. Et tout cela avec “une visibilité qui porte entre 20 et 50 m en général, ce qui rend la plongée moins oppressante et surtout permet de mieux observer la faune”. Pour ce plongeur averti (23 ans de pratique) qui a “plongé un peu partout à La Réunion”, la Pointe au sel reste “un lieu mythique”. Il ne s’en lasse d’ailleurs pas : “On peut cent fois sillonner le même site, mais la plongée et les observations seront toujours différentes”.
Contact Excelsus : 02 62 34 73 65. Site Internet : www.excelsus-plongee.com
Cartographie sous-marine
Le Sec jaune : juste derrière la Pointe au sel à une profondeur de 13 m environ, où l’on retrouve une multitude d’anémones, d’éponges et de coraux durs. Toute cette vie se mue en nourriture. C’est un véritable “supermarché” pour les poissons qui viennent en nombre. Enfin, le relief créé des jeux de lumières hallucinants. Les grottes : Entre le Sec jaune et le Grand Tombant à 12 m, le plongeur pourra observer trois grottes entre 25 et 35 m. Rascasses volantes et petites gorgones en ont fait leurs demeures. Les Pyramides : Deux pics qui s’enfoncent entre 38 m et 70 m Une plongée profonde rendue assez technique pour cause de courants de fond. Le Grand Tombant : De 25 à 71 m, les pélagiques se sont installés ici. Un site vertigineux pour les amateurs de plongée profonde. À proximité de la Pointe au sel Le Nez du pharaon : Ce tombant (28 m) offre la possibilité au plongeur de découvrir pélagiques, crustacés et nudibranches. Le Jardin des kiosques : En plein milieu de la baie de Saint-Leu, une succession de canyons très accidentés allant de 3 m à 25 m. L’une des plongées permettant d’observer un maximum d’espèces de coraux et de poissons. Des grottes et des arches taruffent la paroi. Les Arches : Sur le tombant extérieur de la barrière, l’architecture du lieu se compose de salles, de canyons et, bien évidement, comme son nom l’indique d’arches. On y trouve par ailleurs du corail de feu.
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