Plongée Marseille : des récifs artificiels en béton
Au large des plages du Prado, la vie marine est assez réduite et la pêche inexistante. Un seul remède : implanter des récifs artificiels afin de recréer de la vie marine et notamment des poissons. Plus grand projet d’implantation réalisé en France, le programme Récifs Prado fabrique et immerge 32 173 m3 de récifs artificiels...
Riche d’un patrimoine naturel exceptionnel sur 57 kilomètres de bordure littorale, la Ville de Marseille dispose d’un atout touristique majeur qu’il est nécessaire de préserver : les activités humaines sont en grande partie responsables du recul des herbiers de posidonie servant d’abris naturels à de nombreuses espèces marines. Afin d’endiguer ce phénomène, un programme ambitieux d’immersion de récifs artificiels au large de la baie du Prado est mis en place. Cette campagne, la plus importante réalisée actuellement en France, permettra de multiplier par 100 la densité des espèces animales en créant les conditions favorables à leur reproduction.
L'objectif premier de ce programme, situé au large de la baie du Prado (8e arrondissement), au cœur de la rade de Marseille, est d'augmenter et de diversifier les ressources vivantes sous-marines sur les fonds sableux, là où les herbiers de posidonie ont disparu. En offrant des supports de fixation supplémentaires à la flore (par des filières, sacs d'huîtres, niches de béton…) et des abris à la faune (amphores romaines pour poulpes et poissons…), on espère ainsi décupler le passage et la reproduction nécessaires à la croissance et à la prolifération des algues, invertébrés et autres animaux sous-marins. Grâce à l'accroissement attendu de la densité des poissons, un essaimage sur d'autres sites de la rade de Marseille est attendu à court et moyen terme.
L'idée est d'immerger volontairement, sur des fonds a priori pauvres et le plus souvent plats et meubles, des habitats sous-marins les plus variés possible, tant dans leurs matériaux de construction que de leurs formes, leurs volumes et leur répartition. L’ensemble fonctionne comme un fond rocheux naturel grâce à la mise à disposition, à la fois de nombreuses surfaces libres à coloniser par les végétaux et les invertébrés, ainsi que d'innombrables anfractuosités qui sont autant de refuges pour la faune mobile.
Si environ 35 pays sont concernés, le Japon est de très loin le leader mondial dans ce domaine, au point de développer une industrie spécifique, notamment pour la conception et la fabrication de structures géantes en acier atteignant 35 m de haut. À ce jour, plus de 20 millions de m3 de récifs ont été immergés le long des côtes japonaises, donnant lieu à une industrie de la pêche florissante. En France, la vingtaine de sites principaux concerne essentiellement la côte méditerranéenne française, avec environ 44 000 m3 immergés. Avec ses immenses fonds sablonneux, la région Languedoc-Roussillon arrivait toujours en tête avec près de 20 000 m3 immergés depuis vingt ans, suivie par les départements des Alpes-Maritimes (15 000 m3) et des Bouches-du-Rhône (côte Bleue).
L'objectif premier de ce programme, situé au large de la baie du Prado (8e arrondissement), au cœur de la rade de Marseille, est d'augmenter et de diversifier les ressources vivantes sous-marines sur les fonds sableux, là où les herbiers de posidonie ont disparu. En offrant des supports de fixation supplémentaires à la flore (par des filières, sacs d'huîtres, niches de béton…) et des abris à la faune (amphores romaines pour poulpes et poissons…), on espère ainsi décupler le passage et la reproduction nécessaires à la croissance et à la prolifération des algues, invertébrés et autres animaux sous-marins. Grâce à l'accroissement attendu de la densité des poissons, un essaimage sur d'autres sites de la rade de Marseille est attendu à court et moyen terme.
L'idée est d'immerger volontairement, sur des fonds a priori pauvres et le plus souvent plats et meubles, des habitats sous-marins les plus variés possible, tant dans leurs matériaux de construction que de leurs formes, leurs volumes et leur répartition. L’ensemble fonctionne comme un fond rocheux naturel grâce à la mise à disposition, à la fois de nombreuses surfaces libres à coloniser par les végétaux et les invertébrés, ainsi que d'innombrables anfractuosités qui sont autant de refuges pour la faune mobile.
Si environ 35 pays sont concernés, le Japon est de très loin le leader mondial dans ce domaine, au point de développer une industrie spécifique, notamment pour la conception et la fabrication de structures géantes en acier atteignant 35 m de haut. À ce jour, plus de 20 millions de m3 de récifs ont été immergés le long des côtes japonaises, donnant lieu à une industrie de la pêche florissante. En France, la vingtaine de sites principaux concerne essentiellement la côte méditerranéenne française, avec environ 44 000 m3 immergés. Avec ses immenses fonds sablonneux, la région Languedoc-Roussillon arrivait toujours en tête avec près de 20 000 m3 immergés depuis vingt ans, suivie par les départements des Alpes-Maritimes (15 000 m3) et des Bouches-du-Rhône (côte Bleue).