Menace sur les espèces marines au Canada
De l'ormeau à la baleine: des espèces aquatiques au Canada risquent de disparaître. Selon ce qu'affirme le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (Cosepac), réuni pour évaluer le risque de disparition de 27 espèces sauvages canadiennes, la baleine boréale est en voie de rétablissement dans l'Arctique canadien...
La baleine boréale, très profondément ancrée dans la culture inuite, est le seul cétacé à fanons à demeurer toute l'année dans les eaux canadiennes du Haut-Arctique. La chasse commerciale à la baleine, qui remonte aux années 1500, avait gravement décimé les populations de baleines boréales bien avant que l'espèce bénéficie d'une protection dans les années 1930. Les connaissances traditionnelles autochtones et la recherche scientifique ont fourni des indications soulignant le fait que la taille des populations de baleines boréales a augmenté de façon constante au cours des dernières décennies. Par conséquent, la baleine boréale de l'est de l'Arctique a été reclassée dans une catégorie de moindre risque, passant de la catégorie "espèce menacée" à "espèce préoccupante", soit la même catégorie que celle de l'espèce de l'ouest de l'Arctique. Bien que l'abondance accrue soit encourageante, l'espèce est tout de même confrontée à un avenir incertain en raison des changements climatiques rapides observés dans l'Arctique.
Un moratoire, trop peu pour freiner le déclin des populations de deux autres espèces marines
La plie canadienne, un poisson semblable à la plie rouge et au flétan de l'Atlantique, a subi des déclins de plus de 90% dans certaines aires longeant la côte est du Canada. A une certaine époque, la plie des Grands Bancs de Terre-Neuve faisait l'objet de la pêche au poisson plat la plus importante au monde. La surpêche a mené à l'imposition, en 1994, d'un moratoire visant la récolte dirigée de la population de Terre-Neuve, alors que la pêche est toujours permise dans le golfe du Saint-Laurent et le plateau néo-écossais. Ces populations ont été désignées "menacées". Les menaces continues incluent la mortalité due à la pêche, causée par les prises accessoires et les prises sous-déclarées. La situation est encore plus navrante pour un grand mollusque marin de la côte du Pacifique. L'ormeau nordique, prisé pour sa chair succulente, est la seule espèce d'ormeau qui se trouve au Canada. Les effectifs de cette espèce continuent de connaître un déclin malgré un moratoire imposé pour une durée de 20 ans sur toute récolte. Le braconnage, pratiqué à grande échelle, est sans contredit la plus grande menace qui pèse sur l'ormeau. L'espèce a été reclassée dans une catégorie de risque supérieure, passant de la catégorie "menacée" à "en voie de disparition", ce qui traduit un risque accru de disparition depuis sa dernière évaluation, en 2000.
A propos du COSEPAC
Le COSEPAC évalue la situation des espèces, des sous-espèces, des variétés ou d'autres principales unités de la biodiversité considérées comme étant en péril au Canada. Pour ce faire, le COSEPAC se sert de connaissances scientifiques, traditionnelles autochtones, ou des collectivités, lesquelles sont fournies par de nombreux spécialistes provenant des gouvernements, des universités et d'autres organismes. Les sommaires d'évaluations sont actuellement à la disposition du public sur le site Web du COSEPAC (www.cosepac.gc.ca) et seront transmises à la fin de l'été 2009 au ministre fédéral de l'Environnement pour une considération de l'inscription en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP). A compter de cette date, les rapports de situation complets seront mis à la disposition du public dans le Registre public des espèces en péril (www.registrelep.gc.ca).
Il y a maintenant 585 espèces sauvages inscrites aux diverses catégories de risque du COSEPAC, y compris 244 espèces sauvages en voie de disparition, 145 espèces sauvages menacées, 160 espèces sauvages préoccupantes et 23 espèces sauvages disparues du pays (c.-à-d. on ne les trouve plus à l'état sauvage au Canada). De plus, 13 espèces sauvages sont disparues et 45 espèces sauvages font partie de la catégorie données insuffisantes. Le COSEPAC est composé de membres provenant de chaque organisme responsable des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l'Agence Parcs Canada, Pêches et Océans Canada et le Partenariat fédéral d'information sur la biodiversité sous la présidence du Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des Sous-comités de spécialistes des espèces et des connaissances traditionnelles autochtones.
Un moratoire, trop peu pour freiner le déclin des populations de deux autres espèces marines
La plie canadienne, un poisson semblable à la plie rouge et au flétan de l'Atlantique, a subi des déclins de plus de 90% dans certaines aires longeant la côte est du Canada. A une certaine époque, la plie des Grands Bancs de Terre-Neuve faisait l'objet de la pêche au poisson plat la plus importante au monde. La surpêche a mené à l'imposition, en 1994, d'un moratoire visant la récolte dirigée de la population de Terre-Neuve, alors que la pêche est toujours permise dans le golfe du Saint-Laurent et le plateau néo-écossais. Ces populations ont été désignées "menacées". Les menaces continues incluent la mortalité due à la pêche, causée par les prises accessoires et les prises sous-déclarées. La situation est encore plus navrante pour un grand mollusque marin de la côte du Pacifique. L'ormeau nordique, prisé pour sa chair succulente, est la seule espèce d'ormeau qui se trouve au Canada. Les effectifs de cette espèce continuent de connaître un déclin malgré un moratoire imposé pour une durée de 20 ans sur toute récolte. Le braconnage, pratiqué à grande échelle, est sans contredit la plus grande menace qui pèse sur l'ormeau. L'espèce a été reclassée dans une catégorie de risque supérieure, passant de la catégorie "menacée" à "en voie de disparition", ce qui traduit un risque accru de disparition depuis sa dernière évaluation, en 2000.
A propos du COSEPAC
Le COSEPAC évalue la situation des espèces, des sous-espèces, des variétés ou d'autres principales unités de la biodiversité considérées comme étant en péril au Canada. Pour ce faire, le COSEPAC se sert de connaissances scientifiques, traditionnelles autochtones, ou des collectivités, lesquelles sont fournies par de nombreux spécialistes provenant des gouvernements, des universités et d'autres organismes. Les sommaires d'évaluations sont actuellement à la disposition du public sur le site Web du COSEPAC (www.cosepac.gc.ca) et seront transmises à la fin de l'été 2009 au ministre fédéral de l'Environnement pour une considération de l'inscription en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP). A compter de cette date, les rapports de situation complets seront mis à la disposition du public dans le Registre public des espèces en péril (www.registrelep.gc.ca).
Il y a maintenant 585 espèces sauvages inscrites aux diverses catégories de risque du COSEPAC, y compris 244 espèces sauvages en voie de disparition, 145 espèces sauvages menacées, 160 espèces sauvages préoccupantes et 23 espèces sauvages disparues du pays (c.-à-d. on ne les trouve plus à l'état sauvage au Canada). De plus, 13 espèces sauvages sont disparues et 45 espèces sauvages font partie de la catégorie données insuffisantes. Le COSEPAC est composé de membres provenant de chaque organisme responsable des espèces sauvages des gouvernements provinciaux et territoriaux, de quatre organismes fédéraux (le Service canadien de la faune, l'Agence Parcs Canada, Pêches et Océans Canada et le Partenariat fédéral d'information sur la biodiversité sous la présidence du Musée canadien de la nature), de trois membres scientifiques non gouvernementaux et des coprésidents des Sous-comités de spécialistes des espèces et des connaissances traditionnelles autochtones.