Le réchauffement climatique pourrait priver les océans d’oxygène
Le réchauffement climatique pourrait progressivement priver certaines parties des océans tropicaux d’oxygène, affectant les réserves de poissons et les économies côtières. Les zones des océans Pacifique et Atlantique ayant des taux faibles d’oxygène se sont étendues au cours des cinquante dernières années, correspondant apparemment à l’augmentation des températures, d’après des scientifiques qui travaillent en Allemagne et aux Etats-Unis.
Et les modèles du réchauffement climatique indiquent que la tendance continuera parce que l’oxygène dans l’air se mélange moins facilement à l’eau plus chaude. Les grands poissons comme le thon ou l’espadon évitent, et sont même incapables de survivre dans les régions privées d’oxygène. « Les taux réduits d’oxygène peuvent avoir des conséquences dramatiques sur les écosystèmes et les économies côtières » d’après les scientifiques qui ont publié un article dans le journal Science. Le nord de l’Océan Indien, ainsi que la Mer d’Oman et la Baie du Bengale, sont aussi des zones à faible taux d’oxygène, mais les données disponibles n’ont pas montré de changement significatif de la taille de la zone ayant un taux minimum d’oxygène au cours de ces dernières décennies.
Lothar Stramma, principal auteur à l’IFM-GEOMAR à Kiel en Allemagne, a déclaré qu’il y avait des signes montrant que les bandes à faible taux d’oxygène à 300 jusqu'à 700 mètres de profondeur étaient de plus en plus grandes, et se déplaçaient vers les eaux côtières. « L’expansion des zones à faible taux d’oxygène atteint de plus en plus les zones continentales » a-t-il déclaré. « Il ne s’agit pas que de l’océan ». Cela pourrait affecter les pêcheries davantage encore. Les faibles taux d’oxygène sont un problème supplémentaire pour les océans qui ont déjà à subir la pêche excessive, alors que le monde lutte pour nourrir une population en pleine croissance.
Une conférence des Nations Unies en 2002 s’est fixée pour objectif d’essayer de faire cesser le déclin des populations de poissons d’ici 2015. Les scientifiques disent que les niveaux d’oxygène dissous dans les océans ont beaucoup varié dans le passé et que plus d’études sont nécessaires. « Nous sommes loin de savoir exactement ce qui va se passer » a déclaré Lothar Stramma. Dans le cas le plus extrême, à la fin de la période Permian il y a environ 250 millions d’années, il y a eu des extinctions de masse sur la terre et dans la mer liées aux taux élevés de dioxyde de carbone et aux taux extrêmement faibles d’oxygène dans les eaux. Le Groupe Intergouvernemental d’Experts des Nations Unies sur l’Evolution du Climat, a déclaré l’an dernier que le réchauffement climatique, alimenté par l’utilisation par les humains d’énergies fossiles, faisait augmenter les températures et entraînerait plus de sécheresses, d’inondations, de canicules et ferait augmenter le niveau des mers.
De plus en plus d’espèces seront menacées d’extinction.
Source: www.actualites-news-environnement.com
Et les modèles du réchauffement climatique indiquent que la tendance continuera parce que l’oxygène dans l’air se mélange moins facilement à l’eau plus chaude. Les grands poissons comme le thon ou l’espadon évitent, et sont même incapables de survivre dans les régions privées d’oxygène. « Les taux réduits d’oxygène peuvent avoir des conséquences dramatiques sur les écosystèmes et les économies côtières » d’après les scientifiques qui ont publié un article dans le journal Science. Le nord de l’Océan Indien, ainsi que la Mer d’Oman et la Baie du Bengale, sont aussi des zones à faible taux d’oxygène, mais les données disponibles n’ont pas montré de changement significatif de la taille de la zone ayant un taux minimum d’oxygène au cours de ces dernières décennies.
Lothar Stramma, principal auteur à l’IFM-GEOMAR à Kiel en Allemagne, a déclaré qu’il y avait des signes montrant que les bandes à faible taux d’oxygène à 300 jusqu'à 700 mètres de profondeur étaient de plus en plus grandes, et se déplaçaient vers les eaux côtières. « L’expansion des zones à faible taux d’oxygène atteint de plus en plus les zones continentales » a-t-il déclaré. « Il ne s’agit pas que de l’océan ». Cela pourrait affecter les pêcheries davantage encore. Les faibles taux d’oxygène sont un problème supplémentaire pour les océans qui ont déjà à subir la pêche excessive, alors que le monde lutte pour nourrir une population en pleine croissance.
Une conférence des Nations Unies en 2002 s’est fixée pour objectif d’essayer de faire cesser le déclin des populations de poissons d’ici 2015. Les scientifiques disent que les niveaux d’oxygène dissous dans les océans ont beaucoup varié dans le passé et que plus d’études sont nécessaires. « Nous sommes loin de savoir exactement ce qui va se passer » a déclaré Lothar Stramma. Dans le cas le plus extrême, à la fin de la période Permian il y a environ 250 millions d’années, il y a eu des extinctions de masse sur la terre et dans la mer liées aux taux élevés de dioxyde de carbone et aux taux extrêmement faibles d’oxygène dans les eaux. Le Groupe Intergouvernemental d’Experts des Nations Unies sur l’Evolution du Climat, a déclaré l’an dernier que le réchauffement climatique, alimenté par l’utilisation par les humains d’énergies fossiles, faisait augmenter les températures et entraînerait plus de sécheresses, d’inondations, de canicules et ferait augmenter le niveau des mers.
De plus en plus d’espèces seront menacées d’extinction.
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