voyage plongée KiritimatiVoyage plongée Kiritimati

Je suis à Kiritimati, le plus grand atoll du monde et peut-être le plus ancien, coincé entre lagon et océan. L’horizon est partout. Cette ancienne île Christmas, appartient à la république des Kiribati (33 îles réparties entre îles Gilbert, îles Phoenix et îles de la Ligne) dont la capitale est Tarawa-Sud dans l’archipel des îles Gilbert, à 3300 km d’ici (4 heures de vol)... Dive now !
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Voyage plongée: Rodrigues, l’île authentique

Séjour voyage plongée rodriguesTout commence sur une île, une plage déserte face au grand large. Le lieu dans lequel je me sens le mieux au monde. Un endroit magique, sauvage et protégé. De l’autre côté de l’horizon, un autre monde ! Loin. Rodrigues, comme de nombreuses îles proches ou lointaines, nourrit l’imaginaire des hommes. Je me questionne ici sur les ressemblances comme sur les singularités de ces espaces insulaires. Classées autour d’un thème, l’eau, livrées sans commentaires, elles expriment leurs pleins pouvoirs. De la nature à l’état pur. Ce sont des mondes autres, des espaces qu’avant l’on atteignait au risque de la mer, où le naufragé échoué devait tout imaginer pour survivre.

Aujourd’hui, leur approche est facile en avion et ces petits bouts de terre entourés d’eau sont devenus des pays d’insouciance où le dépaysement m’invite désormais à l’émerveillement. Peut-être grâce à l’immensité de la mer et le ciel bleu qui l’enveloppe. Ou bien la volonté de vaincre les forces qui nous attirent vers les profondeurs alentour. Aussi parce qu’il y a quelque chose, autour des îles, qui nous pousse à y débarquer. Avec l’envie incessante de se fondre dans les eaux bleus, partageant ainsi, pour l’éternité, le destin des grands voyageurs. Un océan de destins. Partir ou rester, s’isoler ou s’ouvrir, s’unifier ou se diversifier, l’ancien ou le moderne, la terre ou la mer, moi ou les autres, ces dynamiques contraires se combinent entre elles pour créer des pensées complexes que sont les réalités de ces mondes insulaires.

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Durant mon séjour à Rodrigues, j’ai l’impression d’embarquer pour une croisière philosophique car, délicatement posée au milieu de l’océan Indien, elle possède encore le charme discret d’une terre éloignée de tout, une parenthèse rêvée, dédiée au calme. Destination rare sortant de l’oubli, véritable univers de détente, endroit idéal pour me relaxer, j’y apprécie les joies de la mer. Presque un monde à part, elle devient, le temps d’un séjour, « mon » île… Je suis, un instant seulement, Ulysse, Robinson ou La Pérouse et pars à la quête de mes rêves intérieurs. Je me plais à penser être en dehors de mes repères habituels en savourant quelquefois le plaisir d’être un peu perdu. Dériver comme un simple morceau de bois à la surface de l’eau. Un véritable dialogue avec moi-même.

Heureusement, le monde recèle encore des spots incroyables. Des plages esseulées, préservées, abritées. Cachées parfois. L’île Rodrigues est un fabuleux concentré d’authenticité, très facile d’accès en avion. On peut y retrouver un art de vivre ancestral, comme une philosophie réinventée chaque jour. Telle une invitation à la langueur. D’origine volcanique, elle est baignée d’un immense lagon peu profond et riche en coraux. Elle présente un relief montagneux avec des routes serpentant le long de ses flancs escarpés et croisant les scories de volcans éteints. On y coule des jours heureux en totale harmonie avec la nature et les habitants. Apprécier un paysage, c’est avant tout lié à une disposition de l’âme. Etre prêt. Devant cet infini, j’ai toujours l’impression que les couleurs sont plus vives. Des espaces lumineux, des lieux intimes et paisibles avec l’océan de toute part… Car à Rodrigues, c’est bien d’isolement qu’il s’agit et en même temps, de liberté sans limite, loin du rush des grandes villes, au centre d’une mer sans fin que le tourisme international a laissé en paix. Pour combien de temps ? Ici, je peux arpenter les chemins, parcourir les plages isolées, admirer les vagues vivantes. Ralentir le temps et calmer mes rythmes. Me sentir à la fois poète du bleu azur, peintre des fonds turquoise et musicien du silence.

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Nul ne peut résister à l’attraction de cette île. Paradisiaque est le seul mot pouvant rendre compte de sa merveilleuse nature même si les arbres sont devenus plus rares. Le Rodrigues de l’intérieur n’a rien à voir avec le Rodrigues des côtes et des plages. Ici, c’est l’univers de la forêt avec sa végétation particulière, ses villages typiques, ses cultures de maïs. Une petite école au bord de la route, des villageois assis à même le sol, des enfants jouant devant une boutique au toit de tôle peint avec des couleurs vives et agrémenté de dessins naïfs, une « tabagie » en créole. Deux pailles-en-queue dessinent le ciel.

Le tourisme qui a connu un essor ces dernières années trouve maintenant son équilibre entre l’implantation d’un tourisme de luxe et une forme de tourisme dont toute la population locale est partie prenante et en sort gagnante. Le « tourisme vert » est apparu à Rodrigues il y a plus de vingt ans. Ce concept permet de dynamiser la vie rurale et d’encourager la participation des Rodriguais. Cette approche favorise la création d’emplois dans l’agriculture et l’agroalimentaire notamment. L’hôtel Tékoma fait corps avec la nature environnante et permet d’expérimenter des vacances préservées. Cet établissement, idéalement situé à deux pas de la plage de l’anse Ally, charme par son côté paisible et tranquille qui cadre bien avec la gentillesse naturelle de son personnel, à l’image de l’âme rodriguaise. Avoir une chambre à seulement quelques mètres de la mer est un pur bonheur car dès mon arrivée, j’hésite entre le bleu liquide de l’océan et celui, plus transparent, du ciel : comme un tableau peint par la main des dieux ! Le bercement des vagues se couchant sur la plage ou le ronronnement de celles explosant sur le récif, l’immensité de l’horizon, tout ici permet de se reposer l’esprit et de se ressourcer.

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En effet, le charme de l’île vient de son style de vie calme et harmonieux. Ses habitants ont, pour la plupart, des ancêtres esclaves malgaches ou africains et constituent, avec une minorité de descendants de colonisateurs européens, la majeure parie de la population. On y trouve aussi des familles commerçantes chinoises et quelques fonctionnaires venus de l’île Maurice. Le parler créole reste toujours aussi agréable à mes oreilles. J’apprends ainsi que les gros escargots torsadés qui apparaissent après chaque pluie se nomment les courpa… Envie de témoigner.

La photographie laisse son empreinte dans mon cœur. Et le temps laisse une quantité de vues, certaines en particulier, affranchies des circonstances de leur prise. Faisant peut-être place à l’immortalité. Je les conserve au plus profond de moi comme un trésor car elles témoignent de la vie passée plus que les lieux eux-mêmes. Elles me parlent, presque poétiques, à chaque instant. C’est l’essence pure du voyage quand bien même je sais qu’il s’agit d’abord de mes rêves que je désire partager. Ces derniers ne s’embarrassent point de superlatifs pour agrémenter la vie. Ils sont, c’est tout !

Les voyages, tels des rêves éveillés, me donnent accès à l’évasion, font circuler la fraicheur en moi, favorisent mon tonus, m’apportent le zeste du plaisir et me montrent avec sourire et bienveillance le chemin du lâcher prise, jusqu’au pays du bonheur accessible… Peut-être ? Je veux encore y croire, au rythme suave de mes émotions. Tout est une question de passion. Des océans et des animaux. Mais de la nature surtout. Paysages et humains compris.

Six heures… Il est déjà demain. Comme si en enroulant la terre dans un sens, le léger décalage horaire se targue de devancer le temps. Comme si les heures bondissent dans le futur, projetées par une mystérieuse trajectoire qui me pousse à profiter au maximum de mon séjour, avec une furieuse envie de plonger. Mais l’avenir s’invente aussi sans horloge, alors je décide une belle, longue et grasse matinée après avoir observé le soleil se lever sur ce magnifique lagon. Aujourd’hui des idées nouvelles viennent renforcer mes visions d’hier. J’ai comme une intuition, une anticipation de simplement jouer au touriste, de conjuguer la découverte de Rodrigues à tous les temps. Entre les agaves et les filaos, deux arbres, des tékomas m’observent immobiles, légèrement voutés par le vent du sud est, leurs âmes n’ayant pas fini de s’élever. Un retour aux sources de cette île intemporelle d’où surgit déjà, au fil de l’eau, un autre jour tel un mirage sous un soleil plombant. Au beau milieu de l’océan Indien, les Rodriguais affichent derrière leurs superbes plages et leurs maisons colorées, une quête d’identité loin des clichés touristiques tout en faisant dialoguer esthétique et progrès. Le voyage crée toujours des rapports rentre des gens qui autrement, ne se seraient pas croisés.

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A l’hôtel Tékoma, les bungalows sont nichés autour d’espaces généreux et luxueux dans un environnement paisible en bordure d’un splendide lagon, deux fois plus grand que l’île elle-même. Je m’immerge ainsi, sans hésitation, dans un style de vie tout en douceur, au cœur de la nature d’une infinie simplicité. Une escale au cœur de l’authenticité. En traversant l’île d’est en ouest, je peux croiser quelques fleurs jaunes, les Cassia soulignant le bord des routes, des bougainvilliers allant de l’orange vif au plus beau mauve en passant par le rose fuchsia ou même le blanc. Un ou deux flamboyants également, avec leurs grandes fleurs rouges, annoncent la nouvelle année. A l’horizon, le soleil fait miroiter la mer à perte de vue. Du turquise du lagon au saphir fascinant des profondeurs. Une véritable palette verte et bleue est omniprésente dans tous les paysages qui entourent mon regard. Au loin, poussé au gré du vent, un pécheur déploie la voile triangulaire de sa pirogue en bois et glisse le long de la côte en longeant l’écume du récif. Quelques nuages de beau temps hésitent entre ici et maintenant pour venir rafraîchir la terre d’une pluie bienfaisante ou, tout au moins, reposer ma peau de la chaleur des rayons solaires. Je déguste mangues, ananas, fruits de la passion en laissant voguer mes pensées au rythme du sifflement des ménates espiègles.

La douce vie rodriguaise qui s’articule autour des trésors de la nature prend ici tout son sens. Quatre vaches paissent paisiblement. Un troupeau de chèvres sautillent dans l’herbe sèche. Des enfants coiffés de leur chapeau de paille s’amusent en riant. Une femme avec son ombrelle, parfaite actrice d’une scène de vie, me salue d’un sourire discret en ramassant une feuille sur le sol. A côté d’elle, un homme est assis près de son étal avec une dizaine de bananes. Ainsi se conjugue mon quotidien entre les joies simples de la vie au naturel et quelques immersions bienfaisantes dans l’océan.

Le club de plongée « Jacky diving » est idéalement situé à Ponte longue entre l’anse Ally à gauche et la superbe plage de Saint-François, juste en face de la passe éponyme. Jacky m’accueille en me précisant qu’il a une trentaine de sites entre cinq minutes, dans le lagon et une heure de navigation en pleine mer, le long du récif mais dix-sept lieux de plongée restent ses favoris. Nos plongées se déroulent bi quotidiennement le matin, au rythme de la mer qui « s’ouvre ou se ferme », comme disent les locaux, marée montante ou marée descendante.

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Notre bateau sort vers le grand océan Indien (face à nous, l’Australie à 6000 kilomètres, sans aucune terre en chemin !) par une fausse passe au niveau de la pointe Coton. Au lieu dit « Karlanne », l’eau est à 30°C, plus qu’à 29°C à vingt mètres de profondeur. Une tortue s’enfuit devant mon appareil photo dès les premières minutes d’immersion. Un grand banc de balistes immobiles attend notre palanquée. Les magnifiques formations coralliennes, arches, ravins sculptés par des siècles d’érosion, forment des allées sur le sable où se mêlent de nombreux poissons chirurgiens colorés. Le retour surface, après soixante minutes de plongée, se fait au milieu d’une pullulation de milliers de cténaires, un « troisième type de rencontre ». Surréaliste. Intervalle d’une heure et rebelote à « Camélérou » où l’intérêt principal réside en l’observation tranquille de nombreux poissons papillons masqués, jaune et noir, fidèles à leur position au-dessus d’une patate de corail. Seul un beau spécimen de thon à dent de chien vient troubler mes prises de vues et je ne vais pas m’en plaindre. Ici, un petit surplomb, là un effondrement à l’origine d’une petite grotte, véritable refuge pour quelques poissons soldats rouge vif.

Aujourd’hui, la météo est exceptionnelle. L’océan est plus calme que l’intérieur du lagon. Un véritable lac. Du rarement vu ! Avec un minimum de nuages au loin. Le départ se fait sur les « chapeaux de roue », dans le courant sortant de la passe Saint-François. Dès les premiers instants, plusieurs dizaines de carangues gros yeux viennent à notre rencontre, avec quelques beaux pompaneaux lune ou Trachinotes de Bloch en prime. Trois superbes Platax se mêlent à la danse. Point n’est nécessaire ici d’aller toucher le fond de sable à trente mètres. Mon binôme Bertrand est sur réserve, il est alors temps de limiter cette sympathique balade de un kilomètre, portés par la mer. Le palier nous permet de côtoyer toute la faune de l’océan Indien : perroquets, mérous, papillons, anges, rougets, trompettes, lutjans et quelques trop rares nudibranches. Sur le tombant externe à droite de la passe en regardant l’horizon, nous plongeons sur le « Sec des tortues ». Elisabeth m’appelle dans son détendeur pour me montrer une tortue en pleine eau, tandis que je suis entrain d’en photographier une autre, bien calée sous un gros corail tabulaire.

Puis, je tiens absolument à décrire ma plongée à la « Basilique », car elle porte bien son nom. J’ai l’impression ici de pénétrer un lieu saint avec tous ces rayons de lumière venant des cieux et inondant les grandes cavités à travers les multiples puits ou tunnels qui perforent le récif de corail. Des dessins venus d’en haut décorent le sable. Jacky se plait à presque nous perdre dans ce véritable dédale. Une grotte par ci. Une arche par là. L’architecture y est exceptionnelle. Digne du Vatican, si je peux me permettre cette comparaison flatteuse. Que la nature est belle quand on la laisse faire.

poisson baliste    rodrigues    banc de poissons en plongée à rodrigues

Une autre plongée reste propre à Rodrigues, c’est le « Canyon ». Elle débute dans le lagon pour continuer par un passage étroit passant sous la barrière de corail à travers des grottes, des petites salles, des cheminées où la lumière joue avec les vagues qui éclatent au-dessus de nous. Une tortue se joue du fort courant que nous remontons grâce à une corde pré installée. Vers dix-sept mètres, au plus profond, deux carangues ignobilis d’un mètre cinquante, s’échappent rapidement à notre approche, me laissant avec une petite frustration photographique. Par contre, les Ptéroïs volitans, légèrement décoiffés, ne bougent pas sur le sable. J’allais oublier de vous signaler les bancs mélangés de centaines de chirurgiens et perroquets se partageant le territoire à « Cirima ». Un baliste verdâtre vient par derrière moi en me frôlant presque. Un mérou léopard, avec sa superbe livrée blanc, jaune et noir, me fonce dessus et m’évite au tout dernier moment. Même pas peur. Non loin, un Bernard l’ermite et une très belle porcelaine sont posés sur une table de corail parmi tant d’autres. Dixit Jacky, il y en aurait 273 espèces répertoriées dans cette zone !

« Ai-je vraiment cherché quelque chose ? J'ai bien sûr soulevé quelques pierres, sondé la base de la falaise ouest, à l'aplomb des cavernes que j'ai repérées à mon arrivée dans l'Anse aux Anglais. Dans la tourelle ruinée de la Vigie du Commandeur (peut-être une ancienne balise construite par le Corsaire), dans les étranges balcons de pierres sèches, vestiges des anciens boucaniers, j'ai cherché plutôt des symboles, les signes qui établiraient le commencement d'un langage. Quand je suis entré pour la première fois dans le ravin, j'ai compris que ce n'était pas l'or que je cherchais, mais une ombre, quelques choses comme un souvenir, comme un désir.»
J.M.G. Le Clézio

Au cours du séjour, il est agréable d’éliminer un peu l’azote et de reposer ses oreilles avec une très belle excursion à l’île aux Cocos, située à quatre kilomètres de la terre principale. Elle émerge du lagon et constitue, avec l’île au sable, une réserve naturelle où l’on peut particulièrement observer quatre espèces d’oiseaux marins, évoluer librement au milieu des nombreux filaos qui bordent la plage paradisiaque. Il n’y a presque pas de cocotiers ici, mais le nom vient du fait qu’il y a 45 000 oiseaux, nous précise notre charmante guide Annabelle, donc beaucoup d’œufs. D’où son nom car, en créole, œuf se dit coco. CQFD. D’ailleurs, mon appareil photo se souvient encore de la fiente venue du ciel, d’un superbe oiseau blanc : l’oiseau de la vierge… Quelques minutes plus tard, un magnifique arc-en-ciel traverse le ciel en colorant les nuages cotonneux. Peut-être un autre signe ?

Une visite à la caverne Patate, accompagné de notre guide spéléologue rodriguais Giovanie s’impose aussi pour satisfaire ma curiosité du pays. En chemin, nous croisons de nombreuses araignées inoffensives, suspendues aux arbres. Ambiance. Nous fantasmons allègrement sur de nombreuses images aussi étranges les unes que les autres : la carte de France, un bouddha, la vierge Marie, une gueule de requin, un dinosaure, la muraille de Chine, King-kong, une sorcière. Nous apprenons que nous sommes à cinquante mètres sous terre, à dix-huit mètres sous l’eau et le plafond se trouve à vingt-sept mètres au-dessus de nos têtes. Les stalagmites et les stalactites poussent de un mètre en quelques milliers d’années.

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Il est rassurant de constater que la population de Rodrigues a choisi un développement mesuré, mené avec intelligence et dans le respect de l’environnement. D’ailleurs, je croise une femme promenant paisiblement ses cinq vaches entre les filaos de la plage Saint-François.

Cette île vraie fait partie de ces bouts du monde dont on ne voudrait repartir que l’espace d’un temps suspendu, nécessaire pour imprimer ses souvenirs de beautés simples. Certains d’entre elles, extraordinaires, vibrent et invitent à contempler la vie autrement, tels des morceaux de paradis dont on peut profiter en toute quiétude, éclaboussés de plaisir. Inspirantes, leurs pulsations entrent en résonance et continuent à m’animer, longtemps après le retour en laissant dans ma tête une empreinte indélébile. Grâce à mon passé, à Rodrigues je retrouve alors en émotion, les images qui m’ont frappé, voire même changé. Follement amoureux de leur beauté et de leur quiétude, je ne me lasse pas des îles, familières ou bien plus mystérieuses, mais ne prétend nullement toutes les connaître ni totalement les comprendre. Sur elles, je ne dis pas tout mais je pense tout le meilleur.

Pardon de vous laisser maintenant, mais je dois retrouver mon havre de paix pour déguster de délicieux fruits de la passion… Mon regard posé sur ces lieux magiques est le sens dont sont issus mes rêves : des songes riches, doux, fous, qui hésitent entre terre ou mer, troublent ma pensée et réveillent toujours mes passions.
Eperdument.

Texte et photos Henri Eskenazi
 

« La création du Passeport du citoyen de l’océan, la création du Parlement des jeunes pour l’océan par le Réseau océan mondial ou le programme Ambassadeur de l’environnement, créé par l’association Ocean Futur, permettent d’impliquer les citoyens. »
Jean-Michel Cousteau – Philippe Vallette

 

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INFORMATIONS VOYAGE PLONGEE RODRIGUES


Un peu d’histoire :

Les Portugais furent les premiers européens à avoir, grâce au navigateur Don Diego Rodriguez, découvert Rodrigues en 1528 et l’avoir fait figurer sur une carte. Mais en fait, les premiers véritables occupants seront, en 1691, François Leguat et ses compagnons protestants français, ruinés par la révocation de l’Edit de Nantes et à la recherche d’une terre idéale. « Nous ne pouvions nous lasser de regarder les petites montagnes dont elle était presque entièrement composée tant elles étaient richement couvertes de grands et beaux arbres. » écrit-il. Le service postal vers Rodrigues était alors assuré par des bateaux privés jusqu’en 1872. En 1883, le gouvernement mauricien approuva l’achat d’une goélette appelée l’Harmonie afin d’assurer une liaison commerciale vers Rodrigues. L’Harmonie arrêta son service en 1885 après avoir été déclaré inapte à la navigation. Ce n’est qu’au 20ème siècle que des liaisons maritimes régulières furent établies. En 1968, l’île fut annexée à Maurice. Jusqu’à l’inauguration d’un service aéropostal en 1972, le courrier était transporté exclusivement par bateau entre Maurice et Rodrigues. Rodrigues est maintenant autonome, depuis le 12 octobre 2002.

Fiche technique :

  • Situation : dans l’océan Indien (63°E 20°S) et appartient à l’archipel des Mascareignes
  • Aérien : 11h + 1h30mn (650kms au nord-est de l’île Maurice) + 30mn de taxi
  • Formalités : passeport en cours de validité
  • Santé : aucun vaccin obligatoire
  • Décalage horaire : GMT +4, c’est-à-dire + 2h en été européen et + 3h en hiver européen
  • Monnaie : roupie mauricienne (100 Rs=2,5 euros environ)
  • Cartes de crédit : Visa, American Express et Mastercard
  • Langues : français, anglais, créole
  • Electricité : 220v + adaptateur conseillé
  • Températures :
    • en été (de novembre à avril) : air 28 à 35°C, eau 26 à 30°C
    • en hiver (de mai à octobre) : air 16 à 27°C, eau 22 à 24°C
  • Superficie : 108km2 (18km de l’est à l’ouest et 8km du nord au sud) avec 41 000 habitants
  • Culture principale : le maïs
  • Plongée : matériel Scubapro fourni, caisson à l’île Maurice, club fermé le samedi + juillet et août
  • Excursions : Ile aux Cocos, Trou d’argent, Caverne Patate, réserve de tortues de François Leguat, Mont Limon (point culminant = 390m), marché de la capitale Port-Mathurin le samedi matin, cathédrale de Saint-Gabriel, chapelle de Camp Pintade
  • Danses : Séga, quadrille, valse, polka, mazurka avec instruments traditionnels (maravanne, bobre)
  • Artisanat : vannerie (chapeaux, vêtements, serviettes de table) en aloès, vétiver, vacoas et broderie, paniers en raphia, bijoux en noix de coco
  • Lecture : « Voyage à Rodrigues » de Jean-Marie Gustave Le Clézio
  • Taxi : « Arnaud » +230 58 75 23 45 / 59 75 00 88 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Office de tourisme : www.tourism-rodrigues.mu
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Tél : +230 83 21 062, +230 83 20 866/7
Fax : +23083 20 174

Contacts :

« JACKY DIVING »
Hôtel Tékoma – Anse Ally
Ile Rodrigues
Océan Indien
Fixe : +230 83 18 028
+230 48 34 970
Mobile : +230 58 75 06 08
Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Site web : www.jackydivingrodrigues.com
www.trimethys-hotels.com

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