Vaincre son handicap en stage de plongée sous-marine
Un nouveau stage de plongée avec quelques anciens patients de l'hôpital de Villiers-Saint-Denis vient de se dérouler durant le mois d'octobre. Comme pour les autres stages, celui-ci a été organisé par Frédéric Lamandé, cadre rééducateur supérieur, accompagné de Carl Colemans, kinésithérapeute. Il a permis à six amputés traumatiques et artéritiques de goûter aux joies de la plongée sous-marine, mais pas seulement.
« Ce stage a eu lieu au centre de Camaret-sur-Mer, dans le Finistère, au club Léo-Lagrange, l'un des plus importants centres de plongée de France et l'un des plus sécuritaires aussi, avec des bateaux bien adaptés. Nos patients étaient soit amputé des membres inférieurs (jambes), soit amputé des membres supérieurs (bras). Il s'agissait d'une « confirmation » pour certains qui avaient déjà eu l'occasion de plonger plusieurs fois, et une découverte pour un patient », explique Frédéric Lamandé qui « plonge » depuis déjà quatorze ans dans ce club particulièrement bien adapté pour l'accueil des handicapés moteurs désirant effectuer de la plongée sous-marine.
« Le but était de montrer à ces amputés que, sous l'eau, il n'y a plus de handicap, celui-ci est totalement oublié ! Cela a permis aussi aux anciens patients de tester leurs capacités d'adaptation à la plongée et de faire les mêmes efforts que les valides. Durant ces quelques jours, dix plongées ont été effectuées, soit deux par jour, chacune d'une durée variant de vingt à quarante minutes. Il a fallu faire attention à la répartition du poids des bouteilles de plongée, notamment pour les amputés du bras, et resserrer le gilet de plongée pour éviter tout déséquilibre. »
Homards, algues et épaves de bateau
« Au large du Finistère, nous avons ainsi vu de gros homards, des crabes, des champs d'algues, des épaves de bateau datant de la guerre… Dans le temps restant, on a pu également vérifier l'état de l'appareillage et les patients ont pu vivre leur handicap ailleurs que dans un cadre hospitalier, avec moins de stress etc. Nous n'étions plus de simples kinés ! » ajoute Frédéric Lamandé, qui conclut : « C'est finalement grâce à leur handicap que ces anciens patients ont pu découvrir la plongée ! »
Source: www.lunion.presse.fr
« Ce stage a eu lieu au centre de Camaret-sur-Mer, dans le Finistère, au club Léo-Lagrange, l'un des plus importants centres de plongée de France et l'un des plus sécuritaires aussi, avec des bateaux bien adaptés. Nos patients étaient soit amputé des membres inférieurs (jambes), soit amputé des membres supérieurs (bras). Il s'agissait d'une « confirmation » pour certains qui avaient déjà eu l'occasion de plonger plusieurs fois, et une découverte pour un patient », explique Frédéric Lamandé qui « plonge » depuis déjà quatorze ans dans ce club particulièrement bien adapté pour l'accueil des handicapés moteurs désirant effectuer de la plongée sous-marine.
« Le but était de montrer à ces amputés que, sous l'eau, il n'y a plus de handicap, celui-ci est totalement oublié ! Cela a permis aussi aux anciens patients de tester leurs capacités d'adaptation à la plongée et de faire les mêmes efforts que les valides. Durant ces quelques jours, dix plongées ont été effectuées, soit deux par jour, chacune d'une durée variant de vingt à quarante minutes. Il a fallu faire attention à la répartition du poids des bouteilles de plongée, notamment pour les amputés du bras, et resserrer le gilet de plongée pour éviter tout déséquilibre. »
Homards, algues et épaves de bateau
« Au large du Finistère, nous avons ainsi vu de gros homards, des crabes, des champs d'algues, des épaves de bateau datant de la guerre… Dans le temps restant, on a pu également vérifier l'état de l'appareillage et les patients ont pu vivre leur handicap ailleurs que dans un cadre hospitalier, avec moins de stress etc. Nous n'étions plus de simples kinés ! » ajoute Frédéric Lamandé, qui conclut : « C'est finalement grâce à leur handicap que ces anciens patients ont pu découvrir la plongée ! »
Source: www.lunion.presse.fr