Drame en Mer Rouge à Marsa Alam : une touriste attaquée par un requin
Un fait tragique et rarissime en Egypte: une touriste française qui était dans un bateau de Plongée, au sud de la ville égyptienne de Marsa Alam, est décédée des suites de ses blessures suite à l'attaque d'un requin. "Je peux confirmer qu'une ressortissante française a été tuée par un requin en mer Rouge, au sud de Marsa Alam", a déclaré le porte-parole de l'ambassade de France, Jean-Marie Safa...
Des traces de morsure étaient visibles sur une jambe de la victime qui a sucombée vraisemblablement à une hémorragie, avant d'être ramenée à la surface, a rapporté l'agence de presse officielle Mena, citant une source médicale.
Il s'agit de la première attaque de requin mortelle dans les eaux égyptiennes depuis 2004. Marsa Alam est un site isolé où les plongeurs se rendent pour éviter les côtes touristiques de la péninsule du Sinaï et leurs populaires récifs de corail.
Il semblerait que la plongeuse se soit approchée en snorkeling d'un "poisson de grande taille" à proximité du bateau, ce qui a provoqué l'attaque. Ce fait est extrêmement rare, mais ce type de prédation est parfois motivé par les nombreux plongeurs qui pratiquent le "shark feeding": le "nourrissage" des requins peut s'avérer très dangereux notamment auprès des requins du grand large dont le comportement change très rapidement au contact de la nourriture.
Faut-il rappeler que le plongeur est "toléré" par les requins lorsqu'il évolue dans leur environnement et que toute source d'excitation (nourriture, comportement agressif) ne peut qu'augmenter les risques d'accident. Dans le cas présent, l'attaque semble avoir été soudaine sans raison particulière extérieure à l'encontre de la plongeuse.
Dernière minute : Précisions concernant les causes de ce terrible accident
Communiqué de presse :
Le lundi 1er juin 2009, un groupe de touristes embarqué à bord du « Nautile » en Mer Rouge pour une croisière plongée St John’s commercialisée par le voyagiste Aquarev, a été surprise par l’attaque d’un requin océanique. L’un des membres de ce groupe est décédé suite à la morsure de l’animal.
Yves Tiquet, Président du club de plongée parisien touché par ce drame, explique : « Notre collègue, âgée d’une cinquantaine d’années, s’est faite mordre par un requin longimane. Elle est décédée suite à la rupture de l’artère fémorale malgré l’intervention rapide des secours qui se trouvaient sur place. La nature des blessures (hémorragie) ne nous a pas permis de la sauver. Nous nous étions approchés d’un autre groupe de nageurs dont les cinq bateaux étaient amarrés à proximité du Nautile et qui avait manifestement repéré quelque chose en surface. Nous étions tous équipés de palmes, masque et tuba ; il ne s’agissait pas d’une plongée bouteille. C’est dans ces circonstances que notre amie, qui était détachée en tête du groupe, a été mordue. »
Yves Tiquet, présent dans l’eau à ce moment-là, a tenu à préciser que cet accident n’a en aucun cas été provoqué par le comportement du groupe de nageurs : « Nous n’avons absolument pas harcelé ou nourri l’animal dont nous avons réalisé la présence une fois arrivés sur site ».
Pour information, la dernière attaque mortelle qui se serait produite en Mer Rouge date de 2004 et l’on recense en moyenne une vingtaine de cas dans le monde. Les attaques de requins sur l'homme sont donc rares et exceptionnelles ; 11% des attaques non provoquées ont été mortelles (statistiques monde sur la période 1990-2004).
Raymond Sahuquet, co-dirigeant d’Aquarev et auteur de plusieurs livres sur la plongée confirme ne jamais avoir été confronté à un tel drame après 37 ans de carrière.
Il s'agit de la première attaque de requin mortelle dans les eaux égyptiennes depuis 2004. Marsa Alam est un site isolé où les plongeurs se rendent pour éviter les côtes touristiques de la péninsule du Sinaï et leurs populaires récifs de corail.
Il semblerait que la plongeuse se soit approchée en snorkeling d'un "poisson de grande taille" à proximité du bateau, ce qui a provoqué l'attaque. Ce fait est extrêmement rare, mais ce type de prédation est parfois motivé par les nombreux plongeurs qui pratiquent le "shark feeding": le "nourrissage" des requins peut s'avérer très dangereux notamment auprès des requins du grand large dont le comportement change très rapidement au contact de la nourriture.
Faut-il rappeler que le plongeur est "toléré" par les requins lorsqu'il évolue dans leur environnement et que toute source d'excitation (nourriture, comportement agressif) ne peut qu'augmenter les risques d'accident. Dans le cas présent, l'attaque semble avoir été soudaine sans raison particulière extérieure à l'encontre de la plongeuse.
Dernière minute : Précisions concernant les causes de ce terrible accident
Communiqué de presse :
Le lundi 1er juin 2009, un groupe de touristes embarqué à bord du « Nautile » en Mer Rouge pour une croisière plongée St John’s commercialisée par le voyagiste Aquarev, a été surprise par l’attaque d’un requin océanique. L’un des membres de ce groupe est décédé suite à la morsure de l’animal.
Yves Tiquet, Président du club de plongée parisien touché par ce drame, explique : « Notre collègue, âgée d’une cinquantaine d’années, s’est faite mordre par un requin longimane. Elle est décédée suite à la rupture de l’artère fémorale malgré l’intervention rapide des secours qui se trouvaient sur place. La nature des blessures (hémorragie) ne nous a pas permis de la sauver. Nous nous étions approchés d’un autre groupe de nageurs dont les cinq bateaux étaient amarrés à proximité du Nautile et qui avait manifestement repéré quelque chose en surface. Nous étions tous équipés de palmes, masque et tuba ; il ne s’agissait pas d’une plongée bouteille. C’est dans ces circonstances que notre amie, qui était détachée en tête du groupe, a été mordue. »
Yves Tiquet, présent dans l’eau à ce moment-là, a tenu à préciser que cet accident n’a en aucun cas été provoqué par le comportement du groupe de nageurs : « Nous n’avons absolument pas harcelé ou nourri l’animal dont nous avons réalisé la présence une fois arrivés sur site ».
Pour information, la dernière attaque mortelle qui se serait produite en Mer Rouge date de 2004 et l’on recense en moyenne une vingtaine de cas dans le monde. Les attaques de requins sur l'homme sont donc rares et exceptionnelles ; 11% des attaques non provoquées ont été mortelles (statistiques monde sur la période 1990-2004).
Raymond Sahuquet, co-dirigeant d’Aquarev et auteur de plusieurs livres sur la plongée confirme ne jamais avoir été confronté à un tel drame après 37 ans de carrière.