Plongée en Australie: découverte de nouvelles espèces
Un équipe composée de chercheurs américains et australiens a ratissé les fonds marins pendant un mois dans le but collecter des données. Il ont eu la surprise d'y rencontrer de nouvelles espèces marines.
Les fonds marins du large de l'île australienne de Tasmanie ont été explorés par une équipe de chercheurs australiens et américains un mois durant. Des profondeurs jusqu'alors jamais inventoriées ont été étudiées. Les scientifiques y ont découvert de nouvelles espèces marines.
"Nous avons découvert une étrange ascidie carnivore, des araignées de mer, des éponges géantes, et des populations marines jusqu'alors inconnues où dominent les anémones de mer à tâches violettes et les bernacles", a expliqué Ron Thresher, à la tête de ces travaux. Equipée d'un robot submersible de la taille d'une voiture, l’équipe a travaillé sur une faille de la croûte terrestre connue sous le nom de "zone de fracture tasmane", qui offre un à-pic de deux à quatre kilomètres.
Des champs de corail fossiles datant de plus 10.000 ans ont également été mis au jour, et des échantillons prélevés vont apporter des indications sur l'histoire du climat. "Nous avons découvert des coraux datant de l'époque moderne, mais il y a des indications évidentes que ce système récifal est en train de mourir. Si notre analyse conclut que l'acidification de l'océan est à l'origine de la mort des systèmes coralliens, alors l'impact que nous observons ici pourrait atteindre des eaux de moins en moins profondes, menaçant toute la population de corail". En effet, le réchauffement du climat imputé aux émissions de gaz à effet de serre engendre une augmentation de la température des océans et aggrave l'acidification de l'eau.
Pôle touristique inscrit au patrimoine mondial de l'humanité, la Grande barrière pourrait être menacée "d'extinction fonctionnelle". En 2007, un rapport des Nations-Unies avait effectivement mis en garde sur le risque qu'elle soit détruite dans quelques décennies à cause du changement climatique.
Source: www.europe1.fr
Les fonds marins du large de l'île australienne de Tasmanie ont été explorés par une équipe de chercheurs australiens et américains un mois durant. Des profondeurs jusqu'alors jamais inventoriées ont été étudiées. Les scientifiques y ont découvert de nouvelles espèces marines.
"Nous avons découvert une étrange ascidie carnivore, des araignées de mer, des éponges géantes, et des populations marines jusqu'alors inconnues où dominent les anémones de mer à tâches violettes et les bernacles", a expliqué Ron Thresher, à la tête de ces travaux. Equipée d'un robot submersible de la taille d'une voiture, l’équipe a travaillé sur une faille de la croûte terrestre connue sous le nom de "zone de fracture tasmane", qui offre un à-pic de deux à quatre kilomètres.
Des champs de corail fossiles datant de plus 10.000 ans ont également été mis au jour, et des échantillons prélevés vont apporter des indications sur l'histoire du climat. "Nous avons découvert des coraux datant de l'époque moderne, mais il y a des indications évidentes que ce système récifal est en train de mourir. Si notre analyse conclut que l'acidification de l'océan est à l'origine de la mort des systèmes coralliens, alors l'impact que nous observons ici pourrait atteindre des eaux de moins en moins profondes, menaçant toute la population de corail". En effet, le réchauffement du climat imputé aux émissions de gaz à effet de serre engendre une augmentation de la température des océans et aggrave l'acidification de l'eau.
Pôle touristique inscrit au patrimoine mondial de l'humanité, la Grande barrière pourrait être menacée "d'extinction fonctionnelle". En 2007, un rapport des Nations-Unies avait effectivement mis en garde sur le risque qu'elle soit détruite dans quelques décennies à cause du changement climatique.
Source: www.europe1.fr