voyage plongée KiritimatiVoyage plongée Kiritimati

Je suis à Kiritimati, le plus grand atoll du monde et peut-être le plus ancien, coincé entre lagon et océan. L’horizon est partout. Cette ancienne île Christmas, appartient à la république des Kiribati (33 îles réparties entre îles Gilbert, îles Phoenix et îles de la Ligne) dont la capitale est Tarawa-Sud dans l’archipel des îles Gilbert, à 3300 km d’ici (4 heures de vol)... Dive now !
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Photographie sous-marine amateur: conseils pour réussir

Pourquoi le photographe amateur se limiterait-il à la surface du globe ? Le monde sous-marin est à portée d’objectif, à condition de connaître quelques trucs et astuces. Pour ne plus shooter flou, Midi Mut va plus loin avec le photojournaliste marseillais Henri Eskenazi.
1er conseil : être plongeur. C’est une évidence : pour faire de la photo sous-marine, il faut d’abord être plongeur sous-marin. Autrement dit, maîtriser suffisamment la technique, le matériel, les règles de sécurité, pour se concentrer sur la prise de vue et oublier le monde hostile qui nous entoure...

Pour Henri Eskenazi, “L’idéal est d’être titulaire d’un “niveau 2 CMAS” qui permet de plonger jusqu’à 20 mètres en duo en pensant à autre chose qu’à la respiration ou la décompression”. Il ajoute : “Il n’est pas conseillé non plus de plonger en apnée, parce que la photo sous-marine prend du temps, très au-delà de la minute sans respirer, et parce que, sous l’eau, on pense et on agit beaucoup plus lentement que sur terre”. Reste le masque et le tuba qui limitent l’amateur à la surface et lui interdisent tout le reste. Dommage.

2e conseil : compact numérique ou reflex ?
Incontestablement, l’avènement du compact numérique a révolutionné la photo sous-marine, autrefois réservée à quelques personnes. “Pour quelques centaines d’euros, le prix d’un compact et de son caisson étanche – tout le monde peut prendre des clichés” explique Henri Eskenazi. Avec les inconvénients de ce type d’appareil : un flash qui n’éclaire pas au-delà de 50 cm, ce qui est très gênant quand le sujet, poisson, méduse, crustacé, corail ou épave, n’est pas au bout de l’objectif ! Et aussi, une visée via l’écran LCD compliquée par une luminosité restreinte. Pas de quoi espérer réaliser autre chose que “des photos souvenirs personnelles”, mais un bon début quand même. Pour aller plus loin, l’achat d’un numérique reflex, dans son caisson, d’un flash, d’un grand angle et d’un objectif macro est une bonne formule, commente Henri Eskenazi. Il ajoute : “Le matériel est beaucoup plus coûteux (sauf si on a déjà un reflex) et plus lourd à manier, mais la qualité est au rendez-vous”. Il reste à maîtriser la technique photo, plus délicate qu’à la surface. Quant au talent, au cadrage et l’instant magique…, c’est une autre paire de manche… comme sur terre d’ailleurs. L’outil ne fait pas le bon artisan.

3e conseil : la maîtrise de la lumière
Absorbés par l’eau, les rayons lumineux s’atténuent et, peu à peu, les couleurs disparaissent : grosso modo, le rouge à partir de 10 mètres, le jaune après 20 mètres et le vert après 30 mètres. Après 40 mètres, tout est bleu. Conséquence : sauf à la surface de l’eau, toute les photos sous-marines prises sans flash sont bleues. Pour Henri Eskenazi “Seul le flash et sa lumière redonnent des couleurs au monde sous-marin. Quand on plonge, on ne voit donc pas les couleurs telles qu’elles sont. Il faut les imaginer”.

4e conseil : l’ouverture et la vitesse
Sous l’eau, tout va beaucoup plus lentement que sur terre. Un trentième ou un quinzième de seconde suffiront amplement pour capter le mouvement, sans flou. Il en va autrement du diaphragme. “Sur terre, un écart de 3 diaphragmes sépare les zones les plus foncées des zones les plus claires. Sous l’eau, l’écart peut aller jusqu’à 7 diaphragmes !”

5e conseil : la connaissance du milieu
“Pour réussir, il faut être un bon plongeur, un bon photographe et connaître la faune” commente notre professeur. Il ajoute : “En montagne, c’est la même chose. Pas question de prendre une photo pertinente de chamois ou de marmottes si l’on ne connaît pas leurs habitudes. Il faut aider le hasard, sous l’eau et sur terre, et se mettre au bon endroit, au bon moment”.

6e conseil : mitrailler éventuellement, mais réfléchir aussi !
L’avantage du numérique est de mitrailler sans se ruiner en pellicules photo, comme du temps de l’argentique. Conclusion de Henri Eskenazi : “Quand un amateur mitraille, sur 200 photos, il y en aura une de bonne. C’est suffisant pour son bonheur, mais l’exceptionnel n’est pas garanti”.

7e conseil : le site
Pour photographier, il faut choisir un bon site. Sur ce chapitre, on peut consulter utilement le livre de Henri Eskenazi. Mais, il n’est pas besoin d’aller au bout du monde, Marseille, les Îles d’Hyères, la Corse et le littoral méditerranéen regorgent de beautés en tout genre : épaves, gorgones, tombants, poissons et cétacés, grottes, corail rouge, …

8e conseil : prenez des leçons
Si vous êtes un amateur éclairé en surface, vous maîtriserez rapidement les techniques appropriées au monde subaquatique. Sinon, quelques cours donnés par des professionnels ou associations, feront l’affaire. Autrement, ne vous souciez de rien. Armé de votre compact et de son caisson, laissez-vous aller… mais ne demandez pas l’impossible.


Dossier : Dominique Fonsèque-Nathan
Source: M i d i M u t 1 1 5 / j u i l l e t - a o û t 2 0 0 8



Henri Eskenazi, photojournaliste sous-marin

Quand on lui demande de se définir, Henri Eskenazi, 55 ans, répond en souriant qu’il est “globe-plongeur”. En 30 années de pratique du monde subaquatique, ce sportif de haut niveau, également chirurgien-dentiste, a accumulé plus de 50 000 clichés magnifiques captés lors de ses plongées dans 140 pays différents. “Shooté au décalage horaire et grisé par l’inconnu”, il répète que “Sa plus belle plongée est celle qu’il fera demain”. Une pirouette qui lui évite de choisir. Photojournaliste indépendant pour de nombreux magazines, Subaqua, Plongée magazine, Octopus, Aquamonde, Chercheurs d’eau, etc., il vient de publier “ P l o n g é e sans frontières” aux E d i t i o n s Gap, guide des 80 destinations les plus belles du monde et illustré de 2000 de ses photos. Coauteur de “Photographier sous l’eau”, il enseigne la photo sous-marine depuis 15 ans à la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins (FFESSM). Il est le co-fondateur de la toute récente association “Whales Whisperers” (Murmures avec les baleines). L’objectif de l’association est de contribuer à la sauvegarde des animaux sauvages du monde sous-marin. Pour faire connaître, aimer et protéger ces espèces, l’association organise des interactions vocales et instrumentales entre des cétacés (baleines, orques, dauphins) et des musiciens. Les concerts en er seront réalisés avec des matériels d’écoute et de diffusion sous-marins par Yukimi Yamamoto, chanteuse lyrique, et Levon Minassian, illustre compositeur et joueur de doudouk, flûte arménienne venue du fond des temps.

www.henrieskenazi.com

www.whaleswhisperers.org

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